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Votre avis sur Little Bird ?

20 critiques spectateurs

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Critique de la série
4,0
Publiée le 25 mai 2024
Si l'intention des services canadiens de la protection de l'enfance a des intentions louables au départ, cela peut vite se transformer en monstruosité, comme ici, dans cette histoire inspirée de faits réels. Et le pire, c'est que cela perdure ! L'enquête est ridiculement hâtive et orchestrée sans prise en compte du traumatisme que génère ce qu'il faut appeler un rapt officiel d'enfants. La grande force de cette série, c'est l'émotion intense qu'elle génère car comment ne pas se mettre à la place des parents ou des enfants selon l'âge que l'on a. La seule critique que je fais concerne la réalisation ou plus exactement le montage avec d'incessants et courts va et vient entre le passé et le présent qui gâchent la fluidité du déroulement.
Critique de la série
4,5
Publiée le 28 mai 2024
Je suis très émue face à cette série qui retrace une histoire déconcertante touchant les Amérindiens du Canada. J'ai terminé le dernier épisode en pleurs, je suis une maman , tellement le sujet raconté m'a peiné et mise en colère.
Les acteurs de cette série sont exceptionnels et je remercie Hannah Moscovitch et Jennifer Podemsky de nous avoir sensibilisés à ces rafles inhumaines.
Vincie

1 critique

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Critique de la série
5,0
Publiée le 10 juillet 2023
Basée sur une histoire vraie, cette histoire m'a profondément émue. Difficile de croire que les services de protection de l'enfance aient oeuvré dans l'intérêt des enfants. Quelle violence et quel traumatisme engendré pour des générations de victimes. Car tout cela laisse des traces... Bravo aux acteurs, leur prestation est juste excellente!
Pagnolade

2 critiques

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Critique de la série
2,0
Publiée le 8 juin 2024
Lourd.
Le sujet est terrible, une honte absolue. Cette série raconte l'enlèvement officiel, pour des motifs futiles voire mensongers, d'enfants indiens à leur famille, puis leur placement dans de riches familles canadiennes, sans doute en mal d'enfants. Les conséquences pour ces petits, pour leurs parents sont évidemment épouvantables. Malheureusement, cette série tombe dans tous les travers qu'elle aurait dû éviter : c'est lourd, démonstratif, sans surprise, les clichés s'enchainent, les appels à l'émotion sont multiples mais rarement efficaces. La démarche est pourtant sincère, mais tout cela manque du recul et de la subtilité qui auraient rendu plus efficace la dénonciation de ces crimes atroces.
Critique de la série
3,0
Publiée le 2 juin 2024
C'est une série émouvante qui fait écho à d'autres histoires un peu similaires: cela se passe dans les années 60 au Canada, sous le prétexte de maltraitances ou autres, des enfants sont enlevés à leurs parents pour être placés en famille d'accueil et devenir de 'vrais' Canadiens. En effet ce sont des familles 'autochtones' qui vivent dans les réserves. Les réserves se dépeuplant, l'idée est donc de les faire disparaitre avec les gens qui y vivent. Il y a une ambiance dans cette série et on est toujours basculé entre les années 60 et les années 80 où une jeune femme fait des recherches sur sa famille biologique. La série est intéressante, un peu longue à mon goût et aurait pu être plus captivante. Mais elle est originale !
Critique de la série
3,0
Publiée le 27 mai 2024
Eu un doute au début d'une série à charge et manichéiste, bien que documentée à partir de faits réels. Effectivement, rien n'est dit sur le pourquoi de cette politique systématique. Elle a eu lieu, et en voici les conséquences.
Le rythme général est lent, il peut s'expliquer par le retour aux sources que chaque personnage doit accomplir, en particulier Bezhig ("la première des deux jumeaux")/Esther. Darla Contois, une nouvelle venue au cinéma, se révèle au cours des épisodes.
Cet aspect mis de côté, le propos est intéressant, et n'occulte pas l'immense difficulté, ni les démons à affronter, pour retrouver ses origines, et au final comment faire un choix, quand, au final, on se retrouve avec deux mamans. La série ne tranche pas, signe que l'on laisse ouvert pour une suite éventuelle.
Le parallèle avec les victimes de la shoah est un peu tiré par les cheveux, mais pourquoi pas.
Grosses voitures des années 60, motels défraichis, paysages à l'infini, il y a une ambiance, y compris dans la belle-famille juive.
TV -mai 24
Critique de la série
4,0
Publiée le 8 juin 2024
Un.peu long parfois mais cette série est à voir. A la fois émouvante et révoltante. Arracher des enfants à leur famille et briser ainsi des êtres de façon aussi organisée, cela s'appelle du racisme et le parallèle avec le calvaire vécu par les Juifs en Europe sous le nazisme n'est pas totalement fortuit.
Critique de la saison 1
4,5
Publiée le 25 mai 2024
Lent mais émouvant et éprouvant
Rien n’est épargné à ces « natives » à qui on vole leurs enfants spoiler: (et tue le père en passant)
pour les faire adopter rapidement à des « parents blancs » en mal d’enfants.
Rien ne nous est épargné non plus. Bien qu’avec une écriture léchée, des images magnifiques, une musique stylisée, on rentre de plus en plus en compassion avec cette sœur en recherche de sa fratrie
Les acteurs sont excellents de justesse. L’actrice principale, Darla Contois, d’une sobriété remarquable exprime toute la douleur de cette recherche mais aussi de la résilience possible de ces malheurs.
Cette mini-série, indispensable, fait découvrir cette politique d’assimilation forcée canadienne, taboue et méconnue par nous, qualifiée aujourd’hui de "génocide culturel".
Critique de la série
4,5
Publiée le 23 juin 2024
Une série captivante sur un thème que j'affectionne: la recherche de ses origines. C'est émouvant, c'est profond, l'actrice suscite immédiatement l'empathie et son personnage nous emporte avec elle sur les chemins de son enquête.
Je ne connaissais pas l'existence de cette politique qui consiste à enlever les enfants à leur parents, sans discernement et sans humanité. Rien n'est vraiment expliqué, le scénario se concentre plutôt sur les dommages collatéraux.
6 épisodes intenses, sans pathos ni complaisance, que je conseille vivement de regarder.
Critique de la série
4,0
Publiée le 1 août 2024
Écrite, réalisée et interprétée par des personnes majoritairement issues de la communauté autochtone, Little Bird aborde avec subtilité et force une période traumatique de l’histoire canadienne rarement représentée dans la fiction : la « rafle des années soixante », aussi connue en anglais sous le terme de « Sixties Scoop ». Construite sous la forme d’un voyage initiatique et politique, la série présente une galerie de personnages complexes hantés par leur passé et en quête de réparation.

