"Kidnapping" est un thriller écrit par Torleif Hoppe (The Killing, Bron/Broen) et Nanna Westh, donc une nouvelle série à la sauce scandinave sur fond de trafic d’enfants en Europe.
Le début n’offre rien de bien ”nouveau nouveau”. Nous avons droit à des paysages et des décors osons le dire qui ne font pas rêver. Bien qu’il nous soit montré un peu Copenhague, un peu Paris aussi, le tournage a eu lieu presque essentiellement en République Tchèque.
D’ailleurs, il y a une petite répartie de la part de la policière française détachée auprès de ses collègues danois (Charlotte Rempling) qui relève, en découvrant ce que va être son bureau, que la décoration plus que spartiate est « très scandi ».
Les acteurs sont à l’exception de Charlotte Rempling, dont la composition est irréprochable, des comédiens danois et polonais, lesquels offrent tous un jeu très juste.
La série essaie d’échapper toutefois aux conventions habituelles du « scandi noir », lequel nous montre 9 fois sur 10 des enquêteurs plutôt tristes, mélancoliques et dépressifs devant débrouiller des affaires policières souvent des plus ignobles.
Kidnapping n’est pas une comédie non plus, certes, on ne se tient pas les côtes de rire, mais le ton est tout de même globalement différent.
Le démarrage de la série est un peu longuet. C'est le petit reproche que je pourrais lui faire. Il faut toujours une mise en place mais là, rien ne semble avancer. On se demande un peu où l’on va. C’est surtout à partir du 3è épisode que les choses commencent à ”bouger”.
Les rebondissements ne manquent pas, l’action est bien menée, et on ne s’ennuie pas.
Un très bon divertissement, sur le fond et sur la forme, avec une fin magistrale (”Nous sommes nos choix” Jean-Paul Sartre).