La série est franchement enthousiasmante et risque de rester dans les mémoires même si le scénario est linéaire (en dépit de quelques flash back) et sans réelles surprises sur une trame rebattue, mais toujours plaisante, dans d'autres domaines que celui des échecs. Du coté réalisation la magie opère et tout fonctionne merveilleusement, la mise en scène est somptueuse et inventive (réinvention du split screen, plans séquences étonnants, effets parfaitement maîtrisés...) et le casting est impeccable avec des personnages secondaires réellement attachants, que l'on prend plaisir à voir régulièrement réapparaître. Après "Emma" Anya Taylor-Joy démontre encore une fois qu'elle est vraiment une très grande actrice et Scott Franck exploite tout son talent en recourant a de multiples gros plans qui mettent en lumière sa palette émotionnelle et l'étendue de sa gamme de jeu...de la dame.
Une série qui ne démérite pas son succès imminent, notamment par son scénario, sa réalisation, et le jeu d'acteur d'Anya Taylor-Joy, mais également par les nombreuses interrogations qu'elle soulève. Une série exposant l'absurdité des conditions requises au génie et du coût que cela implique. Une série présentant l'ascension d'une prodige, maitre de son domaine, à la recherche d'une identité et voulant découvrir ce qui est essentielle pour elle. Les nombreuses dénotations ingénieuses, qui sont en particuliers adressés aux échec et plus précisément aux différents perceptions visuelles et auditives de celles-ci, favorisent sa fluidité et notre immersion. Nous pouvons citer les décorations, généralement très épurées et représentant souvent des motifs à carreau, fréquemment présents sur la garde robe de beth. Nous pouvons également citer l'ambiance sonore et musicale, apportant de la fluidité à l'histoire et au scénario. Très peu de série mon donné un tel sentiment d'exaltation et je n'ai jamais eu autant envie de parler d'une oeuvre cinématographique. En seulement sept épisodes je peux affirmer qu'elle c'est déjà hissée au rang de chef-d'oeuvre.
PS:c'est ma première critique/analyse de série et j'ai pas vraiment l'habitude de faire ça à la base, donc si vous pouvez me dire si cette critique était constructive/vraiment nul, ça serait excessivement gentil. ^^
Série surcotée mais qui se laisse regarder en cette période de confinement. La 2ème partie est une revue de mode Vintage avec de belles photos sur fond d’échiquiers noir et blanc ... Les magazines féminins se sont d’ailleurs extasiés sur les tenues à damiers « so chic » d’Anya Taylor-Joy....
Sur un sujet qui n'est pas évident pour tout le monde, les auteurs de cette série ont su nous réaliser une série qui se regarde comme un thriller avec des moments de véritable tension. Le propos est intéressant, et présenter l'héroïne comme addicte aux médocs et alcoolique permet de complexifier le personnage, tout comme son refus de se faire manipuler. Anya Taylor-Joy qui joue Beth Harmon (du moins dans les épisodes "adultes") est fabuleuse de justesse, de charme et d'expression. La photo, (peut-être un peu trop bistre) est très soignée ainsi que les décors recréant une véritable ambiance d'époque. Enfin signalons l'excellence de la réalisation. (On produit maintenant des séries qui sont techniquement à la hauteur de ce qui sort au cinéma, il est bien loin le temps des Colombo…) Deux ou trois petits défauts quand même, quelques longueurs, quelques clichés, mais qu'importe, ça vole très haut !
Excellente mini-série. De bout en bout, c'est une réussite. L'histoire est prenante, la réalisation est de qualité. Le casting est vraiment qualitatif, mention spéciale à l'actrice principale qui est excellente dans son rôle. Voilà comment une série peut faire aimer les échecs.
Cette série démontre le pouvoir de Netflix. Grâce à eux et grâce à cette série, le jeu d'échecs connaît un essor. Elle est à la fois explicative et elle se laisse bercer par une bonne histoire.
Effectivement, la série dans son ensemble a un bon scénario prenant et la mise en scène est singulière en capturant son sujet et en l’utilisant à bon escient.
Il est vrai que la réalisation intègre le jeu des échecs à l’image. En effet, le plateau apparaît à l’image avec une 3D relativement propre, la caméra se balade sur le plateau avec facilité ce qui rend l’immersion dans la série très agréable et le montage est très clairement original. Il s’agit du point fort de la mise en scène : le montage. Il mêle visuel cadrier assez old school et mouvement de caméra fluide relativement moderne ; cela crée un mélange entre le monde des échiquier ainsi que l’époque à laquelle le film prend place.