https://www.lemagducine.fr/critiques-series/little-bird-serie-elle-maija-tailfeathers-avis-10069534/
Critique de la série
3,5
Publiée le 27 mai 2024
Tirée d'une histoire vraie dans les années 60 au Canada , cette série fait froid dans le dos. Retiré les enfants autochtones par les services sociaux et déraciné tout un peuple est insupportable . La série démontre bien les faits mais reste lente et l'actrice principale manque un peu de charisme . Mais cette mini-série mérite d'être vue .
Critique de la série
2,5
Publiée le 2 février 2025
https://www.editions-maia.com/livre/seriellement-votre-drai-pierric-9791042506483/

Au Canada, un « génocide culturel »

Bezhig et ses trois frères et sœurs vivent chichement au milieu des prairies fleuries de la réserve amérindienne de Long Pine, Canada. Dans cette bicoque exiguë qui ne possède ni eau courante ni toilettes intérieures, tous partagent l’unique lit familial. Mais qu’importe la vétusté des lieux : quand l’amour est là, le luxe est une denrée dispensable au bonheur. Dans ce cadre frustre mais sécurisant, la nature souriante se voit confiée la mission d'ouvrir ces enfants épanouis et soudés au vaste monde. Pour autant, cette harmonie manifeste se trouve sous la menace des autorités canadiennes qui, dans les années 1960, ont procédé à de multiples enlèvements d’enfants amérindiens. « La loi sur les Indiens », en vigueur dès 1876, visait à éradiquer « la culture des Premières Nations et à promouvoir l’assimilation de leurs membres dans la société eurocanadienne¹». S’en est suivie des politiques discriminantes qui ont contribué à précariser une population autochtone souvent parquée dans des réserves. Leur mise à l’écart de toute activité économique ayant réduit ces communautés à une pauvreté endémique, le gouvernement a alors octroyé le droit aux provinces de retirer les enfants à leurs parents et de les placer en famille d’accueil afin d’assurer leur éducation et de favoriser leur « intégration ». Ce choix politique, certes peu coûteux mais profondément inhumain, conduira à ce qu’on appelle désormais « la rafle des années 60 » mais qui s’étend en réalité jusque dans les années 90. Durant cette période, « des études (...)récentes suggèrent que plus de 20 000 enfants des Premières Nations, des Métis et des Inuits ont été enlevés de leur foyer¹». Les enfants… C’est en influant sur leur éducation que tombent dans l’oubli les fondements d’une culture et d’une Histoire. Ce n’est donc pas un hasard si, depuis la création des « pensionnats indiens » en 1880, plus de 150 000 d’entre eux avaient auparavant connu les affres de ces déracinements brutaux dans le seul but de leur prodiguer un enseignement catholique².

