Il aurait été mieux de nommer cette série 'la Purge" plutôt que "La Cage".
Pour mieux comprendre, il faut regarder la série du même Franck Gastambide, "Validé" ultra promotionnée par Canal+ époque Covid. La saison une suffira.
On prend les mêmes et on recommence. Là où la série "Validé" traitait d'un "jeune rappeur qui monte malgré ses difficultés familiales et sociétales", on a dans "La Cage", un "jeune combattant qui monte malgré les difficultés familiales et sociétales". Oui ça se ressemble un peu.
Un copier/coller ne serait pas bon sans ses seconds rôles: On y retrouve, exactement comme dans la première série, le "jeune de cité passionné de MMA mais pas pratiquant car il mange trop de frites et est trop émotif, d'ailleurs des fois il pleure mais il est marrant et attachant" (Brahim bouhlel dans la première série, un acteur lambda mais très ressemblant et pas moins bon, ni meilleur, dans "La Cage").
Un "concurrent" de baston extrêmement et caricaturalement violent, comme d'ailleurs dans la première série "Validé", avec le concurrent rappeur jaloux et méchant.
Un "concurrent" en amour qui n'est décidemment pas un vrai pote et pousse le héros à la faute avant que le pot aux roses ne soient découvert (il leur faudra du temps, les coups à la tête ça n'ajoute pas des neurones, ça en détruit).
Une "mère" de type 8 Miles (de Eminem) dont le logement est systématiquement situé dans Paris même (le métro le vrai, les trajets en voiture dans la ceinture rouge de Paris, 18, 19, 20), mais qui est quand même un pavillon. On y boit de la 8*6, on y fume clope sur clope, on parie sans honte sur la défaite du gamin, avec une "maman' qui se tape un petit copain jeune, rock n'roll, tatoué et toxico... comme dans 8 miles.
Gastambide joue exactement le même rôle de manager MMA que de manager rap sans aucune nuance.
Les combats sont grotesques et jamais vus dans le MMA (sauf à combat truqué), les mises en situations délirantes.
Autant "Validé" saison une était pas mal. Autant ce navet, tourné comme une sitcom (toutes les scènes de "fans" qui regardent les combats dans un canapé, entourés de mecs bizarres ont manifestement été tournées en une journée, dans un seul studio, sans parfois prendre la peine de se changer alors que les combats se passent à intervalles mensuels).
La pseudo histoire de "love" ne prend pas.
Oui tout n'est que guillemets, car tout est raté, sauf peut-être la réalisation bien foutue.