Avis The Ex List

Une voyante prédit à l’héroïne que l’élu de son cœur se trouve parmi ceux déjà rencontrés. Elle doit se marier dans l’année ou restera célibataire à jamais.
Chaque série possède son cœur de cible. Celui de « The Ex List » semble être l’idiote bavarde et hystérique. Si tel est le cas, elle a visé dans le mille !
Le format de 42 minutes est trop long pour cette série. Il y a 41 minutes de trop. Le seul bon moment est quand le générique de fin défile. Comment les créateurs pensent-ils pouvoir captiver un public avec une intrigue aussi indigente ? D’ailleurs, la série n’a pas fait long feu.

Tout est expédié : le scénario, les situations, le débit avec lequel les acteurs déblatèrent leurs répliques. Visionner « The Ex List » est comme avaler de la « junk-food ». On le fait à toute allure. On ne savoure rien et pour cause, il n’y a rien à savourer.

On devine l’intrigue à la lecture du « pitch » ou dés les premières secondes de l’épisode, pour les esprits lents. On se doute que l’ « Ex » que l’héroïne va rencontrer à chaque fois n’est jamais le bon ; qu‘elle va s’en rendre compte à la fin.

Dans le pilote, elle s’aperçoit que le rocker est un tocard de 10ème zone. Elle n’est pas physionomiste, elle doit manquer de recul ou elle doit consulter un oculiste de toute urgence. Dés qu’il apparaît, on sait que c’est le cas. En dépit du fait que le personnage est un pendant masculin de l’héroïne.

La série est filmée sous le soleil de Californie, face a l’océan. Si vous aimez les filles en tenues légères, filiformes et pas trop mal foutues ; la série est pour vous. Vous pouvez aussi feuilleter le catalogue de la « Redoute ». C’est plus rapide et moins douloureux.

Je vais clore cette notule par une citation du moine Bodhidharma. Il a introduit le bouddhisme zen au Japon. "Un grand vide et rien de plus". La phrase est sortie de son contexte, mais elle sied à merveille pour définir le contenu (ou le manque de contenu) de « The Ex List » !