Avis Dahmer : Monstre - L'histoire de Jeffrey Dahmer - Page 7

Une série qui commence fort avec un épisode qui lance parfaitement cette série.
Le reste,on est entre épisodes sympa et épisodes moyen à cause d'une trame trop lente.

Evan Peters est glaçant dans ce rôle.La série n'est pas aussi gore que ce que l'on aurait pu craindre, vu qu'il s'agit du "Cannibale de Milwaukee". Il faut passer le cap du 1er épisode, qui est en huis-clos; un huis-clos oppressant et lent. Ensuite, la série se construit comme la personnalité de Dahmer, au fil des années, des différentes relations familiales et sociales qui se nouent ou dénouent. Certains épisodes se concentrent quasi exclusivement sur certaines victimes, ou certains témoins dont la vie aussi a été détruite. L'ensemble est un mélange de chronique judiciaire, tentative de cerner la personnalité et les motivations de Dahmer et de rendre hommage aux victimes et familles de victimes, sans complaisance.

Très bien mis en scène, très bien joué par les comédiens… mais le récit retraçant le parcours macabre de ce monstre abominable est tellement épouvantable et effrayant qu il est difficile d’apprécier la fiction.

Néanmoins le traitement est remarquable en travaillant sur toutes les victimes indirectes.

Mais le sujet est si effrayant qu on ne peut ressentir que du dégoût

Très bien écrit et une mise en scène hyper soignée. J'en attendais pas grand chose et donc ma surprise fut agréable. Acteur habité par son personnage glaçant, le film évite assez subtilement le coté racoleur et voyeuriste sans perdre l'horreur de cette histoire des plus macabre...

Sans parler du côté éthique de savoir si l'on entrave la vie privée des familles des victimes en réalisant (et en regardant) cette série, il est dur d'arguer en défaveur de celle-ci d'un pur point de vue cinématographique.
Parce qu'en ce sens là, si ce n'est quelques longueurs à la fin (qui plaident pour l'éthique du script), "Dahmer" de Ryan Murphy et Ian Brennan est un véritable chef d'œuvre à tous les niveaux et sans aucun faux-pas : bande originale, scénario, jeu d'acteurs, son, mise en scène, photographie, décors, montage, sont tous excellents (voire même géniaux pour certains).

Le premier épisode est suffocant et annonce clairement l'intention : "Si vous avez peur des nuances les plus sombres que peuvent receler l'esprit humain, passez votre chemin".
Cet épisode est un délice masochiste pour certains (dont je fais partie, sans honte), pour d'autres il risque d'être impossible à regarder.
La suite de la série continue sur le même chemin, et rien ne fera du bien. Pire (et donc encore plus savoureux pour ceux qui souhaitent accéder aux entrailles des ténèbres de l'âme), lorsqu'on pensera pouvoir souffler, les scénaristes ne nous feront replonger que plus bas encore.

Maintenant, pour le côté éthique.
Si j'avais été victime de Dahmer de près ou de loin, j'aurais demandé à Netflix de me demander la permission de faire de ce drame une série "croustillante" (quoique le pire des faits n'est jamais montré ni même mentionné, et peut-être que c'est mieux ainsi).
J'aurais même peut-être poursuivi la plateforme.
Parce que sincèrement, Qui, de ces victimes, aura envie de revoir surgir sur la scène publique cette histoire terrifiante si bien portée à l'écran qu'elle entraîne forcément un rapport schizophrène de fascination morbide et d'empathie pour Jeffrey Dahmer ?

Dans un dialogue, une question avec réponse est d'ailleurs directement posée. La figure du monstre déclare que dans les films, ce sont les méchants qu'elle préfère. En face de lui, la figure du bon répond qu'elle aussi, parce qu'ils sont toujours mieux écrits.

La question a été posée en interne et nous questionne directement sur pourquoi une série comme celle-ci existe.

Du très très bon, qui aurait pu s'inscrire avec justesse comme une saison d'American Crime Story, du même créateur. Evan Peters est bouleversant, apportant même au personnage une humanité toute relative. C'est stressant, violent et sincère à la fois, et ça balaie tout l'entourage, plus ou moins lointain, du serial killer. La série se dévore toute seule et constitue un joli tour de force!

Difficile de juger positivement cette série, sans oublier l'horrible histoire de ce tueur en série, qui a tué et dévoré ces victimes, et d'avoir meurtri leur famille. Je jugerait dont sur la réalisation, son côté oppressant et d'un réalisme, même si il a eu beaucoup de liberté, qui fait froid dans le dos. L'interprétation de Evan Peters, exceptionnel, que Ryan Murphy après American horror story, mais pas que, Richard Jenkins, Niecy Nash et bien d'autres. Un message véhicule dans ce drame effroyable, faite attention aux gens qu'on rencontrent ou les voisins de palier. Si la question de l'état d'esprit malade de ce monstre, est heureusement vivement jugé, l'incompétence de la justice américaine est aussi montrer du doigt également, surtout la communauté noire et homosexuel. Sommes nous réellement en sécurité chez nous, c'est peu dire. Et pour une fois, le finale, tant attendu, n'est pas une tragédie. Une délivrance. Par le dieu vengeur.

