J'ai récemment découvert cette mini-série, sur M6+.
C'est d'abord, à l'instar de tant d'autres programmes du même genre, l'histoire d'une disparition, qui survient dans une petite communauté en apparence soudée. Ici, il s'agit d'un village de 500 habitants, en Nouvelle-Zélande, peuplé d'Anglo-Saxons et de Maoris.
La disparition d'un jeune entrepreneur venu du Canada, Tom Cabbott, sur le point d'ouvrir un élevage de saumons, bouleverse la communauté et fait ressurgir de vieilles histoires. On suit particulièrement l'épouse Maggie, le policier local chargé de l'enquête, Jack McGregor (un séduisant veuf), l'associé de Tom, ainsi que les familles de ceux-ci et les commerçants locaux.
Les premiers épisodes sont passionnants à deux titres : on se pose plein de questions sur ce qui s'est passé et sur le pourquoi de cette disparition... puis une vieille affaire ressurgit, quand, au cours des recherches, un squelette est découvert. Petit à petit, on comprend (de manière assez classique) que presque tout le monde a quelque chose à cacher dans le village.
A la fin du cinquième épisode se produit un "twist" décisif, qui nous invite à revoir tout le début sous un autre angle. L'intrigue prend alors un tour plus "musclé". Malheureusement, le huitième et dernier épisode est décevant, même si j'ai apprécié qu'il se conclue sur une pirouette
(l'un des personnages perdant ce qu'il avait mis tant d'énergie à se procurer)
.
C'est plutôt bien joué, avec, dans le rôle de Maggie Rachelle LeFevre (vue jadis dans la saga Twilight). Je signale toutefois la présence de deux personnages féminins particulièrement agaçants : l'imbuvable enquêtrice privée (très bien jouée ceci dit) employée par la famille de Tom et la peste Zoe, l'une des filles du chef de la police. Le scénario a été rédigé sous la direction de Sarah-Kate Lynch, qui a notamment travaillé sur une autre série néo-zélandaise : "Brokenwood".
C'est aussi bien filmé, avec des paysages forestiers mais aussi océaniques de cette partie de la Nouvelle-Zélande, située entre les deux îles principales.
Cela ne va pas bouleverser le genre, mais c'est assez prenant.