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Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 21 février 2009
La descente aux enfers continue pour le pauvre Jerry O'Connell (« Sliders »). Le voila embarqué dans une « shitcom » toute pourrie aux côtés d'acteurs également tout pourris.
« Carpoolers » n'était pas la série du siècle, mais « Do Not Disturb » est en dessous de tout. Jerry n'est pas le seul dans cette galère ; on retrouve aussi Robert Wagner (« L'Amour du Risque ») qui, lui aussi, a connu des jours meilleurs.
L'action est censée se dérouler dans un établissement new-yorkais haut de gamme, le « Inn », mais le hall de l’hôtel ressemble davantage à une cave humide. Quand on consulte le descriptif « Allociné » du show, on se dit qu’il y a eu méchamment tromperie sur la marchandise !
La Fox a commandé 13 épisodes de la série, 6 ont été tournés et 3 ont été diffusés. Je n'ai visionné que le pilote (d’ailleurs non diffusé) mais je crois que je ne vais pas prolonger mon séjour dans cet hôtel. L'insipide Jason Bateman (« Arrested Development », « Juno ») filme ce premier épisode tout pourri. Le pilote aborde le sujet de la diversité, notamment physique. Le manager, le séduisant et superficiel Neal (les rôles se suivent et se ressemblent pour Jerry), refuse que Molly, la standardiste obèse, n'officie dans le hall a côté de jolies filles filiformes en tenues d'écolières japonaises. Mais tous les personnages ont des préjugés, même la « Black » opulente qui tient tête à Neal. C’est vraiment pas gentil ! Cette approche faussement insolente ne sauve pas ce programme vraiment affligeant.
La série s’appelle « Do not Disturb » mais aurait très bien pu s’intituler « Do Not Watch » !
20 minutes ? Nan parce que l'épisode-pilote semblait durer le double! Si vous aimez ces comédies populacières, à l'humour sentant bon la merde de chien encore chaude, ces caricatures impensables, de la vulva... hum, non, vulgarité outrancière (dans les situations), vous serez servit. Vous savez, ces séries type Drew Carrey Show où vous mettez des mannequins et des obèses, genre essayez "subtilement" de jouer sur les différences, et que ces baleines à deux bosses sont normales, et ont de la répartie, ce genre de conneries, quoi. Au passage, cela ne ressemble même pas aux coulisses d'un hôtel, plutôt celle d'un bureau américain. Mêmes les américains bêtes à manger du foin s'en sont lassés, et ont écourtés l'aventure beaufisante, enterrant pour de bon cette série après 3 épisodes (moi-même n'ayant pas suffisamment l'esprit de sacrifice afin poursuivre au-delà du 1er épisode). Il paraît que ça porte bonheur du pied gauche...