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Elisabeth T.
2 abonnés
10 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 4 février 2021
Incroyablement bien joué ! Et ces dialogues, échanges très bien servis par d'excellents comédiens. J'ai "bu" chaque mot dit, suivi avec passion l'évolution des personnages. Une série qui remue, qui ne laisse pas indifférent. Vraiment bravo à toute l'équipe. Merci de nous donner cet immense plaisir. Elisabeth
J'avais déjà adoré la version américaine ("In treatment") et là encore ça fait mouche ! On est tenu en haleine du début à la fin, alors qu'on ne quitte (presque) pas le huis-clos du cabinet d'un psy ! De belles tranches de vie, un jeu d'acteur impressionnant, une série qui a tout pour plaire. Petite réserve sur la version française : la grande agressivité des patients n'est pas du tout conforme à la réalité du terrain, et j'ai failli décrocher à un moment... Vivement la saison 2.
Le concept israélien est top, mais la version française pessimiste et pas esthétique du tout, n’arrive pas au niveau de l’original Betipul. Dans la version française, le psychologue n’est pas assez sexy pour qu’on croit au désir de Mélanie Thierry qui n’y croit pas non plus dans son acting. Il n’y a qu’en France qu’on va voir un acteur principal chauve, ridé, avec du poil dans les oreilles, un col roulé vert sur un corp pas athlétique et tenter de vous faire croire que les femmes sont séduites par lui...les actrices ne sont même pas mises en beauté (les moitiés de sourcil de clémence poesy). Les personnages sont tous antipathiques et se ressemblent trop dans leur caractère. les femmes sont toutes blondes aux yeux bleus, on sent une fixette du producteur sur la femme blonde aux yeux bleus sans vertu qui règle ses comptes comme le ferait les bonobos, c’est un peu étrange . On ressent trop le point de vue personnel des producteurs, les histoires racontées ne sont pas universelles meme si le concept de la thérapie l’est évidemment. Il y’a des incohérences : une femme qui dit j’étais une lolita et qui se définit comme une allumeuse alors qu’elle est une enfant ça n’existe pas. D’ailleurs les femmes sont toutes nymphos ou infidèles dans cette version française , ce n’est pas la réalité et c’est un peu misogyne comme point de vue. Les dialogues sont parfois trop long, ça manque d action, de force dans les révélations, des points de vue trop ambigu. Bref je vous recommande plutôt de regarder l’original BETIPUL ou la version Us IN TREATMENT moi j’ai perdu mon temps snif
Complétement atypique, donc originale, cette série profite du jeu impeccable de TOUS ses acteurs. Une immersion totale, c'est fin, c'est équilibré, c'est beau, c'est intrigant. Le levier principal est sans doute le voyeurisme que nous avons en chacun de nous, mais c'est si bon !
D'épisodes en épisodes, on se dit que ça sera mieux avec le temps, qu'on est pas encore dedans. Mais... toujours aussi ennuyeux. Après 12 épisodes de regardés, plus envie de me faire violence pour continuer. Dommage le casting est très bien et le psy joue bien !
j'ai trouvé cette série exceptionnelle . Il y a peu d'effets visuels, ce qui me permettait de la regarder ( ou presque seulement l'écouter ) sur ma tablette en m'occupant à diverses taches, comme j'écoute les livres audio. C'est stupéfiant comment on peut susciter autant d'intérêt dans des huis clos successifs. On s'attache aux personnages, patients et psy, acteurs excellents par ailleurs, au travers desquels on sonde la complexité de l'âme et des comportements humains. De plus , moi qui n'était pas très portée sur la psychanalyse, je m'interroge un peu plus sur ses vertus, même si personnellement je me vois mal aller me raconter sur un divan. .
