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Stéphane R
31 abonnés
454 critiques
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Critique de la série
4,5
Publiée le 13 novembre 2020
Une série sur les échecs ? très peu pour moi... Mais je tente, pour voir. Et je suis séduit très rapidement. C'est une mini-série, pas d'espoir de seconde saison, donc. C'est pourtant le genre de scénario qui donne envie d'une suite. L'actrice principale est magnétique et donne du charme à une histoire qui risquait d'être barbante. La relation à la drogue et l'alcool est troublante et un peu trop romantisée à mon goût mais a tout son sens dans cette histoire. J'ai bu les épisodes avec plaisir pour ma part et recommande de ne pas manquer ce petit chef d'oeuvre de série.
Menée par une Anya Taylor-Joy habitée et bourrée de charisme, la série se révèle très astucieuse dans sa gestion du temps et du suspense! C'est techniquement parfait et la reconstitution des 60's est épatante! Malgré le contexte politique de guerre froide, la série choisit de ne pas exploiter ce filon mais s'avère foncièrement féministe, jouant sur ce ressort scénaristique d'une jeune femme devant se faire une place dans un monde d'hommes. Néanmoins, les obstacles auxquels l'héroïne se confronte sont relativement légers, en dehors de ses adversaires directs. Elle est donc sa seule ennemie et les enjeux sont peu conséquents. Au final, il s'agit donc d'une série très efficace et agréable, presque envoûtante, mais manquant un peu d'enjeux et de densité scénaristique pour être réellement consistante.
Une mini série de 8 épisodes sur les échecs, me suis dis que ça allait être compliqué à suivre, mais même si quelques longueurs pour cela qu’il manque une 1/2 étoile. C’est une série vraiment très prenante et addictive et l’actrice Anya Taylor-Joy est tout simplement divine et parfaite dans ce rôle. Son jeu d’actrice avec plein de petites mimiques c’est épatant.
Une série de 7 heures qui encore une fois pouvait tenir sur un film de 2h30. Les gros points forts du films sont l'actrice principale et surtout la reconstitution des années 60. Une série pas très originale quand on a vu plusieurs films qui traitent des échecs. Beaucoup trop de longueurs et l'enchainement est beaucoup trop linéaire, il aurait été mieux à mon sens de faire des flash back plus tot dans la série.
Mais je pense qu'on retrouve un problème récurrent, c'est que cette série aurait pû tenir sur un film.
7 heures de torture (un peu moins car obligé d'accélérer les passages vides). Je me suis forcé à regarder car je me disais que ça ne pouvait pas être aussi nul vu les critiques, mais finalement si! Propagande pro américaine faisant allusion à Fisher qui a été remplacé dans la série par une nana droguée alcoolique. Dommage car la vraie histoire est de loin plus intéressante! Du grand n'importe quoi, beaucoup qui ont apprécié cette série devraient arrêter de donner leur avis.
En fait les meilleures séries de Netflix sont des portraits de femmes : après The Crown et Unorthodox voici Le Jeu De La Dame où l'héroïne va gagner sa place en se battant contre les hommes et un certain ordre patriarcal établi. Cette série sur le monde des échecs est la plus regardée de l'histoire de la plateforme américaine et à cela rien d'étonnant car malgré un sujet à priori peu vendeur tout y est parfait. L'écriture, les décors, les costumes, la mise en scène, le rythme, tout est sa place tout est somptueux. Et puis Anya Taylor-Joy (déjà incroyable dans The VVitch) crève l'écran, elle incarne Beth Harmon de la meilleure manière qui soit et s'impose sans doute comme la plus grande actrice de sa génération.
Pour moi c'est incontestablement un chef-d'œuvre ! Tout est très bien fait, les jeux d'acteurs, l'intrigue.. J'ai adoré ! Une des meilleures séries que j'ai pu voir.
