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elriad
431 abonnés
1 859 critiques
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Critique de la série
4,0
Publiée le 4 décembre 2020
Malgré quelques baisses de rythme dans les premiers épisodes, " No Man's land" est une série réussie, s'intéressant à diverses personnes qui décident de changer radicalement de vie pour aller se battre pour une cause ( bonne ou mauvaise). La Syrie, et plus également l'état islamique (DAESH) , tournés dans les montagnes du Maroc, sont le théâtre d'épisodes tragiques, qui régira le destin de ces personnages, telle une tragédie grecque dont l'issue est déjà écrite. Petit bémol pour l'acteur Félix Moati qui manque de charisme face à sa sœur Mélanie Thierry. Saluons Arte, chaine souvent créatrice de beau projets.
2014. Antoine Habert (Félix Moati) n’a jamais réussi à faire le deuil de sa sœur Anna (Mélanie Thierry), morte au Caire deux ans plus tôt dans un attentat à la bombe. Il croit la reconnaître à la télévision dans les rangs des YPG, ces brigades kurdes qui combattent en Syrie contre Daesh. Pour en avoir le cœur net, il décide de se rendre à la frontière turque où il manque d’être kidnappé par Daesh et doit la vie aux YPG. Pendant ce temps, trois jeunes Britanniques, Nasser, Paul et Iyad, qui ont grandi ensemble dans les quartiers déshérités de Londres, rejoignent l’État islamique.
"No Man’s Land" est la nouvelle série d’Arte qui en a diffusé les trois premiers épisodes jeudi dernier mais dont la totalité des huit est dores et déjà accessible sur son site Internet Arte.tv. L’accueil public et critique en est excellent.
"No Man’s Land" partait pourtant avec un lourd handicap. Il passe après "Le Bureau des Légendes" dont il reprend tout un volet : les intrigues moyen-orientales de Malotru (prisonnier de Daesh), de Phénomène (infiltrée en Iran), de Raymond Sisteron (qui y perdra un pied) et de Marie-Jeanne (vraie-fausse directrice d’hôtel au Caire dans la dernière saison). Il passe aussi après une mini-série suédoise moins fameuse et pourtant excellente diffusée en début d’année sur Netflix : "Kalifat". Il passe enfin après pas moins de quatre films sortis en salles depuis 2016 qui évoquent le courage des combattantes kurdes enrôlées sous la bannière des YPG : "Peshmerga" de Bernard-Henry Lévy, "Filles du feu" de Stéphane Breton, "Filles du soleil" d’Eva Husson et "Sœurs d’armes" de Caroline Fourest.
On pourrait donc légitimement se lasser de ce ressassement d’intrigues similaires tournées dans les mêmes décors – marocains. C’est d’ailleurs un peu le sentiment qui monte durant les premiers épisodes qui peinent à démarrer. Félix Moati a beau faire la couverture de "Télérama", je l’ai trouvé un peu mou dans le rôle de ce frère dévoré par la culpabilité de la disparition de sa sœur, cherchant contre toute raison à en retrouver le fantôme au milieu des peshmergas kurdes et de leurs jolis foulards.
Tout s’accélère à partir de l’épisode six, de loin le plus réussi, qui voit se resserrer les différents fils de la narration. Le rythme ne ralentit pas jusqu’au dernier épisode qui clôt la saison en ouvrant la possibilité de développements ultérieurs. Espérons que le succès de cette première saison permette le tournage d’une suivante.
Interessante l’histoire de l’endoctrinement des 3 copains anglais paumés et de l’absurdité de leurs croyances comme levier pour commettre leurs crimes, Que fait Mélanie Thierry dans cette série ? Elle surjloue beaucoup trop, son personnage coté guerrier avec les combattantes kurdes on n’y croit pas une seconde ! Et risible le Mossad qui débarque dans un quartier et qui retourne facilement l’un d’entre eux ...
Je suis assez étonné du nombre de critiques élogieuses - j'irai jusqu'à dire complaisantes - sur cette série, que ce soit dans la presse spécialisée ou parmi les spectateurs. Moati joue comme un pied, débite des dialogues insipides sur un ton monocorde, des dialogues qui manquent d'ailleurs singulièrement de punch, bref, rien n'est crédible dans cette histoire. Quelques personnages tirent leur épingle du jeu, notamment le beau brun agent double et la jeune femme, Souheila Yacoub, deux personnages qui ont de la profondeur. Moati n'a pas les épaules pour ce genre de rôle, aucune émotion véritable dans son jeu, il ouvre perpétuellement des yeux ronds. Mais bon, merci papa!
La série est pas mal mais d'innombrables fautes d'inattentions viennent gâcher le visionnage.
En effet, lorsque Antoinearrive en Turquie, il appelle son contact dans le pays et sur son téléphone portable, il est inscrit Maroc Telecom ce qui n'est pas rigoureux dans une mini série qui se veut d'espionnage...
Nous sommes dès le premier épisode et tout au long de la série plongés dans la réalité des personnages et des situations, il n'y a pas le bien et le mal mais la découverte d'un contexte qui peut amener chacune et chacun à basculer et parfois la frontière est fragile. Les acteurs sont absolument excellents et crédibles, à tel point que je me suis demandé si jouer ce type de rôle pouvait les avoir parfois submergés. Je recommande vivement cette série.
La série est équilibrée sans tomber dans le piège du manichéisme; On découvre les diverses facettes d'un conflit qui se déroule dans ce no man's land : l'EI, les YPJ, les combattants étrangers, les services secrets ainsi que les égarés... Les personnages sont bien construits et crédibles. La série parvient véritablement à nous happer : On partage avec eux les doutes, les désespoirs et les joies dans ce qui ressemble parfois à un purgatoire.
