Les images d'archives, et les différentes perspectives sur le festival et son déroulement (les organisateurs, comme les "petites mains", les journalistes ou les participants) sont intéressants, cependant ce "documentaire" ne raconte pas, il accuse et sous-entend, créant des hypothèse farfelues affirmées presque comme une vérité absolue 20 ans plus tard, à partir de ce constat, autant partir sur une fiction directement. Autre point noir, mais banal en 2022, c'est la rebelotte constante du problème (aussi affirmé comme une vérité absolue) de l'homme blanc. En écoutant certains intervenants, tout est la faute des hommes blancs et jeunes qui se comporteraient absolument TOUS comme des animaux, violent, volent, pillent, détruisent, attouchent les femmes etc. Une manière très simpliste, très raciste et trop facile de résumer le fiasco total de cet évènement, il fallait là plus blâmer la nature humaine en général, le manque de sécurité et la probabilité faramineuse que sur 250.000 personnes au festival, il y en ait quelques unes de déviantes. Quand vous mettez 250.000 jeunes de tout horizon dans un fourneau, où on leur extorquent leur argent pendant 3 jours pour "vivre", sans surveillance et avec beaucoup, beaucoup de drogues et alcool, il faut réfléchir un peu plus sur la cause des problème, plutôt que chercher à tout prix à faire le lien entre un festival qui s'est passé il y a 20 ans, et l'éternel et redondant mouvement "Me Too", ciblant encore une fois le mâle "dominant" blanc comme coupable de tous les mœurs du monde, ça devient fatiguant de se sentir visé même quand on regarde un petit documentaire censé être tranquille sur un festival de musique. .