Avis Tour de France : Au coeur du peloton

En s'attardant sur les stratégies des équipes et leurs objectifs de remporter le maillot ou certaines étapes, en faisant évoluer leurs stratégies ou leurs leaders, cette deuxième saison tend toujours à être plus passionnante que le tour lui même, malgré la qualité déjà énorme de cette saison 2023. Mieux qu'un résumé du parcours ou que la dernière Highlight qui en résume ses plus beaux atouts, Netflix, toujours avec autant de discrétion sur l'édition, capte l'essentiel, en embarquée dans les voitures teams ou Radio Course, en interview ou dans les bus équipes et autres salles de massages; On franchis parfois même le cercle privé de certains coureurs. C'est encore un passionnant documentaire qui tient toutes ses promesses.

Toujours aussi bien documenté, même si au final, quand on est passionné de cyclisme, on n'apprend pas grand chose sur les coulisses. C'est intéressant cependant de voir les réactions des champions ! Super série. Une 3ème Netflix ?!

Très belle série reportage qui nous fait découvrir certaines personnalités du peloton professionnel. Je pense que c'est une série faite pour les fans de vélo. Et enfin certains aspects sont quand même traités de manière superficiel. Mais sinon très sympa !

Très bon documentaire qui décrit parfaitement le Tour de France entre les sacrifices des coureurs, la cohésion dans les équipes et l'atmosphère hors norme avec cette ambiance incroyable.
Beaucoup d'émotions, petit bémol sur le spoiler: focus sur certaines équipes en particulier et pas d'autres : on n'a même pas entendu parler de l'équipe a Pogacar (UAE Emirates) alors que des équipes comme Jumbo Visma ou encore Groupama FDJ sont trop abordés.

On verra si la roue tourne pour la saison 2... Mais très bonne série !

De belles images et quelques portraits touchants. Néanmoins, il est très compliqué d'apprécier pleinement cette série lorsque l'on connaît déjà bien le milieu du cyclisme. L'enchaînement non chronologique des images d'une même étape est très frustrant - exemple : vous voyez une image d'un coureur dans le second col de l'étape, puis dans le col final et enfin, nous revenons aux images du 2nd col. Cela peut paraître anecdotique mais je vous assure que c'est perturbant :) Peut-être ne suis-je tout simplement pas la cible de la production. Malgré tout et malgré ces désagréments, je continue de regarder jusqu'au bout.

Tellement immersif. Tellement dans les secrets du Tour. Vous allez participer au Tour de France. Dans les bus d'équipe, dans les voitures de Direction....

Je ne connaissais pas grand chose au cyclisme et ce à quoi sont confrontés les coureurs en termes de risques, peurs, souffrance, enjeux d’équipe et dépassement de soi. Superbe série.

Destiné avant tout à un large public, cette série a pour but d’expliquer toutes les subtilités du cyclisme, un sport individuel qui se court en équipe et de montre toute l’importance de l’aspect tactique, physique et mental.
Avec l’intervention de divers protagonistes, notamment l’ancien coureur français, Steve Chainel, mais aussi des coureus (Fabio Jakobsen, Jasper Philipsen, Jonas Vingegaard, Geraint Thomas…) ou des directeurs sportifs comme le bouillant Marc Madiot de la FDJ, la série produite par les équipes de Box To Box Films s’adresse à la fois au néophyte comme au fin connaisseur du monde du cyclisme, avec bien sûr des images inédites, filmée depuis l’intérieur du peloton, grâce a des caméras fixées notamment sur les vélos ou dans les voitures des suiveurs.

Pour raconter le Tour 2023, les producteurs ont décidé, plutôt que de raconter la course étape par étape, de se focaliser sur quelques coureurs (stars montantes, sprinters et grimpeurs) mais aussi sur quelques équipes (Jumbo-Vsma, EF Education-EasyPost, Groupama-FDJ, Ineos Grenadiers…) et de montrer comment tout ce petit monde vit la course intensément durant trois semaines, entre malheurs (chutes, abandons…), et joies intenses lors de victoires d’étapes principalement.