D'une tres tres grande intelligence ! Que ça soit par la mise en scène, le rythme et même la chronologie... on ressent absolument "toute" l'importance de l'acceptation des autres et des conséquences du rejet. J'en dirai pas plus ici mais je m'attends à ce que très peut de personne comprenne réellement le sens du film. C'est une demande très obscure que de comprendre l'origine du monstre... bref, merveille.

Quelle serie !
Faut pas avoir froid aux yeux pour regarder cette histoire.
Meme si le sujet à été mainte fois travaillé, Netflix sort une serie vraiment poignante.

Franchement il explique bien l'histoire.

j'avais peur que cet acteur soit dans ce rôle puis au final il s'y prend très bien.

la séries est d'ambiance froide. elle est bien tourné.

des plans parfois un peu trop long je trouve.

le passé est bien expliquer.

dommage que Murphy commance par la fin de l'histoire dans le premier épisode.

Après un premier épisode totalement digue qui frise le chef-d'œuvre aurant par l'intrigue, la réalisation, la photographie, le jeu de camera ou l'ambiance, le reste de la série est un peu en dessous. Mais on est facilement pris dans cette spirale malsaine.

Une mini-série poisseuse et passionnante, qui gagne en profondeur et en intensité à chaque épisode. Evan Peters et Richard Jenkins dominent un casting de grande qualité.

Cette série est un véritable coup de poing. Elle frappe où ça fait mal. Déjà au niveau de l'horreur où l'on suit cette épouvantable série de meurtres commis par Dahmer. Evan Pieters est absolument incroyable de nuances et d'intensité dans son rôle. Ensuite la série nous abassourdi à chaque fois que l'on découvre le boulevard qu'à laissé l'incompétence et le racisme de la police à ce meurtrier en roue libre. Enfin, on reste attristé et affligé de se rendre compte à quel point, lorsqu'une personne en proie à ses pulsions, sa différence, ses démons, est laissé seule, cela peut causer des dégâts irréparables. La société, l'école, la police, et surtout les parents, portent une responsabilité conséquente car quand l'on ferme les yeux et que l'on tourne le dos à la misère et la souffrance, un monstre peut en émerger. Nous sommes dans un cas particulièrement effroyable et rare mais cela montre à quel point le manque d'attention et d'aide peut tout faire basculer.
Cette série est poignante, Dahmer est entièrement responsable des horreurs qu'il a commis, mais il est loin d'être le seul à être en tord. Même après son incarcération, les médias, les "fans", etc font vivre sa notoriété malsaine au détriment des familles victimes. Beaucoup de maux de la société sont mis en lumière et il est important de les voir. Pas seulement une série glauque sur un serial killer

J’ai mis beaucoup de temps à terminer cette série, trop de temps. J’ai du mal à comprendre son succès, c’est une série correcte mais cela ne m’a pas transcendée. Effectivement, l’histoire est intéressante et assez complète mais la réalisation est trop plate pour que je tienne les dix épisodes avec plaisir.

Tout d’abord, je trouve que la première moitié de la saison est terriblement ennuyeuse et que cela devient intéressant à partir de l’épisode 5-6. D’un côté, la narration prend bien son temps ; c’est une bonne chose ; mais, d’un autre côté, on a rapidement fait le tour. Après objectivement, l’histoire est vraiment prenante et le fait de suivre plusieurs personnages (aussi peu attachants soient-ils) est quelque chose de très stimulant. Malheureusement, le sujet a du potentiel mais le transposer sur dix épisodes est un peu trop lassant.

Par contre, c’est dans la réalisation que je pêche un peu plus ; en fait, elle est trop chiante et molle. Concrètement, il y a de belles images et une photographie peu marquante mais soignée mais le montage pourrait endormir un enfant. Au moins, nous ne pouvons pas reprocher l’immersion et le réalisme qu’il soit sonore ou à l’image. Très rapidement, la mise est carré et clair dans ce qu’elle montre ; le travail de reproduction des décors est assez exceptionnel ; mais, le rythme n’est pas des plus efficaces.

L'histoire est quand même vraiment passionnante, c’est pour cela que je conseille cette série au détriment d’une réalisation un peu endormante.

La dernière création du génial Ryan Murphy aurait pu sans problème être une saison de plus de son anthologie American Horror Story. Sauf qu'ici c'est un biopic et non pas une fiction et ça la rend d'autant plus glaçante et ignoble. Dahmer est un serial killer américain qui "soigna" sa peur enfantine de l'abandon avec son goût pour les viscères, le cannibalisme et la nécrophilie. Un véritable petit catalogue des horreurs humaines et aussi l'occasion pour Murphy de pointer du doigt la ségrégation raciale et sexuelle de l'Amérique contemporaine. Une série très réussie et intelligente qui dénonce plus qu'elle ne racole.