Avis Adolescence - Page 12

Stephen Graham est simplement magistral …. Cette série apporte une nouvelle manière de filmer qui vous plonge au coeur de la scène …

Incroyablement juste et actuel. La prestation des acteurs est impeccable. L’épisode trois va vous retourner l’estomac, le quatre vous brisera le cœur.
Aurions nous pu faire mieux ? Cette question vous hantera.

Énorme déception! Un premier épisode prometteur puis plus rien 🫤
Des scènes d'une longueur interminable, un fait d'hiver parmis tant d'autre qui aurait pu être raconté en une seule petite heure au lieu de 4. On se dit qu'il y aura peut-être un rebondissements qui rendra cette affaire différente des autres mais non 😔 il ne se passe rien. Difficile de comprend l'engouement autour de cette série. Si ce n'est encore une fois beaucoup de moyen sur la com.

Pas terrible ... masculinité toxique , incel , bien trop jeune pour un gamin de 13 ans de connaître tout ça .. la mini serie est trop dirigé 4 épisodes trop long on tourne en rond bref ..

Je suis mitigé sur cette série.
Le premier épisode « plante le décor ». C’est ensuite que je trouve que cela se gâte.
J’ose espérer que la société anglaise telle qu’elle est représentée ne correspond pas à la réalité !
L’épisode 2 dans l’école : les classes sont un foutoir sans nom où les élèves font ce qu’ils veulent y compris des violences et les profs sont complètement résignés et incapables de réagir, subissant tout.
Les enquêteurs semblent s’excuser pour chaque question qu’ils posent, prenant indifféremment victimes, témoins ou auteurs avec des pincettes. Épisode 3 : avec la psychologue chargée de faire l’évaluation dans le centre éducatif fermé, là encore on a l’impression que la professionnelle n’est absolument pas à la hauteur de son boulot, se laissant complètement balader et impressionner par un gamin de 13 ans.
Dernier épisode : la famille. On en revient à du réalisme et de la crédibilité. Face à la réalité, des parents dépassés qui culpabilisent de ne pas avoir su faire ce qu’il fallait pour éviter ce drame.
Là encore, une porte s’ouvre sur une possibilité d’explication - l’éventuelle pédophilie du père - qui n’arrivera pas.
Au-delà il n’y a finalement aucune explication.

Adolescence : Un drame intense et poignant
Netflix frappe fort avec "Adolescence", une mini-série britannique qui explore avec justesse les tourments de l’adolescence. Entre pression sociale, famille et quête de vérité, elle offre un récit puissant et immersif.

Grâce à une réalisation audacieuse, la série plonge le spectateur au cœur de l’émotion, portée par des acteurs remarquables, notamment Owen Cooper et Stephen Graham. Saluée par la critique avec un score parfait sur Rotten Tomatoes, "Adolescence" est une œuvre émouvante et percutante, à ne pas manquer.

Génial. Émouvant, techniquement très impressionnant et surtout : du sens. Un sujet important, particulièrement aujourd'hui, qui questionne et qui fait du bien à notre société. Voilà ce que doit être le cinéma

Une série qui m'a bouleversé et que tous les parents devraient regarder. Un avertissement sur les méfaits de cette société, des réseaux, d'internet, du harcèlement, du mal être de cette adolescence et de l'impuissance des parents. Le fait de filmer en plan-séquence nous immerge encore plus avec cette famille, au bord de la détresse qui essaie tant bien que mal de se reconstruire après le drame qu'elle a vécu. Et pour ceux qui n'ont pas aimé ou pas compris la fin, je pense qu'ils n'ont tout simplement pas compris le message de cette série

Il existe bien des façons de raconter une histoire. Un récit nous conduit en effet pas à pas à une vérité. Le cinéma a l'habitude de cela. Les premiers films des frères Lumière nous éclaire sur cet art. Leur caméra fixe cadre une scène dans lequel évoluent des personnages durant une action de 50 secondes: durée alors obligée d'une bobine de pellicule d'alors. Par la suite, la caméra diversifie ses points de vue pour offrir aux spectateurs différents angles d'un même scénario bien plus étoffé. Dans Adolescence, la caméra ne montre pas, elle regarde, scrute, espionne au plus près les personnages, les piste, les devance, quitte à devenir inquisitrice. Elle veut savoir ce que chacun sait déjà dès les premières scènes, mais que, à l'instar du héros, sans doute par empathie, le spectateur lui-même dénie. Et c'est terrible le déni de la réalité. Plus vous la regarder en face, plus cette dernière vous échappe, comment en accepter la monstruosité? La réalité, c'est bien ça, le problème de l'adolescence et cette série nous le fait vivre, puis assumer mieux que par un long discours.