Comme toujours dans les docus sportifs proposés par Netflix, le rythme est intense, l’action omniprésente, le montage serré, les images spectaculaires, mais également de moments d’émotion où l’on voit coureurs est directeurs sportifs fondre en larmes lors de moments cruciaux de la compétition. Ajoutez à cela une musique assez anxiogène qui vient souligner les images pour un événement raconté presque comme un thriller, une course pleine de stress, de rebondissements et de dangers.

Un scénario en huit parties d’une redoutable efficacité, qui n’hésite pas à jouer sur l’ultra-dramatisation (beaucoup d’images de chutes), quitte à agacer certains protagonistes comme Wout van Aert qui a émis quelques réserves quant au choix des images tournées par Netflix, insinuant des tensions entre lui et son leader d’équipe à la Jumbo, le Danois, Jonas Vingegaard.

Que l’on soit fan absolu de vélo ou simple amateur, cette série se regardera avec énormément de plaisir, on se laissera happer par le spectacle, par la vitesse, les joies et les malheurs, le charisme des coureurs et bien sûr par la beauté des paysages.

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Vraiment bonne série pour tous les passionnés de cyclisme et pourquoi pas ceux qui voudraient découvrir cet univers, ces gladiateurs des temps modernes. Beaucoup d'émotions, on apprend à connaître certains coureurs. Superbes images, musique entraînante. On en redemande

En s'attardant sur les stratégies des équipes et leur objectif de remporter des étapes, cette première saison Au Cœur Du Peloton tend à être plus passionnante que le tour lui même. Mieux qu'un résumé du parcours 2022 ou la dernière Highlight qui en résume ses plus beaux atouts, Netflix avec beaucoup de discrétion sur cette édition, capte l'essentiel, en embarquée dans les voitures teams ou Radio Course, en interview ou en rewind dans la phase de préparation de certains coureurs avant tour, c'est un passionnant documentaire qui tient toutes ses promesses.

En s'attardant sur les stratégies des équipes et leur objectif de remporter des étapes, cette première saison Au Cœur Du Peloton tend à être plus passionnante que le tour lui même. Mieux qu'un résumé du parcours 2022 ou la dernière Highlight qui en résume ses plus beaux atouts, Netflix avec beaucoup de discrétion sur cette édition, capte l'essentiel, en embarquée dans les voitures teams ou Radio Course, en interview ou en rewind dans la phase de préparation de certains coureurs avant tour, c'est un passionnant documentaire qui tient toutes ses promesses.

Le documentaire nous fait vivre "de l'intérieur" de très grands moments de sport souvent uniques dans une carrière. Netflix, avec son savoir faire, met les moyens pour y parvenir.

spoiler: C'est l'histoire d'une série qui nous montre ce que l'on préssentait sur les cyclistes : ce sont d'extraordinaires comédiens.


- Cette critique contient des spoilers -

Dans les années 90/2000 on voyait les sportifs exceller dans leur pratique. Beaucoup moins parler de leur job, de leur gamin ou leurs chèvres (véridique) et encore moins donner leur avis sur tout et n'importe quoi. On s'en portait pas plus mal.

Mais aujourd'hui le cyclisme va mal : le nombre de licenciés baissent et les téléspectateurs devant France 2 sont de plus en plus âgés. Alors France TV s'associe à Netflix. Ils produisent un documentaire au cœur des coulisses du Tour et l'appelle "Tour de France - Au coeur du peloton", c'est plus vendeur

Le Tour 2022 n'y est pas raconté par étape mais par thématique. Le réalisateur se focalise sur certaines équipes (Jumbo-Visma, EF Education-EasyPost, Groupama-FDJ, Ineos Grenadiers…) et s'attarde sur quelques coureurs à l'histoire parfois incroyable : le miraculé Jakobsen ("j'ai perdu 10 dents et récolté 130 points de suture"), Japsen dit "Disaster", la star montante (spécialiste de la descente) Tom Pidcock ou le français Thomas Gaudu.
Le documentaire consacre le poids décisif des oreillettes et des consignes données en direct par les directeurs sportifs. Les coureurs sont ainsi à la fois beaucoup plus informés sur tout ce qui se passe lors de la course mais aussi beaucoup moins libres de leurs actions qu'on ne l'imagine. Cela se traduit aussi dans des briefs d'avant étape très directifs ou l'adaptation de la tactique en temps réels aux imprévus (Vinegegaard chute, immédiatement le manager impose à 3 coureurs de s'arrêter l'attendre) qui reflète moins de volonté individuelle que de choix stratégiques d'équipes, par exemple conserver Tom Pidcock près de Geraint Thomas pour lui assurer le podium final ou s'échapper et tenter la victoire d'étape. On assiste aussi à d'inspirants briefs avec un Marc Madiot flamboyant et d'étonnantes conversations dans les bus (entre l'effacé Vingegaard et la superstar Wan der Wart). On ressent aussi bien, notamment via les caméras embarquées, l'immersion lors des courses (les descentes à 110km/h, les arrivées à bout souffle) et l'émotion des coureurs et staffs lors des victoires... et des défaites. Le documentaire montre aussi bien ce qu'est souffrir sur un vélo. C'est l'essentiel

