Le pitch de la série et les deux acteurs principaux donnaient clairement envie de voir cette pastiche de couple dont le mari est un milliardaire de la tech obsédé par le contrôle.
Mais passé le premier épisode, la série s’arrête aussi bien au niveau géographique, qu’au niveau de l’histoire.
Ce qui est dommage, c’est qu’on sent le potentiel de l’oeuvre, aussi bien dans le personnage de l’épouse Hazel, que dans le rôle caricatural du milliardaire sans morale prêt à tout pour récupérer sa moitié.
La folie artistique vantée par la bande-annonce n’arrive pas, idem pour le caractère divin du milliardaire, qui malgré tous les lois qu’il viole, n’est jamais inquiété, et personne n’a le courage de le défier.
Il est dommage qu’à la fin de la série, on ne connaisse pas davantage la psychologie d’Hazel ou de Byron, caricaturaux et jamais développés.
L’humour rate toujours le coche, on se demande comment on peut faire tant d’erreurs et continuer à tourner. Pour de l’humour noir, ce n’est jamais dénonciateur ni amoral.
L’opposition entre la vielle Amérique délabré et pauvre d’un côté, et la firme de haute technologie mondiale et riche à l’extrême n’apparaît jamais comme réelle, il n’y a pas de « confrontation » entre ces deux mondes, chacun restant de son côté.
Je trouve toujours dommage qu’aucun personnage n’arrive à tenir tête à Byron, par sa débrouillardise, son intelligence, son entêtement ou sa ténacité. Même sa femme s’avoue vaincue en permanence.
Une fausse bonne idée.