Critiques spectateurs
Critiques presse
Votre avis sur Nona et ses filles ?
Critique de la série
4,0
Publiée le 12 décembre 2021
Elisabeth Périer (Miou-Miou) est une bobo septuagénaire - dont l'adresse parisienne (en pleine "Goutte-d'Or", rue Poulet, en face du Planning familial où elle officie depuis des lustres) est donc parfaitement "raccord". Avec un "coup d'un soir" (dont elle n'aura retenu que le "joli slip rouge", pour la légende familiale), elle fait toute seule des triplées (trizygotes) - mais les élève avec une amie très chère, son "âme-soeur" exotique, "Jacqueline", jusqu'à la mort brutale et prématurée de celle-ci. 44 ans plus tard (quand débute la série), Elisabeth découvre, effarée, qu'une ménopause incomplète vient de la mettre à nouveau en puissance d'enfant, à....70 ans ! Son "jeune" amant (fin de cinquantaine), un universitaire du nom de "André Breton" (sic), alias Michel Vuillermoz, n'étant pas le père (à suivre une recherche d'ADN), et la seule infidélité de la vieillarde ayant été réalisée avec (sans surprise) une femme, le mystère de la conception est entier ! "Emmanuelle" (dite "Manu"), alias Virginie Ledoyen, est mère de famille nombreuse (avec un "Emmanuel") : 5 enfants, 5 garçons, dont une paire de jumeaux. "Gabrielle" (dite "Gaby"), alias Clotilde Hesme, est pour sa part sexologue et écrivain (avec un lourd secret...). Quant à "George" (Valérie Donzelli), c'est une éternelle doctorante, en mode Tanguy au féminin (et d'autant plus bréhaigne pour sa part, qu'elle est encore "virgo intacta" !). Quartier à "diversité" omniprésente, officine bien-pensante pour la "nonna" (ça tombe bien - à un "n" près, Elisabeth, pluri grand-mère, répond au surnom de "Nona"), puis Manu, collaboratrice noire et lesbienne au sein de ladite, affaires (multiples) de "genre" spoiler: (l'enfant de Nona va d'ailleurs naître hermaphrodite)
, un homme exerçant un métier traditionnellement réservé aux femmes ("un" sage-femme...), la condition féminine encore à améliorer.... Toutes les cases du politiquement correct semblent cochées - la sorte de film ou de série (9 épisodes, ici, le premier essai en la matière de VD) que j'abomine ordinairement. Mais... la fantaisie d'écriture, l'originalité du sujet (une grossesse naturelle ultra tardive, les péripéties à tiroirs de la gémellité, y compris "chimérique", une forte pincée de surnaturel..) et des personnages bien croqués (et bien incarnés - casting impeccable) arrivent à emporter l'adhésion à cette fable largement foutraque.
Un bon cru de la Valérie Donzelli auteur et metteur en scène, comme avec "Notre Dame", en 2019.
Critique de la série
3,5
Publiée le 14 décembre 2021
Une série qui m'a ravie et divertie. Toutes et tous les protagonistes m'ont convaincue avec une Miou-Miou en mère courage et féministe très crédible. Derrière la situation improbable d'être mère à 70 ans, on découvre toutes les questions sur les émotions des femmes avec en miroir de celles des hommes. Grand bravo à Valérie Donzelli qui signe une sorte de pamphlet presque qu'inclassable tantôt séduisant, attachant, ou drôle et tantôt plus grave et sociétal. A voir, dont le format de 30 minutes par épisode se déguste avec avidité.
Critique de la série
3,5
Publiée le 5 décembre 2021
Série française qui met de bonne humeur, grâce des comédiennes inspirées convaincantes au service d'une scénario inventif, astucieux. Le rythme est soutenu, les dialogues enlevés, beaucoup d'humour, une bonne série inspirée, qui n'engendre à aucun moment la mélancolie. Une belle réussite;
GEBAR
Critique de la série
4,5
Publiée le 5 décembre 2021
Une pépite audacieuse, maline et pleine de fraîcheur, très réussie! L'ensemble du casting est remarquable, on s’attache rapidement aux personnages et se laisse emporter dans cette très touchante chronique familiale.
Critique de la série
1,0
Publiée le 11 décembre 2021
Très sensible au cinéma de Valérie Donzelli (j'ai apprécié le mésestimé "Marguerite et Julien" ), cette série partant d'une idée stimulante et intrigante (une femme tombe enceinte à 70 ans) s’avère au final ennuyeuse. Vouloir embarquer dans le scénario tous les thèmes sociétaux actuels (l'égalité femme/homme, le genre, l'idéalisme d'une société égalitaire, l'amour à 70 ans, homosexualité...) cela devient très brouillon et non constructif. Les 2 derniers épisodes sont assommants. Seul réconfort, la prestation de Virgine Ledoyen trop rare au cinéma.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
2,0
Publiée le 9 décembre 2021