Malheureusement "Au coeur du Peloton" est surtout frustrant. D'abord parce qu'on rappelle des principes de base : différence entre sprinteurs et grimpeurs, importance des étapes de montagne pour le classement général, fonctionnement d'un contre la montre... Ce sont des évidences pour n'importe qui ayant déjà vu une course cycliste et j'imagine mal un néophyte choisir de s'infliger 6 heures d'un documentaire appelé Tour De France.

Aussi, le documentaire est monté comme un scénario en huit parties et n'hésite pas à "créer des histoires qui n'existe pas" selon Wout van Aert qui a qualifié le documentaire de "honte". Faut dire que le montage montrant une rivalité entre lui et Vingegaard parait très caricatural à l'écran. Le choix de monter les épisodes par thématique résulte en une chronologie étrange avec des aller-retour entre étapes peu compréhensibles. Le reportage fait aussi dans l'ultra-dramatisation systématique, c'est rapidement insupportable et renforcé par une musique larmoyante ou épique qui a toujours chez moi un effet de rejet. On n'impose pas ce qu'il doit sentir au spectateur. Le doc reste aussi très en surface et surjoue l'aspect collectif de ce sport, oubliant qu'in fine des vainqueurs du Tour de France ont gagné sans équipe, se contentant de suivre des adversaires puis de finir fort, seul.

Un mot aussi sur Stève Chainel dont on se demande pourquoi il a accepté le rôle du bouffon. Avant les documentaires délivraient en voix-off, des infos. Ici son rôle est, en gros plan, d'exposer des évidences et des éléments de story telling forcés en sur-jouant l'émotion comme un Youtuber de 13ans. C'est pénible.

Enfin, cette pub de 6 heures qui prétend présenter tactique et stratégie menant à la victoire élude son principal composant : le dopage. Les usages abusif d’autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) ne sont même pas évoqués malgré leur impact significatifs sur les performances. Quant au fait que depuis 1968, 35% des coureurs du tour de France et 82% (!) des vainqueurs ont été épinglés pour dopage, pas un mot. Au-delà de dénoncer les tricheurs, cet enjeu est passionnant et bénéficie de travaux scientifiques solides qui pose notamment la question de la difficulté de définir ce qu'est une pratique dopante (cf. "Appropriation progressive de la culture du dopage dans le cyclisme" Lentillon-Kaestner & Brissonneau 2009).

Au final, un documentaire pour le spectacle et la beauté des paysages qui ne ravira que ceux qui refusaient déjà d'ouvrir les yeux sur le fait que le Tour de France starifie des dopés.
Que Jalabert, un tricheur dopé à l'EPO soit payé avec nos impôts et ai été célébré par le Tour en lui consacrant une "Montée Jalabert" tout en assurant (sans rire) que leur priorité est d'avoir "un tour propre" est une autre preuve qu'organisation comme Netflix se foutent bien de notre geu...

Très belle série reportage qui nous fait découvrir certaines personnalités du peloton professionnel. Je pense que c'est une série faite pour les fans de vélo. Et enfin certains aspects sont quand même traités de manière superficiel. Mais sinon très sympa !

Etant donné que l’on est dans un doc scénarisé avec des rivalités stupides et mièvres, il ne manque plus que des néons sous les vélos et on est dans un délire genre Fast and Furious. Cependant, il est vrai qu’il y a un point commun entre le Tour de France et Fast and Furious: Les bikinis ficelles sur le bord des routes.