Une sacré claque. Un drame sur un fait divers malheureusement devenu banal au royaume uni d'homicide entre jeunes ados. Stephen Graham y est bouleversant ainsi que le jeune garçon d'une justesse dans son jeu impressionnant. A voir soyez prêts à encaisser !

Le jeu d’acteur et le plan séquence sont exceptionnels, par contre un peu long sur plusieurs scènes.

Une série coup de poing sur le harcèlement et les préjugés

Netflix frappe fort avec Adolescence, une mini-série intense qui explore les mécanismes du harcèlement et la facilité avec laquelle une société peut désigner un coupable sans preuve tangible. À travers une mise en scène immersive en plan-séquence et une narration volontairement ambiguë, la série interroge notre rapport au jugement, à la rumeur et aux biais qui façonnent notre perception des autres.

Un adolescent intelligent, trop intelligent ?

Au cœur de l’intrigue, on suit un adolescent accusé d’un acte grave, sans que les faits ne soient jamais véritablement prouvés. Ce personnage, brillamment interprété, se distingue par son intelligence aiguë et son regard acéré sur le monde qui l’entoure. Son esprit analytique et son comportement détaché le placent d’emblée dans une position inconfortable : il est perçu comme “différent”, et donc suspect. Cette suspicion grandit au fil des épisodes, alimentée par des jugements hâtifs et une société prompte à condamner ceux qui ne rentrent pas dans le moule.

Ce traitement du personnage rappelle les stéréotypes souvent associés aux HPI (Hauts Potentiels Intellectuels). Son intelligence devient une arme à double tranchant : elle lui permet de comprendre les rouages du harcèlement et de l’injustice qui le frappent, mais l’empêche paradoxalement de se défendre efficacement. Son calme et sa logique sont interprétés comme des signes de manipulation, renforçant l’idée que l’intellect peut être mal perçu lorsqu’il ne s’accompagne pas d’une expressivité émotionnelle attendue.

Une critique du tribunal social et médiatique

La série met en lumière un phénomène inquiétant : la rapidité avec laquelle une accusation peut se transformer en vérité collective. Sans preuve concrète, sans même chercher à comprendre l’individu, l’opinion publique se forme sur des impressions, des rumeurs, et des biais profondément ancrés. Adolescence joue habilement avec cette mécanique, forçant le spectateur à douter, à remettre en question ses propres jugements.

Les réseaux sociaux, omniprésents dans la série, amplifient cette dérive. Un regard, une phrase sortie de son contexte, un comportement jugé “bizarre”, et la machine s’emballe. Cette critique du tribunal médiatique est d’autant plus marquante qu’elle résonne avec des faits réels : combien de vies ont été brisées par des accusations sans fondement, par des procès populaires menés sur Internet plutôt que dans un cadre juridique ?

Une fin frustrante, mais percutante

Si la série captive par son intensité et son réalisme, elle frustre aussi par sa fin, volontairement laissée en suspens. En refusant d’offrir une vérité tranchée, Adolescence nous oblige à réfléchir par nous-mêmes, à peser le poids des perceptions et des jugements. Certains spectateurs pourront être déstabilisés par cette conclusion ouverte, mais elle sert parfaitement le propos de la série : dans une société où tout va trop vite, où l’on cherche à désigner un coupable avant de comprendre, avons-nous réellement accès à la vérité ?

Verdict : une série essentielle

Adolescence n’est pas une série confortable. Elle dérange, elle questionne, elle pousse à l’introspection. En mettant en scène un adolescent intelligent, marginalisé et mal compris, elle illustre brillamment comment la différence peut devenir un facteur de rejet. Elle critique aussi avec justesse la facilité avec laquelle la société, les médias et même les institutions condamnent sans preuve, influencés par des préjugés bien ancrés.

Si la fin peut laisser un goût amer, elle prolonge le débat bien après le visionnage. Une œuvre nécessaire, qui rappelle l’importance de la nuance et de la prudence dans un monde où l’emballement collectif peut être dévastateur.

Quelle claque ! Cette mini-série anglaise est un bijou, tant dans le fond que dans la forme, c'est véritablement bluffant.

Si le premier épisode surprend et vous amène à regarder les suivants, c'est vite une déception ! C'est lent, sans ressort, le 3eme est sur joué, peu crédible ! Il y avait une bonne idée de scénario, mais 4 épisodes pour ça ?

Bluffant sur la forme, déchirant sur le fond, on n’en ressort pas indemne. Des acteurs parfaits. Mention spéciale pour l’épisode 3 et sa tension maîtrisée de bout en bout. À voir absolument ! Meilleure série Netflix depuis un très long moment.