Bien qu'étant très sensible au cinéma de Valerie Donzelli, je suis restée atterrée de la médiocrité de cette série. Ça n'a aucun sens, la direction d'acteurs est inexistante, on le sent dans le jeu des comédiennes et comédiens qui font de leur mieux, tout se joue dans une arythmie catastrophique. On s'ennuie et ça ne mène nulle part. J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout mais en soupirant beaucoup. Et Valérie Donzelli se taille la part belle dans le scénario dans un jeu catastrophique. Entre réaliser et jouer, il faut faire un choix.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
0,5
Publiée le 24 décembre 2021
Ça se veut loufoque, ça n'est que navrant. Une "intrigue" peu crédible et trop mince pour en faire quoi que ce soit de décent. Des dialogues niais et sans aucun réalisme récités par des personnages sans charme. Insupportable.
Critique de la série
1,0
Publiée le 4 décembre 2021
Catastrophe !
Une série sans aucun rythme.
On peine à s'intéresser aux personnages. L'intrigue est inexistante.
Reste le thème (très mal traité) de la condition féminine et de l'âge.
Donc une toute petite étoîle.
Critique de la série
4,5
Publiée le 18 décembre 2021
La bande annonce m'en avait intrigué, alors je m'étais dit "pourquoi pas, comme bouche trou un jour de désœuvrement cinématographique ?". Et là : bonne surprise ! Nona et ses filles est une mini série jubilatoire (bien au dessus de la qualité de la bande annonce) qui se grignote comme une sucrerie.
Réjouissant de malice, de bonne humeur et de tendresse(s), si cette série -féministe mais pas que- est dans l'air du temps, c'est pour le meilleur.
A découvrir sur le replay d'arte TV, l'un des plus généreux qui est.
Critique de la série
5,0
Publiée le 15 décembre 2021
Quelle incroyable pepite!
En 9 épisodes, nona et ses filles bousculent en douceur le conformisme.
Touchant, drôle, génial... Un OVNI a voir absolument
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
4,5
Publiée le 6 décembre 2021
Simple et bon, comme on les aime! Une série dans l’ère du temps qui porte en elle les remèdes à nos maux: tendresse, sororité, remise(s) en question, patience et générosité. Serait bien plat sans le jeu sobre, juste et plein de malice des acteurs. Principal hic: effets spéciaux un peu kitsch et franchement inutiles.
Critique de la série
3,5
Publiée le 11 décembre 2021
plaisant mais inégal, avec certains épisodes assez creux (le 4ème notamment).
Des moments de grâce aussi. Très heureux de retrouver Virginie Ledoyen, sa belle voix grave et le thème de Donna Donna par Joan Baez. Fragile et puissante, cette musique récurrente est à l'image de la série de Valérie Donzeli
Critique de la série
3,5
Publiée le 14 janvier 2022
9 Épisodes courts rythmés sur Arte
La thématique de base est  surprenante "grossesse a 70 ans", elle sert d'alibi pour réunir 4 femmes (la mère et ses 3 filles) et surtout je suis ravie de revoir Miou Miou . Se greffe sur ce point de départ  un tas de péripéties et tout ça sur un fond de féminisme.Ça se laisse tranquillement regarder jusqu'à ...
Et là  ça bascule . "Je vous parle d'en bas ..." Miou Miou ou Nona du 18ieme, clame  son  discours au balcon , discours engagé pour les femmes mais aussi pour tous les différents, les blessés de la vie, apprendre à être soi-même ; on ne peut qu'applaudir.  Oui démago peut-être mais si vrai, si bon de l'entendre si bien dire
Et là ça bascule et on pleure devant ce conte merveilleux façon science fiction, totalement bizarre et atypique. La fin traîne un peu en longueur et part un peu dans tous les sens. On perd en légèreté . Mais quand on a l'âme sensible et fleur bleue .... on aime .
Critique de la série
3,0
Publiée le 15 décembre 2021
La critique de cette mini-série est impossible car porter une critique sur celle-ci revient à porter une critique sur l'émancipation des femmes et des homosxuuels/lles.

C'est tout le problème d'une série à thèse où s'exposent des doctrines. Ce n'est pas un conte fantastique à méditer, c'est une série militante qui affirme des principes, c'est une série didactique qui démontre, c'est une série pédagogique qui veut éduquer.

AInsi, fond et la forme sont parfaitement dissociés :

La forme : une comédie douce-amère baignée de réalisme magique assez plaisante à regarder.

Le fond: un discours engagé et partisan qui ne cherche pas la nuance ni à douter de lui-même.

Je ne peux ni aimer ni ne pas aimer, ça me donne à penser autant que ça me laisse perplexe. Il y a autant de bonnes idées que de lourdeurs et les stéréotypes brisés s'opposent aux clichés nombreux.

J'exprime une réserve sur l’archaisme latent qui trame ce questionnement de la reproduction humaine et sur l’affirmation du neutre comme horizon des genres.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,5
Publiée le 26 janvier 2024
Tres doux, jubilatoire par moment, accueillant et fantaisiste. Une direction d'actrices et d'acteurs tres engagés. Dans la lignée des oeuvres de Valerie Donzelli, qu'on aimerai avoir comme amie. Encore !