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Raphael Benamar
2 abonnés
13 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 23 avril 2024
Un chef d'oeuvre.
Photographie d'une qualité extraordinaire, servie par une réalisation en totale maitrise de son sujet. Les acteurs sont tous très subtils et joué avec la retenue qui colle à l'ensemble. Un grand soin est apporté dans le détail de ce que nous avons sous les yeux : chaque objets et usages de l'époque y sont mis en perspective d'une superbe manière. L'intrigue pourrait presque passer au second plan, mais on se prête au jeu de dupe initié par Tom.
Que dire?! Un chef d’œuvre ! Je ne sais par où commencer…. L’image est sublime, une qualité inouïe, ça c’est le septième art, le vrai !! L’adaptation est incroyable. J’ai commencé les premiers épisodes comme ça puis j’ai été captivé, un dynamisme sans temps mort et rythmé à la perfection. Sans parler du jeu parfait des acteurs, ils n’en font pas des tonnes mais jouent assez subtilement pour nous convaincre. Bref, tout simplement splendide ! Foncez !!!!!
On ne va pas revenir sur le noir et blanc... Ce qui me marque dans cette série, c'est de voir à quel point c'est difficile de tuer un homme. À vous en décourager...
L'histoire du retors Tom Ripley est archi-connue pour avoir été reprise de multiples fois au cinéma. Qu'apporte cette nouvelle version ? en premier lieu, une photographie en noir et blanc intense qui souligne magnifiquement le propos. La mise en abîme du destin de Tom Ripley et du peintre Le Caravage (tous deux meurtriers) est un coup de génie. Les jeux d'ombre et de lumière de ce dernier appuient avec force l'histoire du premier. La mise en scène fourmille de trouvailles géniales : spoiler: les situations répétitives, les ascensions ou descentes d'escaliers qui illustrent la trajectoire de notre" héro", le chat, unique témoin du second meutre et de sa patte sanglante, seule concession à la couleur... . Le suspens est constant et appuyé par une musique obsédante. L'interprétation d'Andrew Scott, sobre et puissante, nous donne à voir un Ripley sociopathe et manipulateur mais dont on se surprend à vouloir qu'il s'en sorte car la série se déroule à travers ses yeux. Démoniaque ! Un bijou finement ciselé à ne manquer sous aucun prétexte.
Une série remarquable, de toute beauté avec une photographie noire et blanche parfaite, le Caravage omniprésent, et un scénario époustouflant d'immoralité, pire, d'amoralité. Un chef d'oeuvre.
La photo, l'intrigue, le rythme, le jeu d'acteur.. Tout est parfait. Je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin des 8 épisodes. Ce n'est pas une série, juste le meilleur film de 8 heures jamais produit.
mais que c'est ennuyeux. Ai du remettre 2 fois l'épisode 1 car endormi. c'est d'une lenteur....(bruit de bâillement). au début, par moment, je pensais à un vieux film muet. je suis arrivé au 3. je craque. comprend pas cet engouement
Après un épisode de mise en place, le temps de s’adapter au rythme assez lent de la série (qui va contre-courant des codes habituels des productions Netflix) et au noir et blanc sublime – je demande un Oscar pour le directeur de la photographie, Robert Elswit –, on entre pleinement dans la série à partir du second épisode, pour apprécier ce thriller hitchcockien de très haute tenue. Et même si l’on connait l’histoire, on se laissera prendre par l’intrigue diabolique imaginée par Patricia Highsmith il y a près de 70 ans. Une série très noire qui nous tiendra en haleine jusqu’à l’ultime seconde du 8e épisode.
Mais la grande force de la série c’est évidemment sa mise en scène, et la manière avec laquelle le réalisateur fait de cette Italie des années 50, un personnage presque à part entière. De Altrani à Naples en passant par Venise et Rome, on voyage aux côtés de Ripley, on visite les lieux célèbres, on habite des hôtels et des apparemment somptueux, on admire les tableaux du Caravage qui fascinent tant notre tueur, sans jamais avoir l’impression de faire du tourisme. Bien au contraire, par le prisme de la caméra de Zaillan, cette Italie devient mystérieuse et inquiétante comme un pays de l’Est dans un film d’espionnage.
Un cadre taillé sur mesures pour les personnages de cette histoire (principaux et secondaires), tous passionnants et remarquablement filmés. Cette série c’est du très grand cinéma, un petit chef-d’œuvre qui tient presque du miracle au regard de la plupart des séries en vogue actuellement qui misent avant tout sur l’efficacité au détriment de la dimension artistique.
comment la recherche permanente de la belle image (noir et blanc, cadrages sophistiqués) peut tuer une série et flinguer le visionnage de l'histoire et des décors sublime côte italienne privée de couleurs et de lumière
La série Ripley est la 3eme adaptation du roman de Patricia Highsmith, monsieur Ripley après Plein Soleil et "le talentueux MR Ripley." Même si "Plein Soleil" a pris des libertés avec le roman (Dickie rebaptisé Philippe, pas de sentiment amoureux de Tom pour Philippe, mais rivalité amoureuse pour Marge, et surtout le fait que Tom soit arrêté), ce film reste le chef d'oeuvre d'adaptation, par son rythme, les acteurs, la musique merveilleuse. Le film de 1999 est cependant tout à fait correct, et colle au roman. Quant à cette série, qu'en dire ? Libération l'encense (ce qui est déjà un peu inquiétant). Un noir et blanc artistique, avec des plans fixes sur des anges, action lente. Personnages inadaptés: Tom beaucoup plus âgé que Dickie, et encore plus que Freddie. Le copain de Dickie rondouillard et arrogant est remplacé par un adolescent . Tous ces hommes sont censés avoir le même âge. Les images sont belles mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'intrigue. Avoir visionné cette série donne envie de revoir au plus vite Plein Soleil. .
Images splendides, casting à côté de la plaque. Il faut dire que la barre était placée bien trop haute avec les adaptations précédentes. Ce sont les acteurs de Saltburn qui auraient été parfaits. À voir rien que pour la photographie qui est â tomber par terre.
Excellente série à regarder! L'atmosphère italienne, les plans caméra magnifiques, le noir et blanc avec une qualité de photographie optimale, les acteurs très classe, l'histoire contenant juste ce qu'il faut de suspense, c'est juste WAOUH! Je me suis régalée du début à la fin. spoiler: On s'attend jusqu'au bout à ce que Thomas Ripley soit arrêté mais finalement la fin est tout à fait différente. Vite une deuxième saison!
que cette série est ennuyeuse ! Qualité des images certes, mais je n’attends pas que ça d’une série. Le rythme est particulièrement lent, 4 épisodes auraient suffit
Excellent... Une sorte de thriller Hitchcockien à l ancienne... Une photographie et une mise en scène exceptionnelle... Chaque plan est une nature morte esthétiquement sublime... Malgré des longueurs, la série parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la fin... Une histoire et un scénario vraiment bien ficelés, mais possible qu'à une époque où internet n'existait pas... Un début assez lent voir ennuyeux, mais à partir du 3 ème épisode on ne peut plus décrocher... La série exploite le concept de l usurpation d identité à la perfection... Petit bémol : j'aurais aimé la même histoire mais à l époque des nouvelles technologies et des réseaux sociaux etc...