La bande-annonce était assez étrange, j’ai donné sa chance à cette énième série policière sur le FBI, avec un flashforward où une I.A. utilisée par l’agence commence à dérailler et faire arrêter des innocents.
Si la partie futuriste rappelle Minority Report (2002), mais en moins bien, tandis que la partie dans les années 2009 fait référence de manière plus ou moins directe aux séries ayant suivi The Wire (2002) et consort.
La partie qui se passe de nos jours est une référence aux suprémacistes blancs et au terrorisme intérieur mené par des extrémistes qui voient le gouvernement central comme oppressant et liberticide.
Dans l’ensemble, les thèmes abordés m’ont rappelé l’excellente série futuriste Watchmen (2019), encore moins intéressant et moins prenant.
Malheureusement , l’absence de personnages forts, d’acteurs charismatiques, le fait que le récit bascule en permanence d’une période de l’histoire à une autre sans fil rouge ennuie et donne envie d’arrêter la série.
Les enjeux sont ennuyeux, et l’auteur ne semble pas connaître les tenants politiques américains, ce qui donne des situations absurdes quand des familles de politiciens essayent d’arrêter la fameuse I.A.
Je n’accroche pas à l’ambiance de la série : pessimiste, triste, froide, glaciale, pleine de remords, de culpabilité sur les erreurs passés, sombre, et montrant des êtres humains passifs à leur propre existence, toujours en train de subir les évènements.
Si j’aime bien l’actrice Kate Mara et le sympathique Brian Tyree Henry, il manque des rôles marquants et forts.
Une série ennuyante, qui sent la redite, poussive, au rythme inexistant, au scénario mal écrit et déjà-vu, au casting choral, et multiples périodes traversées, qui dessert le récit et la cohérence d’ensemble.