Série heureusement courte (pour moi) qui ne m'a pas beaucoup enthousiasmée malgré une interprétation que je reconnais honorable et une intention, pédagogique, bien évidemment, très louable aussi (mettre en lumière les dangers des amours qui peuvent tourner aux drames en fonction de sur qui on peut tomber).
Le hic avec ce type de film ou de séries, de plus en plus nombreux en prime ces dernières années, c’est que le résultat qu’on espérerait positif soit inverse... En 2019, il y a eu encore plus de femmes battues (et tuées) qu’en 2018 et chaque année, le chiffre augmente.
Cherchez l’erreur comme on dit...
Nous avons droit à la descente aux enfers d'une jeune femme tombée, quant à elle, follement amoureuse (follement au sens déraisonnable) d'un homme violent, incontrôlable, qui va en faire sa chose, pour le pire bien plus que pour le meilleur.
Elle ne parviendra à s'en sortir qu’avec l’aide surtout de ses parents car après les coups auxquels elle a droit, les réconciliations sur l'oreiller parviennent à la faire rester auprès de son bourreau, et à chaque fois, plus que naïvement, elle reste auprès de celui-ci en espérant une amélioration.
L'intéressée dont la mini-série est l’histoire à elle même ( Ingrid Falaise ) avoué qu'elle était "droguée" à ce "Monstre" et qu'il était devenu son "fix".
Incapable de discernement, incapable d’analyser le danger de sa situation, incapable de réagir, incapable de se défendre, incapable d’entendement, on la voit peu à peu sombrer, accepter ”toujours plus” dans l’intolérable mais rester quand même auprès de son tortionnaire et en arriver au point où sa propre vie est menacée.
Certaines femmes ”sous emprise” iront même plus loin dans l’inacceptable puisque leurs propres enfants seront les victimes innocentes eux-aussi de leur tortionnaire.
"Le monstre" est bien sûr une mini-série honorable qu'on ne peut pas dénigrer mais qui malheureusement n'apporte rien de bien nouveau.