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Ne vous laissez pas avoir par les critiques négatives, elles sont probablement émises par des personnes passées à côté de l'oeuvre (au vu des arguments avancés), peut-être un peu trop nourries à la série Netflix pour se faire embarquer par l'ambiance admirablement réussie de cette série qui a tout d'un cinéma construit, bien pensé, intelligent, bien dirigé, qui met avec brio en place l'ambiance lente et feutrée nécessaire à la réussite d'un thriller psychologique qui nous embarque à la lisière de la folie. Le jeu des acteurs est remarquable, avec en premier rôle un Nils Schneider taiseux mais qui dégage beaucoup. Les dialogues sont également souvent réussis et mettent en valeur des personnages secondaires bien incarnés. Si vous aimez le cinéma indépendant, foncez.
Très inspiré par le récit filmique à la David Lynch, tourné dans les décors de l'ancien bassin minier déserté par l'industrie charbonnière pour devenir lieu de nidification des populismes, cette Enquête d'autoinvestigation avec ses feed-backs sur une adolescence meurtrie par le harcèlement, les préjugés, le goût de la transgression et l'intense violence de cet âge-là, vaut aussi et surtout pour la problématique sociétale soulevée quant à la présentation/représentation des faits qu'elle pose. Sorte de Truman Show où se mêlent dé-réalité versus télé-réalité, mystifications, chasse à l'homme et chasse au scoop, au rythme de l'avidité de ce monde-spectacle dont le leitmotiv semble être moins fondé sur la quête de Vérité afin de Rendre Justice que sur le " show must go on " au sein d'une réalité constamment mise en scène et obviée, aussi insaisissable que ne le sont les personnages de l'intrigue, Axel Challe en étant tout à la fois la figure centrale et la dérobade, au même titre que sa supposée victime Lola Montès. Quand Niels Schneider, alias Adam, alias Corentin, s'écrie avant de succomber à la piqûre/sanction destinée à le calmer "C'est par Internet, ils savent Tout, ils peuvent tout fabriquer, inventer...", le récit filmique touche à son acmé ... Courtisane de Cirque, Cosmonaute de piste aux Etoiles, Mathématicienne hors pair,Potache phantasmée ou proie du Croquemitaine désigné, qui saura jamais quelle dépouille, quelle "victime" repose dans la sépulture du cimetière de Guerches-sur-Isoire, alias Lens, Oignies, Harnes, Méricourt...
Cette série dérange le confort du spectateur lambda c'est un fait mais questionne essentiellement la fabrication du Sens et l'Instruction organisée de la mise en crise sociétale par le tout puissant organe Médiatique. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que les critiques lui soient peu favorables. Cinéma d'initiés non pas mais cinéma qui dérange et interroge le conditionnement des cerveaux au travers du Média régnant, sans aucun doute! Bravo pour ce courage qui peut faire fuir tels investisseurs du PAF!
Cette série dérange le confort du spectateur lambda c'est un fait mais questionne essentiellement la fabrication du Sens et l'Instruction organisée de la mise en crise sociétale par le tout puissant organe Médiatique. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que les critiques lui soient peu favorables. Cinéma d'initiés non pas mais cinéma qui dérange et interroge le conditionnement des cerveaux au travers du Média régnant, sans aucun doute! Bravo pour ce courage qui peut faire fuir tels investisseurs du PAF!
Série médiocre où il ne se passe quasiment rien. Du saupoudrage de flash-back, du saupoudrage d'interviews, des scènes qui se succèdent sans réels liens (comme celle avec le japonais). Franchement, c'est très peu enthousiasmant. Quant au journaliste, en dehors d'être paumé, il ne dégage rien. Où sont les scénaristes qui ont du talent en France, parce que là, c'est désespérant ?
ferdinand75
Un scénario pas très crédible, beaucoup de lenteur dans le déroulé. Le soufflé retombe très vite, et il ne se passe pas grand choses. Les acteurs sont pourtant très bons , rien à dire de ce côté . Mais écriture trop rapide , trop bâclée, pour susciter l'intérêt.
Ça parle avec justesse des difficultés à guérir des blessures de l’enfance, du harcèlement scolaire et de ses conséquences. Mais cette mini-série décrite comme décalée, l’est vraiment trop. Trop de longueurs. Et on comprend très vite qu’à la fin on ne comprendra rien…
Cette série bourrée d'invraisemblances est une véritable catastrophe. J'ai laissé tomber après le deuxième épisode il m'était impossible de continuer. Niels Schneider très énervant dans son rôle a l'air d'un parfait abruti, complétement perdu, ne posant pas les bonnes questions, n'attendant pas les réponses. Pour les interviews il utilise tantôt son mobile, tantôt un misérable carnet...ou rien. Le summum du ridicule de ses interviews est celle de la mère de Lola qui fait son jogging en même temps. Et puis quelle différence entre le Niels Schneider enfant qui est un petit gringalet et celui adulte tout en muscles mesurant au moins 1m90. Ridicule également les scènes de vidéos avec son amant japonais.Enfin bref c'était trop pour moi !
Cet sans doute mieux que bien, mais je n'ai pas tout compris. Ce qui est intéressant c'est de voir que chaque personnage joue un vrai rôle avec un texte. Finalement, le personnage principal n'en dit pas autant. Une histoire sur le thème du retour sur les lieux de son enfance, retour sur les brimades, l'homosexualité, la petite ville du Nord de la France. Les rues sentent l'abandon, la désertion, la décrépitude.
4 épisodes pour çà ?!
Au 4e épisode l’on ne comprend plus rien.
La fin est nulle ; incohérent, et jeu d’acteurs étrange, comme la réalisation.
Au 4e épisode l’on ne comprend plus rien.
La fin est nulle ; incohérent, et jeu d’acteurs étrange, comme la réalisation.
Pour le suspens, pour l’originalité, pour Niels Schneider incroyable d’intensité et de profondeur, cette série est un moment très fort. Un incontournable.
On a 2 bons épisodes, le 3ème est un peu flou et on devine que la série prend une tournure très "Arte" : plans immobiles, contemplations interminables, scènes décousues, réactions disproportionnées ; pour finir sur un dernier épisode trop lent et trop léger. Les rôles sont intéressants et bien joués - sauf pour le coupable qu'on voit venir à 10km.
Une ambiance certes. mais Erwin Le Duc était beaucoup plus convaincant dans Perdrix. Le climat barré est ici un peu trop délayé dans le format sériel et ennuie malgré de beaux moments
Un journaliste de 40 ans retourne dans la ville de son enfance, une cité ouvrière du nord de la France, à l'occasion d'un fait divers. A 17 ans, il a quitté brutalement cette ville où il a souffert et aimé. Une mini série parfois loufoque, parfois paresseuse mais toujours attachante ; Niels Schneider en mode baroudeur rebelle, cheveux ras, tête cassée est épatant
Serie ambitieuse et intrigante mais qui l'est peut être trop ou pas assez pour être aboutie. L'esthétique est léchée, les partis-pris assumés, mais beaucoup de coquetteries ruinent un peu l'intrigue, qui s'égare en chemin, et n'est pas à la hauteur.
Soporifique et catastrophique...
Sans parler du dénouement !
Ne perdez pas 4h de votre vie pour ça :)
Sans parler du dénouement !
Ne perdez pas 4h de votre vie pour ça :)
Très décevant hélas alors que les acteurs sont bons habituellement, c’est poussif et on ne sent pas Nils Schneider inspiré par son rôle j’ai lâché au 4eme épisode