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Votre avis sur Killer Sally : Meurtre sous stéroïdes ?
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J'ai adoré cette mini série documentaire parce que je connais et apprécie le monde du bodybuilding féminin. La protagoniste, Sally Mc Neil ne m'était pas inconnue depuis une trentaine d'années mais j'ignorais les détails de son histoire et surtout la longueur de sa peine alors que c'était une victime, femme battue. Si vous êtes passionné de femmes musclés et de lutte avec elles (ah les fantasmes) vous serez intéressé mais c'est surtout un film sur les femmes battues et le côté implacable de la justice américaine en certaines circonstances. A mettre en parallèle avec l'affaire Jacqueline Sauvage que nous avons connue en France. Le docu est bien fait donc ceux qui ne sont pas attirés a priori par le sujet peuvent s'y intéresser.
Plutôt intéressant surtout dans un domaine que l'on ne voit pas souvent en format documentaire et faits divers. Il nous pose d'ailleurs une question tout au long et c'est assez difficile d'y répondre. J'ai bien aimé l'histoire et les témoignages mais pour moi ça manque un peu de mystère et de fond / forme. Le rythme est soutenu mais on tourne vite en rond, du coup je pense que deux épisodes auraient pu suffire au lieu de trois. C'est une production correcte mais rien d' extraordinaire non plus. 11/20.
Le documentaire Killer Sally cherche à faire de Sally McNeil une victime de violences conjugales, mais le traitement est déséquilibré. En minimisant des faits cruciaux, comme les deux coups de feu tirés avec une pause entre eux, et en négligeant les arguments de l'accusation, il édulcore sa responsabilité dans le meurtre de son mari, Ray McNeil.
Ray est dépeint presque uniquement comme un homme violent, sans nuance ni véritable exploration de sa personnalité, ce qui biaise le récit. De plus, en glorifiant certains aspects de Sally, comme son rôle de mère ou sa carrière, le documentaire semble chercher à excuser ses actes plutôt qu’à les expliquer.
En choisissant une approche trop orientée, Killer Sally échoue à offrir une vision équilibrée d’une tragédie complexe.
Ray est dépeint presque uniquement comme un homme violent, sans nuance ni véritable exploration de sa personnalité, ce qui biaise le récit. De plus, en glorifiant certains aspects de Sally, comme son rôle de mère ou sa carrière, le documentaire semble chercher à excuser ses actes plutôt qu’à les expliquer.
En choisissant une approche trop orientée, Killer Sally échoue à offrir une vision équilibrée d’une tragédie complexe.