Agathe, qui achève une thèse sur les sociétés sécrètes, apprend qu'une autre Agathe lui ressemblant en tout point, a été assassinée.
On retrouve dans ces deux épisodes les qualités des séries françaises: bons acteurs, personnages bien typés, belles photos, ici de Paris, réalisation de qualité. Le scénario n'est pas sans reproche, mais par rapport aux coquecigrues habituelles dès que l'on aborde le domaine du fantastique, c'est Byzance (ou plutôt Akhenaton). L'histoire, à la jonction du fantastique et de l'énigme policière, a suffisamment de rebondissements pour ne pas être ennuyeuse, la société secrète d'Hathor est mystérieuse et inquiétante à souhait, les souvenirs d'enfance de l'héroïne sont émouvants, l'évolution de ses rapports avec le policier est crédible, et le jeu de piste permettant de mieux connaitre l'histoire de la capitale n'est pas non plus sans intérêt.
On peut regretter certaines longueurs, le côté cours d'égyptologie, fastidieux, et peut-être sujet à caution, et les nombreux stéréotypes qui parcourent cette création, mais l'ensemble est réussi et se regarde avec plaisir.