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Marie Reclou
1 critique
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Critique de la série
5,0
Publiée le 14 octobre 2023
Du génie ! Les clins d’œil, les histoires, les items, les titres d’épisodes, Prospero, Fortunato, tout représente les nouvelles d’Edgar Allan poe, biensur sans être la copie conforme et heureusement ! Je comprends que ceux qui en connaissent pas Poe n’aiment pas… c’est un splendide hommage à la folie, au macabre et au paranormal. Bravo !
Bonne série qui dépeint les vices de la société et des lobbies. Nous suivons chacun des personnages jusqu'à leur spoiler: mort . spoiler: Il n'y a cependant que la mise en scène de celle-ci qui peut paraître quelques fois horrifique . Nous sommes surpris 1/2 fois par épisode, ce qui ne permet pas, selon moi, de classifier pleinement La chute de la maison Usher dans la catégorie "épouvante/horreur". Je recommande toutefois cette série qui nous captive jusqu'à la fin !
D' un ennui mortel , une adaptation moderne à la sauce Américaine d une lenteur incroyable sauvée par des moments grands guignoleques d horreur.Edgare Poe a bon dos , passez votre chemin aucun intérêt malgré la qualité des images Une réussite c est un ensemble et pas des parties de une œuvre
On reconnaît bien la pâte du réalisateur j'ai apprécié les apparitions horrifiques et les jump scares. L'histoire aurait pu être très intéressante s'il n'y avait pas autant de monologues longs et soporifiques. Ça perd en réalisme même si c'est une série d'horreur fantastique.
Nouvelle série de Mike Flanagan (The haunting of Hill House, The haunting of Bly Manor…). Cela part assez lentement. D’ailleurs le rythme est assez lent tout le long. Mais on accroche vite à l’intrigue et on s’attache à chaque membre de la famille. Même si, à la base, ils ne sont pas franchement, et même pas du tout aimables. L’ensemble est toujours bien fait, bien mise en scène, avec une belle direction artistique. Quelques scènes bien violentes et d’autres bien gores. Curiosité : revoir Mark Hamill (Luke Skywalker) en vieil avocat véreux et homme de main. Au final une série peut être pas aussi réussie que celles nommées plus haut mais tout à fait regardable.
Carla Gugino parfaite jusqu'au bout (Je trouve qu'on ne la voit pas assez. Alors que c'est clairement le MVP du show ^^). Quant à la série. Les derniers épisodes sont d'une puissance narrative assez dingue (et visuels ... La pluie remplacée par les victimes).Whoo.
La fin est assez attendue (et j'avais plus ou moins compris qui étais le perso de Verna). Elle reste parfaitement logique dans sa conclusion, avec pas mal d'amertume. Que cela soit pour Lenore, ou la conclusion même du show, et de son message funeste sur l'humanité.
En cela, elle diffère complétement des autres œuvres de Mike Flanagan (mais je l'avais déjà dit), dès le début de saison, on sent qu'il va baigner dans la misanthropie. Et c'est aussi là que j'ai eu du mal (même si s'est bien foutu et superbement interprété par tout le Casting).
Du coup, j'ai compris le reproche (ou les raccourcis ... de prendre Succession par ex). Mais ensuite, faut être honnête. Le boulot est encore une fois excellent. Et sa conclusion est à l'image de ce que voulait l'auteur. Comme avec Haunting, Bly Manor ou Midnight Mass.
Même si ces 3 dernières sont reliées par leur humanité qui s'en dégage (et l'amour de leur personnages/croyance). Ici on a une facette bien plus perfide du genre humain. Avec une petite lumière qui éclaire de temps en temps le tunnel. Proposition assez osée de l'auteur.
Il nous avait habitués à de la lumière sous quelque couche de noir. Ici c'est l'inverse qui se produit, avec un soin incroyable sur toute la production. Pas le coup de coeur espéré (et pas aussi personnel que M. Mass). Mais encore une œuvre forte et marquante de Flanagan.
