On suit 2 jeunes femmes (20 ans) qui se croisent dans un train pour Tokyo, elles montent à la capitale pour réaliser leurs rêves mais également retrouver leur amour perdu, et se prénomment toutes les deux Nana. Leur destin semble s'entremêler de manière inexorable, et elles s'attachent fortement l'une à l'autre.
On suit donc la vie quotidienne de deux jeunes femmes aux personnalités diamétralement opposées : l'une est une fille tout ce qu'il y a de plus banale, un peu cruche sur les bords mais avec un bon fond. La seconde est la chanteuse d'un groupe de punk-rock et souhaite connaître la célébrité et devenir pro.
On ne nous épargnera pas les hauts et les bas de ces personnages, leurs immanquables histoires d'amour à tiroirs, leur réussites et échecs professionnels.
Je dois avouer ne pas avoir compris un tel engouement pour ce très ordinaire shojo sur le fond des plus stéréotypés, avec une mise en scène plate, une histoire d'une longueur tuante (j'ai souvent décroché) dont le scénario est anormalement étirée sur 48 épisodes, alors que 26 auraient largement fait l'affaire...
D'autant plus que le metteur en scène n'aborde pas vraiment l'univers punk, on sent que, encore une fois, on met de côté la force du sujet, pour nous abreuver de sentimentalisme à l'eau de rose, de larmoyant à n'en plus finir, c'est ce qui est le plus saoulant dans la série.
À découvrir par curiosité si vous en avez le temps et surtout si vous êtes armés de patience et de courage !