L’image est vraiment très belle, avec une lumière radieuse et chaleureuse, comme dans un clip de pop électronique acidulé. Les prises de vue et leur mise en scène sont très bonne. Il y a définitivement dans cette mise en forme, de vrais yeux de futur cinéaste. Mais pour le reste, rien de bien glorieux ou remarquable. Loin de là, même. Cette histoire est aussi plate et ennuyeuse, qu'elle est absurde et mal foutu. Et la direction d'acteur semble tellement perdu et incohérente. Bref, s'il y a une deuxième saison, il va falloir songer à mieux guider ce casting, vers une homogénéité de jeu et de ton. Et surtout, il faudra impérativement changer de scénariste et de dialoguiste. Cette histoire temporisé jusqu'à une bêtise ahurissante, est juste un interminable et lénifiant supplice de la goutte d'eau. Rarement une saison de 6 épisodes de durée standard, ne m’aura paru aussi longue et vide. Ce n'est pas une série réellement déshonorante. Juste une œuvre de débutant peu passionnante, monotone et indigeste, que j'ai eut tellement de mal à finir, dés le dernier tiers du premier épisode. Aussi vite vu, aussi vite oublié. Le sujet de fond authentique, intrigant et extrêmement sensible, méritait sans aucun doute possible, une approche plus mature, profonde, impliquer et professionnelle. Dommage. Mais c'est loupé. Probablement par manque d'expérience, dans la conception d'une narration efficace. Et dans ces conditions de rodage d'artiste inexpérimenté, pas question que je regarde une suite... Si suite il y a un jour...