Le chemin d’Esther

Alors, quand la mère de Bezhig voit s’approcher une voiture de police, elle tremble. Et s’il s’agit en premier lieu d’une fausse alerte, il suffit qu’un malencontreux caillou heurte le pare-brise du véhicule pour que « Little Bird », son doux surnom, se trouve brutalement confrontée au sort réservé à de trop nombreuses familles amérindiennes. Après un examen sommaire des lieux, on lui retire trois de ses enfants en aussi peu de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Bien sûr, on est révolté par la situation. On la voit courir, hurler, supplier mais on se doute que rien ne pourra influer sur le cours des événements. Les policiers sont trop méchants comme en témoigne le tabassage gratuit qu’ils infligent à son mari ; l’assistante sociale, trop insensible et procédurière. De tout cela, celle qui s’appelait autrefois Bezhig n’a gardé que des souvenirs diffus. Elle était tellement petite à l’époque… 18 ans après son adoption au sein d’une famille juive aimante, elle se nomme Esther et pense avant tout à organiser son futur mariage. Pourtant, qu’une phrase assassine vienne faire écho à ses origines et à sa place présumée dans un milieu où un homme juif se doit d’épouser une femme de la même confession religieuse, et la voilà qui se met en tête de partir à la recherche de ses frères et sœurs biologiques dont elle a totalement perdu la trace. Dès lors, ses investigations l’amèneront à prendre conscience de l’atrocité du drame qui a ébranlé son parcours et dont ses proches portent encore les stigmates.

Un traitement trop peu subtil

Et c’est peu dire que les conséquences sur la santé mentale et affective de ceux qui ont vécu ce traumatisme dans leur chair sont légions. On peut en effet lire que « les effets à long terme de la rafle des années soixante sur les adoptés devenus adultes sont considérables, allant de la perte de l’identité culturelle à une faible estime de soi en passant par des sentiments de honte, de solitude et de confusion.¹ » Par ailleurs, « certains adoptés ont signalé avoir été victimes d’abus d’ordre sexuel, physique et autre¹ ». Cela fait beaucoup… Or, la quête d’Esther semble un moyen pour Hannah Moscovitch et Jennifer Podemski de nous passer en revue la plupart de ces répercussions. C’est louable mais rapidement, on ressent comme une volonté d’ajouter du dramatique à des parcours de vie qui le sont déjà bien assez comme cela. On a en effet le droit aux abus sexuels, à l’overdose, à la mort par coups et blessures... Or, le cerveau est ainsi fait qu’il tend à rejeter les émotions qu’on cherche à lui imposer. Ainsi, sans minimiser la portée catastrophique de faits historiques avérés, on est en droit de sentir pris en otage par une narration qui n’hésite pas à recourir aux larmes pour convoquer notre empathie et soulever notre indignation. Et comme si ce cela ne suffisait pas, certains artifices de mise en scène semblent avoir été conçus dans le seul but d’appuyer lourdement sur cette corde sensible. Ainsi, aux situations tragiques qui nous sont exposées s’opposent les souvenirs d’une enfance d’où émane un sentiment de liberté sans limite : une frêle silhouette parcourant une prairie fleurie, un papillon sur un doigt gracile ou les mains d’une mère sans visage étendant le linge flottant au vent… Le tout filmé au ralenti et baigné par un soleil du soir apaisant. Au présent la grisaille des destins tragiques auxquels Esther se trouve confrontée ;au passé la lumière de l’innocence et de la légèreté. En lieu et place du sentiment de révolte légitime que l’on aurait souhaité éprouver, c’est l’agacement qui finit malheureusement par l’emporter.