On retrouve certes plusieurs des qualités de Flanagan: réalisation, photographie, direction d'acteurs, dialogues à rallonge fascinants et poétiques... Néanmoins ça échoue à nous toucher. Non pas parce que les personnages ne sont pas attachants comme on peut le lire.. Mais parce que le récit est terriblement moralisateur. On a carrément le sentiment que ce n'est plus une fiction mais un sermon trop souvent et trop longtemps. Certaines de ces phrases moralisatrices frisent le stupide... D'autres visent juste mais enfoncent des portes ouvertes. Franchement lassant. Donc on est là, entraîné dans la poésie ou la violence de Flanagan, aussi sublimes l'une que l'autre.. et là surgissent comme des "pop up" des répliques moralisatrices stupides. Ça sort complètement du récit, ça tue la poésie. C'est lourd, mais lourd! Et comme si ça ne suffisait pas, on se tape par la dessus une propagande woke tout aussi grossière et lourde. Dommage car il y a du très bon dans cette série, l'histoire est intrigante, la chronologie de récit choisie est parfaite et comme dit au début, toutes les qualités de réalisation de Flannagan ... D'où le 3,5 malgré les défauts.
Que c'est long et ennuyeux. Et tellement difficile a accrocher car tous les personnages sans exception sont horribles. Tous sont des portraits d'horribles gens du monde moderne. Il y a aucun héro, tous les personnages sont a gerber.
La puissance des concepts d’Edgar Allan Poe sied aux mains de Mike Flanagan qui signe une nouvelle excellente série pour Netflix. Il inscrit le fantastique glauque du nouvelliste américain dans des thématiques contemporaines.
Je n'ai pas lu l'œuvre de Poe ni vu aucun métrage concernant La Chute de la Maison Usher, c'est donc vierge de tout jugement hâtif que je me suis lancé dans le visionnage de cette série. Mike Flanagan aux commandes il y avait déjà moyen que ça me plaise et pour le coup ça n'a pas manqué, l'atmosphère parfois gothique imprimée par le réalisateur est du plus bel effet. Ne vous attendez pas en revanche à sauter au plafond de frayeur, ce n'est pas le but ici, c'est plutôt l'enquête autour des disparitions successives des enfants Usher qui va nous intéresser. Et encore une fois, de ce côté là c'est aussi pas mal accrocheur, on a toujours envie d'en savoir plus. Entre scènes gores et mystère on avance pas à pas aux côtés des apparitions de la convaincante Carla Gugino entourée d'un bon casting dans l'ensemble. C'est assez concis, bien foutu, très bien réalisé et assez prenant pour qu'on s'enchaîne rapidement les huit épisodes tous de qualité égale. C'est sympa et hormis cette fâcheuse propension à absolument cocher toutes les cases "progressistes" à la mode en ce moment, cette mini série est réussie. Un bon moment en somme.
Conte gothique à tiroirs, cette intrigue fantastique narre en analepse la létale déconstruction de la famille Usher, s'attardant sur ses relations humaines dans une atmosphère lugubre aux touches gore en dénonçant la cupidité, l'égoïsme, le déni des grands trusts. Cependant le discours (parfois trop didactique) évite tout manichéisme par son rejet d'une société consumériste dont chaque individu doit assumer sa responsabilité, à l'instar du personnage de Madeline plus sombre mais plus courageux que son patriarche de frère dans son acceptation du pacte signé avec la démoniaque Carla Gugino, absolument fascinante. S'appuyant ainsi sur un casting impeccable, une mise en scène habilement dramatique, la poétique plume d'Allan Poe ainsi qu'une narration au rythme constant, la série par sa densité et sa cruelle lucidité ne se destine pas au binge-watching mais à une âpre dégustation, intensément amère bien que délectable par sa maîtrise et son cynisme. Pertinent, sombre, malin.
La Chute de la Maison Usher est une oeuvre esthétique, matinée de fantastique et d'horreur. Si les dialogues sont souvent trop longs, le tensiomètre est à son comble et les clefs scénaristiques sont intelligemment distribuées. Le casting est impeccable, les personnages un brin caricaturaux mais le plaisir est là, avec quelques scènes bien dégueu et des épisodes qui maintiennent bien l'intérêt.