Contrairement à ce que j'ai pu lire ailleurs, "The patient" n'a strictement rien à voir avec les séries traitant de "serial killer", ou même de psychothérapie.
Je n'ai suis pas non plus trouvé que le début était mieux que la suite, c'est tout le contraire.
Dans le sens où ça commence comme quelque chose qui risquerait de se perdre en clichés et en stéréotypes, alors qu'au fil des épisodes apparaît une trame, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui sait emprunter ses propres chemins pour en faire une mini série à rebondissements pas forcément attendus.
Rebondissements peu être trop rares pour maintenir en haleine, d'où ma note un peu faiblarde.
Les deux acteurs sont très bons, comme d'habitude, et les personnages qu'ils campent, sans être des modèles d'inspiration pour les futurs scénaristes, sont suffisamment travaillés pour que l'histoire ne tourne pas en boucle, et que l'on comprenne progressivement ce qui les unit, au delà de l'axe narratif principal qui n'a rien de très original ou d'extraordinaire.
Et c'est donc les nuances de ces deux êtres en souffrance qui rendent surtout "The patient" agréable à regarder.
Avec quelques audaces supplémentaires, ça aurait atteint le 3,5/5. Et avec une réalisation moins passe partout, probablement le 4/5.
Une série à voir au calme, pour deux soirs tranquilles, pour peu que le pitch fasse envie.