Des relations justement dépeintes

Une fois acté le fait que la série a succombé au piège tendu par un sujet aussi douloureux, on finit par passer outre le misérabilisme de son traitement pour se concentrer sur la teneur des relations qu’Esther cherche à renouer avec les membres de cette fratrie disloquée. Et sur ce plan, fort heureusement, « Little Bird » se montre bien plus délicate. Portés par des acteurs irréprochables, les dialogues, d’une grande justesse,se distinguent par leur simplicité. Il apparaît rapidement comme une évidence qu’après tant d’années de séparation et des parcours de vie disparates, aucune parole ne détient le pouvoir de réparer ce qui a été brisé. A défaut de posséder cette histoire commune sur laquelle se fondent la plupart des liens familiaux, il leur est en revanche possible de partager une partie de bowling ou la chaleur réconfortante d’un feu de camp. Par ailleurs, si la série pointe du doigt la responsabilité des familles d’accueil qui, à leur manière, ont participé au « génocide culturel » mené par les gouvernements canadiens successifs, elle fait preuve également d’une intelligente mansuétude à leur égard, leur accordant le bénéfice du doute quant au fait qu’elles ne mesuraient pas forcément la portée de leur « bonne action ». Et si Golda, la mère adoptive d’Esther, finit par accepter que sa fille l’abandonne momentanément pour se consacrer pleinement à sa quête identitaire, c’est qu’en tant que descendante de Juifs morts durant la guerre, elle « ne sait pas ce que c’est que de retrouver sa famille ». De fait, les auteurs font le choix d’établir un parallèle entre la Shoah et le sort réservé au peuple amérindien. Libre à chacun de mesurer la pertinence de cet audacieux rapprochement mais si Jennifer Podemski se l’est autorisée, c’est sans doute qu’il fait écho à sa propre histoire. Avec un père juif et une mère amérindienne, elle a en effet eu à supporter, à comparer, à ressentir les répercussions des actes innommables dont ses aïeux ont été victimes.

Qu’y a-t-il ailleurs ?

De par son sujet, « Little Bird » peut donc être considérée comme une série d’intérêt public. Pourtant, au moment de juger l’œuvre en elle-même, il paraît difficile d’oublier à quel point celle-ci s’est servie de son propos pour jouer avec nos émotions, usant de procédés de mise en scène parfois grossiers. Pour cette raison, pour peu que l’on s’intéresse au sort du peuple amérindien, on lui préférera les deux formidables premières saisons de « Reservation dogs »³. La thématique de cette série est certes moins percutante puisqu’elle se contente de narrer le quotidien de quatre adolescents dans une petite bourgade au sein d’une réserve américaine. Toutefois, elle dresse un portrait sensible et attachant de la communauté qu’elle dépeint. En d’autres termes, alors que « Little Bird » nous force à l’accompagner, « Reservation dogs »se contente de nous prendre par la main et de nous inviter à la suivre. Ce qui fait toute la différence.

1 : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sixties-scoop

2 : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/residential-schools

3 : Malheureusement, la dernière et troisième saison n’est pas à la hauteur des précédentes.
Critique de la série
4,0
Publiée le 7 juillet 2024
Je n'ai vu que le 1er épisode mais je suis déjà happé par la série, dont l'histoire est très touchante.

Je suis aussi choqué de voir que le point de départ historique (“la rafle des années 1960", que je découvre) n'est pas très loin du système décrit dans la série "La servante écarlate", série dystopique qui donc n'est pas si éloignée de la réalité occidentale en 1960 !!! Très perturbant.

Vite, vite, je cours regarder la suite !
Rocco

3 critiques

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Critique de la série
4,5
Publiée le 21 mai 2024
Découvert par hasard, j’ai regardé la série d’une seule traite.
La série m’a permis d’apprendre un aspect de l’histoire amérindienne et des effets de la colonisation.
La série est très émouvante. Les acteurs jouent bien.
Alatre

1 abonné 1 critique

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Critique de la série
5,0
Publiée le 13 juillet 2024
Attention chef d’œuvre ! Une grande série, d’une humanité universelle, qui nous ouvre les yeux sur une terrible injustice, reflet d’une dramatique réalité du monde. Une série indispensable, écrite et réalisée avec une très grande pudeur, capable de libérer les émotions les plus intimes.