Succinctement, le film a une mise en scène intelligente et originale avec un montage mémorable et une direction photographique marquante.
Concernant le scénario, nous suivons la protagoniste de A jusqu’à Z. Il s’agit d’une histoire très intéressante avec une narration très prenante. L’ensemble est totalement fluide et chaque épisode se nourrit mutuellement. La série est une immense toile d’araignée et tous les détails comptent ; “Le jeu de la dame” est un immense puzzle qui se termine de manière très satisfaisante et très solide.
Par ailleurs, il est important d’évoquer le personnage principal qui manque légèrement de développement. Par conséquent, un manque d’empathie peut se faire ressentir du spectateur à elle (au même titre qu’il y a un manque d’empathie d’elle aux autres).
Quoi qu’il en soit, le scénario explique et démontre la puissance du jeu des échecs avec une mise en scène cohérente à son propos. Cela donne une série excellente.
Une série fascinante et complexe. Une Anya Taylor-Joy en mode génie auto-destructeur, orpheline si fragile, puis jeune prodige chic et finalement tellement femme fatale, qui respecte avec rigueur les règles que lui impose son don (son art) mais ne cesse d'enfreindre les convenances par son incapacité à maîtriser les démons intérieurs qui l'habitent. Une réalisation hyper soignée (un énorme travail sur les palettes de couleurs et les lumières !) et un soin apporté pour chaque détail présent à l'image (richesse des décors, des costumes, ...). Des seconds rôles qui, eux aussi, captivent notre attention : Marielle Heller en mère mélancolique et si délicieusement complice, Thomas Brodie-Sangster en charmant cow-boy surdoué, Harry Melling en sentimental complètement envoûté et dominé. Etre un expert des échecs ne vous servira à rien ici. Mieux vaut d'ailleurs rester amateur parce que le charme graphique et la tension dramatique de cette mini-série vous séduiront, quoi qu'il arrive. Vous serez battu par tant d'aisance et de virtuosité.
Une histoire prenante, on a presque envie qu'elle soit vraie! La réalisation est vraiment exceptionnelle, la capacité de cette série à nous présenter tous les enjeux du jeu d'échec est exemplaire. Notre joueuse préférée aura quand à elle un jeu bien particulier chargé de nuances, plusieurs visionnage de cette série seront nécessaire pour en apprécier toutes ses subtilités. Bref: recommandé chaudement !
La série parvient à rendre les échecs passionnants et sexy, grâce à une réalisation inspirée et au regard énigmatique d'Anya Taylor-Joy. Le parcours du personnage est semé d'embûches et la série est très addictive.
Rarement les échecs auront été aussi passionnants à l'écran. Histoire de passion, d'addiction et d'émancipation, cette mini-série, servie par une formidable Anya Taylor-Joy, est une indéniable réussite. À découvrir d'urgence !
J'ai littéralement dévoré cette série !!L'histoire est excellente, maitrisé de bout en bout avec pas mal de suspenses !! Connaissant très peu les échecs, j'ai pris un plaisir a voir les parties même si cela est complexe pour des amateurs mais ça a le mérite de réussir à nous captiver malgré tout !! Et je finirai cette critique par l'actrice Anya Taylor Joy , qui est tout simplement époustouflante dans son jeu, cette façon d'être mystérieuse, intrigante, irritante !! Superbe !!
Ce chef d'oeuvre vous offre un spectacle bluffant et prenant aux tripes tant tout est parfaitement calculé, millimétré, joué à la perfection dans une ambiance absolument fantastique, telle une partie d'échecs d'une rare ou pour ainsi dire une unique sensation jamais ressentie. Merci de nous offrir une mini-série de cette puissance et une profondeur à couper le souffle, qui finalement ne fait que "la biographie" d'une enfant prodige mais la photographie, les décors de tous ces endroits du monde si parfaitement reconstitués, le jeu des actrices principales, tant l'enfant que l'adulte, les acteurs, mêmes les seconds rôles, enfin je pourrais écrire des paragraphes tant ça m'a ému, fait rire et même quelques larmichettes mais j'ai été totalement bluffé. Mes respects et chapeau bas.
Série passionnante du 1er épisode à son terme , l'actrice est parfaite , l'ambiance des années 60 parfaitement retranscrite , une surprise , une série incontournable qui se dévore en une journée.