Serie sympathique surtout quand comme moi on aime les échecs , belles images .jolies ambiances, mise en scène réussie mais pas pour autant un scénario exeptionnel.. Tout tient sur l actrice principale anya taylor joy, a la fois belle, lumineuse avec des grands yeux envoûtants... Une découverte
Plongeons dans l'univers des échec, de la compétition, du calcul mentale ou plutôt, d'un voyage avec la jeune surdouée Beth Harmon. Une mini-série qui à quand même démarrer avec plusieurs éléments en un seul pilot : spoiler: jeune orpheline étant accueillie en internat, on lui fait avaler des pilules tous les jours pour on se sait même pas quoi, découvre à peine le fameux jeu qu'elle en rêve nuit et jour, insiste auprès du concierge pour y jouer et apprendre avec lui, veut se frotter aux meilleurs d'un collège voisin... Généralement ce genre d'éléments ne nous parvient pas aussi rapidement surtout que ça ne rend pas crédible le début du programme. Puis en grandissant, on là voit s'épanouir, beaucoup trop même étant donner son acharnement quotidien. Alors certes le démarrage est très rapide et l'on voit cette passion ultra dévorante des échec pour notre héroïne, mais son jeu, la géniale et pétillante Anya Taylor-Joy le fait avec un talent démesuré. Elle nous offre une mise en scène qui ne nous fait pas quitter le regard d'elle, un regard persan et une technique de jeu mettant bas bas tous ses adversaires. spoiler: En une seule et unique saison courte, on nous montre son ascension expresse de l'état d'enfant à celui d'ado des petits banc scolaires à ceux des tournois nationaux jusqu'à conclure par le championnat mondial en Russie. Une série qui à aussi un fort message géopolitique en raison de cette confrontation avec un Russe qui se fait connaître comme aussi impitoyable que fûter et d'un stratège hors-normes. La mise en scène des tournois dans ce pays le montre d'ailleurs magnifiquement bien. spoiler: Le seul point négatif sera les quelques longueurs lorsqu'elle se trouve avec sa famille adoptive qui, pour la mère, est une très bonne relation ou cette dernière la motive et l'accompagne ou bon le destin là mène, puis ce père qui n'en à clairement rien à cirer et le fera bien savoir avec son gentil avocat. Une adoption qui n'aura pas eut d'effets dévastateurs sur son parcours d'échiquier tant son talent précoce aura eu raison de cette enfance troublée. Et même s'il on comprend strictement rien à ce jeu, tel "Les couleurs de l'argent", "Le jeu de la dame" nous aura surtout montrer ou plutôt offert, une super dynamique et stress de mise en scène sur les parties allant tantôt lentement, tantôt très vite. spoiler: Un univers complexe ou l'on ne doit à aucun instant se faire avoir, se faire déconcentrer ou bien même, humilier face à plus fort que soit, les conséquences pouvant être mauvaises lorsque l'on perd du moins à l'époque, contre une femme, très jeune soit-elle. Et s'il lui venait de ne plus vouloir jouée face caméra plus tard, Anya pourra toujours se tenter une carrière dans les carreaux bicolores. Mais le plus tard possible je l'espère.
Série assez bien filmée avec un scénario des plus classiques qui ravira le spectateur pas très difficile. Si l'esprit des années des années 60 est magnifiquement retranscris, le manque de crédibilité totale du scénario est un des aspects qui classe la série comme manipulatrice du féminisme. En effet, voici comment Bobby Fischer, le grand champion américain des années 70 voyait la gente féminine aux échecs: « Les femmes sont stupides comparées aux hommes. Elles ne devraient même pas jouer aux échecs ! Elles ont un niveau de débutant et perdront n’importe quelle partie contre un homme, aussi simple et élémentaire soit-elle. Il n’y a pas une femme au monde à qui je ne puisse donner l’avantage d’un cavalier et gagner malgré tout ». Cela peut être considéré comme de la mysoginie basse ou du réalisme violent, selon ses envies de magie conceptuelle, ou de pragmatisme. Cet aspect nuit à la série car en découlent tout un tas de niaiseries absurdes qui transforment l'idée de populariser le plus noble des jeux en une tirade mensongère sur le girl power et ses fantasmes. La beauté froide de l'actrice est l'une des raisons de regarder la série.
On est sur une belle série, originale, photo au top, l’ambiance de l’époque est très bien retranscrite, et jeu d’acteur aussi avec un scénario très subtil qui soulève de nombreuses questions comme la réussite à tout prix, la misogynie d’une certaine époque, l’addiction... Série qui est sortie un peu en catimini que la plateforme. Alors que je constatais une baisse de qualité dans les productions netflix ces derniers temps, des pépites comme Le Jeu de la Dame redressent à chaque fois le niveau.
Un petit bout de femme ou l'on nous narre sa bio dans cette mini série aussi bien triste que romantique dans un monde ou le mat vous mets en échec. Tout est bien interpréter dans un décor de l'époque bien réaliste ,sous un fond de gagne en permanence ce bout de femme nous emmène comme des pions dans sa vie de damier en damier avec un fond d'alcool et d'addiction La reine dans ce monde de fou attendant son cavalier évitant tous ses pions qui lui barre la route cherche le roi uniquement pour le mettre échec et mat. Scénario pas très original. Pour une mini série cela passe bien jeu d'acteur et d'actrice très bien ainsi que les décors ,cela vous permet d'aller jusqu'au bout de cette mini série sans échec . A voir
Netflix va finir par réussir a transformer l'histoire. Propagande du féminisme et de la bien pensance à tout va. Ils vont finir par me dégouter du cinéma, tout doit rentrer dans le moule. Bref à éviter pour ne pas tous s'enfoncer dans la pensée unique