Le casting est à la hauteur de l'histoire et on découvre des acteurs très cohérents, notamment Félix Moati, Souheila Yacoub ou encore James Krishna Floyd qui se démarquent du reste du casting.
Enfin le format minisérie est bien adapté au récit porté par le scénario. On ne s'ennuie à aucun moment et on attend la fin de l'épisode avec impatience pour dévorer l'épisode suivant. La retranscription du conflit semble qui plus est avoir bénéficié de bons conseils, car on relève très peu d'incohérence, hormis sans doute la temporalité de l'histoire qui semble un peu rapide au regard de l'évolution des personnages spoiler: (Je pense plus particulièrement au revirement plus que rapide du personnage d'Antoine qui passe du statut d'ingénieur du bâtiment futur père à celui de combattant YPJ abandonnant sa femme en l'espace de 4 jours... Le récit aurait gagné à se dérouler sur plusieurs mois.)
Une bonne immersion dans le conflit des femmes kurdes contre Daesh. De nombreuses scènes de combat qui montrent la violence et la dureté de cette lutte à mort. Le reproche que je fais, vient des choix du réalisateur d'attendre les épisodes 7 et 8 pour donner certaines clefs de compréhension. C'est beaucoup trop tard et nul doute que beaucoup de spectateurs auront déserté avant, trouvant trop confus ce qu'ils voient. Donc si c'est le cas, vous pouvez regardez l'épisode 7 en entier et reprendre ensuite le cours de la série. Cela permettra déjà de connaitre l'histoire de l'archéologue.
wouah quelle série ! Felix Moatti et Mélanie Thierry y sont remarquables ainsi que le reste du casting tous criant de réalisme. La fin laisse à penser qu'il y aura peut être une saison 2..ce serait top après cette 1ère saison sur la "naissance de Daesh".. Bravo à toutes les équipes pour cette belle réalisation.
Une série au scénario finement écrit et aux personnages complexes. Les flashbacks utilisés avec beaucoup de justesse nous permettent de dénouer, petit à petit, l'histoire et les bons acteurs font de cette série une vraie réussite.
Wahh trop bien le sujet du djihadisme au ciné, ca c'est de la fiction, la guerre, ces femmes miliaires trop sexy et féminines, c'est trop esthetisant, et puis on nage actuellement tellement dans le bonheur avec le covid les attentats, faut un peu d'enfer, contre-balancer, et qd ca s'arrêtes cette souffrance on se sent biennnn !!! Allez bonne seance hein !! ... Mais sans moi
Plébiscité par les critiques et les spectateurs cette série ne pouvait qu'être bien et c'est le cas. Au début on peut être un septique et se dire que le thème va être ennuyeux. Car on suit les aventures militaires de jeunes femmes Kurdes qui combattent Daesh et l'islamisme en général. Aux Kurdes se mêlent des Européens par exemple venus soutenir cette cause. On voit aussi des Européens se joindre à Daesh. On suit particulièrement la vie d'un Français parti chercher sa sœur. C'est bien fait, avec ce qu'il faut d'action mais sans plus, avec ce qu'il faut d'émotion mais sans plus. Bref une belle réussite.
Intense et passionnant, très documenté et très réaliste. Dans la même lignée que "Le Bureau Des Légendes" mais avec plus d'action sur le terrain Jihadiste, mais moins d'incursion dans les arcanes de l'espionnage. Les acteurs sont d'une excellence absolue, et les dialogues sont taillés au laser. Maria Feldman, Eitan Mansuri, Amit Cohen, les créateurs de la série sont priés de faire diligence, car la saison 2 se fait attendre. Les cinéphiles le vivent très mal.
Série inégale, mais pas inintéressante. Construit en trois histoires parallèles, qui se rejoignent peu à peu, cette série alterne des séquences passionnantes à des moments de pures fictions, mettant en scène tantôt les personnages principaux (Antoine et sa sœur Anna) que secondaires (dont on se fout un peu…). Toujours est-il que ça se laisse regarder. Sur le fond, la série met en avant au travers du personnage d’Anna (assez convaincante Mélanie Thierry) un intéressant profil d’islamophile. Cette islamophilie, très répandue dans les milieux universitaires, notamment en linguistique, offre une réceptivité aux causes politiques d’Etats moyen-orientaux. Lorsqu’il s’agit des kurdes, tout va « bien », quand il s’agit de l’Iran ou du Qatar, tous eux actifs en sous-main aux causes djihadistes, c’est déjà plus problématique. Dans ce rôle, Mélanie Thierry est parfaite de naïveté, de xénophilie et de romantisme envers son amant iranien auréolé d’une « dissidence politique » assez fictive (il n’y a pas beaucoup d’authentique opposant politique dans les 130 000 demandes d’asiles reçues par la France chaque année). Pour l’engagement combattant, ou plus souvent le renseignement ou l’action d’influence dans le pays d’origine, ces profils sont de parfaits « agents de l’étranger ». PS : il est tout de même dommage qu’Arte, grand promoteur de la diversité, n’offre pas une place plus importante dans son casting à nos 1 700 « chances pour la France » transférés en « chance pour le Califat » lors de ce conflit.
Une des meilleures séries d'espionnage / action de ces dernières années. À ranger sur une étagère à côté du bureau des Légendes et de Homeland. Malgré quelques petites incohérences (et un peu trop de psychologie facile) le scénario est très solide, très bien construit. L'interprétation est très solide, la réalisation et l'image sont plus que correctes. Je recommande.