<I>Des ombres au dessus de la « Cité des Anges »… </I><br>
Entièrement vêtue de noir, tignasse hirsute et sombre, barbe et moustache à l’avenant, le protagoniste de « The Cleaner », ressemble à un démon.
En réalité, Williams Banks est un ange sans aile, un bon samaritain.
A la suite de graves problèmes de drogues qui ont failli lui couter sa famille, William passe un pacte avec Dieu. Si ce dernier lui accorde une seconde chance, il aidera ses prochains à se débarrasser de leurs addictions, quelles qu’elles soient. <br>
Williams est aidé dans sa tache par une équipe hétéroclite composée de membres des différentes communautés qui composent Los Angeles. Exit donc Mick, le meilleur ami de Williams, qui se suicide en se shootant (1er épisode). Son physique hispanisant était redondant avec celui du héros de la série. A la place, on fait entrer Darnell, un afro-américain à la stature impressionnante. <br>
Cette dualité, qui sous tend le personnage de William Banks (physique de « bad boy » / bonnes actions), on la retrouve notamment dans les éclairages de la série. Le contraste entre la luminosité inhérente à la Californie, sa philosophie « sea, sex and sun » et l’enfer des addictions se devait d’être saisissante. Une mention spéciale est donc à décerner au chef opérateur. Il a apporté une attention toute particulière à l’esthétique de l’image en dotant la série d’une ambiance si particulière. <br>
Avec le temps, on pouvait craindre que cette « drama » ne tombe dans une certaine routine et ne lasse un public terriblement sollicité par la qualité et la quantité des séries diffusées outre-Atlantique. Mais apparemment, la liste des démons intérieurs et des pêchés qui rongent l’homme nous fascinent et nécessitaient treize épisodes supplémentaires. Une seconde saison a donc été commandée et elle devrait être diffusée en 2009. <br>
Même si « The Cleaner » ne révolutionne pas le monde des séries TV, le show est suffisamment original et les personnages sont atta