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"Je m’appelle Samuel, j’ai 10 ans et j’ai un problème. Mais bon j’ai pas trop envie d’en parler. Bon en fait mon problème c’est que Basile a dit à la grande Julie que je l’aimais. Basile est trop chiant il aime trop se mêler de tout. Je le hais." Un journal intime des années 2000, tout en fausse naïveté, en animation 2d minimaliste, en musique et en émotions fortes.
21 épisodes
Diffusée à partir de : 11 mars 2024
1 photo
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Une série animée destinée aux adultes nés entre les années 1985 et 1995, c’était un pari risqué que la créatrice a réussi à remporter !
J’ai bien failli passer à côté de cette heure et demi pleine de nostalgie et d’humour, un moment hors du temps présent qui a fait remonter tant de souvenirs (mention spéciale à la BO et aux expressions de l’époque).
« Samuel » m’a littéralement replongée dans mes premières ...
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Incroyable je suis tombé amoureux de cette série drôle mature et surprenante. J'attend une prochaine saison avec impatiente. Je suis un homme de 18ans pour information. Cette série m'a fait du bien elle est à la fois plaisante à regarder et profonde dans les dialogues et faits de la vie d'un jeune homme qui cherche à se construire socialement.
Vinz1
"Samuel" est une série d'animation en noir et blanc formidable qui nous rappelle des pans de notre enfance et de notre adolescence avec un brin de nostalgie. Située entre "Ariol" et "Les cahiers d'Esther", cette saison 1 est pourvue d'un scénario bien fouillé qui nous sort parfois des scènes improbables car oniriques, de personnages bien brossés et d'une bande-son vraiment bien trouvée. C'est fou ce que chaque épisode arrive à raconter ...
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3 Critiques Spectateurs
Entre les pages du journal de Samuel, son récit prend forme et s'anime : le voici posé dans l'autocar avec ses copains et copines de classe, assis à côté de la grande Julie, tandis qu'éclôt le sentiment mi-joyeux, mi-douloureux, qui va occuper une si grande part de ses rêveries et réminiscences.
Samuel parle de sa voisine supervieille et des 50 chats sauvages qui habitent chez elle. Parfois, Samuel en retrouve écrasés sur le bord de la route, devant chez lui. Julie le trouve bizarre.
Julie invite Samuel à son anniversaire, ce qui le comble de joie. Le lieu de la fête : la piscine municipale. Mais lorsque Samuel s’y attend le moins, un drame survient.
Samuel trouve que le bœuf aux carottes fait puer toute sa maison. Il trouve également que Bérénice est une vraie peste. Bérénice, c’est une fille de sa classe qui est amoureuse de lui et qui donne des coups de poing aux gens qui ne l’aiment pas en retour.
Samuel et sa classe chantent "Un homme heureux" à la chorale du samedi. La maîtresse leur avait demandé d’apprendre simplement le premier couplet, mais Dimitri a évidemment appris le refrain, et demande à le chanter. Toute la classe est impressionnée. Julie aussi…
Comme un berger qui observe ses moutons, Bérénice contemple la récréation depuis son banc, seule, car elle n’a pas d’amis. Elle se sent alors puissante lorsqu’elle sort son classeur Diddl à la récréation, car c’est le plus beau de tous les classeurs de l’école.
Samuel raconte la fois où ils sont allés visiter un château avec la classe. C’était chiant car ils ne pouvaient s'asseoir sur rien pendant que le guide parlait. En plus, Julie et Dimitri jouaient les tourtereaux et Samuel a décidé de ne plus croire en l’amour.
La mamie de Corentin est morte. Samuel ne sait pas quoi dire à Corentin lorsqu’il revient à l’école car il n’a jamais eu quelqu’un de mort dans sa vie. Corentin semble ailleurs. Samuel lui propose alors un défi : courir très vite dans la descente de la mort, car il sait que Corentin est cap de tout.
Il pleut des sauts d'eau. La classe récite "Le corbeau et le renard". Julie ne connaît pas son texte. La cloche sonne l’heure de la récréation mais les enfants sont obligés de la passer sous le préau. Ou sous la pluie…
C’est presque l’été et les parents de Samuel commencent à organiser des boums dans le jardin. Un soir, Samuel se rend au spectacle de danse contemporaine de sa mère. Lors du 2e numéro, il aperçoit Julie sur scène.
C’est bon, c’est les vacances. À la rentrée, Samuel passe en sixième. Lui, il ira dans un collège public, mais d’autres entreront dans le privé. Il y en a que Samuel ne reverra plus. C’est comme s’ils étaient tous sur une banquise et qu’elle se divisait en deux. Sur sa banquise, il y a Samuel, Corentin, Dimitri, Bérénice et Julie.
Samuel est en vacances en Corrèze chez ses grands-parents et la France a perdu la Coupe du monde de football. Les cousins de Samuel sont grands, ils savent tout faire, ils boivent de la bière et ils grillent des saucisses au lac. Un soir, ils emmènent Samuel à une fête de village.
Samuel passe la fin des vacances à Marseille chez ses autres grands-parents. À la plage, un enfant le colle mais ils finissent par sympathiser. L’enfant, surnommé "le gibier" par ses camarades de classe, lui conseille de déclarer sa flamme à la fille qu’il aime.
Samuel est entré au collège et il n’aime pas. Il s’est fait cracher dessus par un troisième et tout le monde semble avoir changé : Corentin est un perturbateur, Bérénice passe son temps au CDI, Dimitri a embrassé une cinquième et Julie est encore plus belle.
Samuel en a marre de dire “salut journal” et se trouve banal et inintéressant. Il écrit alors une liste de choses à améliorer chez lui. Mais Bérénice lui vole sa liste.
Samuel rêve d’une grande dame au long cou qui le pourchasse. Il en parle à ses potes au QG de leur bande, c’est-à-dire la maison d’Anouar. Là-bas, tout le monde partage ses secrets. Samuel apprend que tous les garçons aiment Julie.
C’est la grève, il n’y a plus aucun bus qui circule. Samuel est obligé de marcher jusqu’à son collège. Il fait si froid et gris. Sur le chemin, il croise Bérénice. Sans réfléchir, Samuel lui propose de sécher ensemble la première heure de cours.
Samuel est très malade, il a 1 000 degrés de fièvre et sa mère l’oblige quand même à se rendre en classe. Ensuite, il y a une histoire de grande dame au long cou et de chat ratatiné par un bus scolaire.
Noël approche, les sixième construisent des cadeaux au fer à souder en cours de techno. Il est 17 heures, la cloche sonne et dehors il fait nuit noire. Samuel monte dans le bus et Julie s’assoit à côté de lui, comme avant.
Samuel et ses amis passent le mercredi après-midi chez Stéphane, sans adultes, libres. Stéphane habite dans une cité où les immeubles ont des noms de fleurs. Du dixième étage, Samuel aperçoit Bérénice et ses copines tout en bas de l’immeuble.
Deux mois se sont écoulés et les cheveux de Samuel ont poussé de façon invraisemblable. La neige de mars a recouvert la ville, c’est romantique jusqu’à ce que ça fonde. Il est temps d’écrire la dernière page de ce journal.