Persévérez au delà des premiers épisodes un peu déroutants mais ensuite on est assez passionnés parce qui se joue pour les personnages au fil des séances. Mention spéciale au couple Pio marmai et clémence poesy et à la jeune nageuse. Le personnage de Mélanie Thierry est celui qui m’a le moins intéressé : un peu trop surjoué selon moi. Pas de surprise par contre pour ceux qui ont vu les versions précédentes mais reste le jeu des acteurs qui est un vrai plaisir
En thérapie est une série majeure de notre temps. Elle ne tombe pas dans le piège simpliste de vouloir à tout pris faire coïncider la grande histoire (celle des actes terroristes de novembre 2015) avec la petite histoire, celles d'être humains touchants, très humains en perdition. La série montre plutôt un monde, celui des patients et du psychiatre, qui s'effondre en même temps que celui de la guerre, comme si les deux histoires étaient parallèles, se faisant face. Du coup, aucune lourdeur scénaristique, pas de facilité même si nous trouvons les éléments clefs de la pratique thérapeutique. La série a aussi une vocation pédagogique. Le docteur Dayan appliquant au mieux la neutralité bienveillante, clef de voûte de la cure. Les dialogues sont remarquablement élaborés, bien écrits, denses, au point qu'on se demande comment tant de choses énoncées avec telle force peuvent tenir dans la vingtaine de minutes accordées par patient. La mise en scène se réduit à un décor limité mais la position de la caméra (face et profil) donne, par son intelligence (et donc celle des cadres) la sensation de partager les émois des patients et du psychiatre. L'émotion qu'on ressent devant une telle intelligence est très grande. Pourtant aucun pathos, aucun simplisme. La musique, assez discrète, est parfaitement dosée et l'éclairage très professionnel. Le tournage, très rapide, donne une fébrilité plus forte à l'ensemble. Tous les interprètes sont exceptionnels et passent par tout un éventail de sentiments. Frédéric Pierrot, qui semble avoir réussi à copier les mimiques et gestuelles de mon psychiatre, est exceptionnel. L'acteur devrait vivre une nouvelle carrière et la gamine donne une performance extraordinaire à son rôle. Quant aux autres, ils sont à leur meilleur, Reda Kateb en tourments violents, Mélanie Thierry, peu crédible en chirurgienne, est troublante, le couple donne une certaine violence à leur jeu. Enfin, Carole Bouquet dont l'apparition a quelque chose de fantomatique et d'abstrait, est rayonnante. Vivement la saison 2.
Excellent jeu de tous les acteurs et actrices, psy très professionnel ( à part la fin avec Ariane), très humain.Le top, c'est Carole Bouquet à qui l'on demande de faire du Carole Bouquet : spoiler: froide glaçante, complètement dans le stéréotype qu'on a d'elle . Les concepts psychanalytiques sont très bien mis en musique par le psy, c'est rare au cinéma. Peu importe que la série soit intégralement la copie de la version US ou israélienne, le casting est très bon.
Personnellement, mon jugement sur le psy a évolué tout au long des 35 épisodes : spoiler: mon admiration pour le grand pro a progressivement laisse la place à une forme de pitié pour l'homme, dépassé par tout ce qui se passe dans sa famille et qui a faux sur toute la ligne
Dès le début je n'y ai pas cru. Ni au psy ni à la belle amoureuse de lui. Et il "est" médecin! Ha! ha! Rien n'est crédible. Le psy n'a aucun charme, il a un regard vide et totalement inexpressif. Quand M Thierry lui demande, en bas des escaliers : Maintenant que je vais me marier, dites-moi sincèrement, est-ce que vous éprouvez du désir pour moi" et l'acteur fait une pause dramatique et il répond Tout ce que je souhaite c'est mener cette cure jusqu'au bout... Comment peut-on écrire des dialogues aussi nuls? Comment peut on les jouer si mal? Et je ne crois pas non plus au rôle du flic. Et encore moins au fait que cet analyste soit un médecin psychiatre, qui est censé respecter un code, mais qui donne des médicaments à qqn qui n'est pas son patient, à qui il ne demande pas la carte vitale, qui ne paie pas... Et quand le "patient" revient il lui demande 60€ ça vous va? Et il les encaisse visiblement au black... Il pourrait être poursuivi par le conseil de l'ordre! Il risque au minimum une amende... Et beaucoup plus s'il triche régulièrement! Tout ça pourrait être intéressant si c'était fait express, mais ça ne l'est pas. C'est juste la méconnaissance du milieu de la psychanalyse où il y a maintenant en France très peu de médecin psychiatres qui s'y intéressent. Jacques Lacan était médecin et avait une grande culture et énormément de charme. L'acteur qui joue le psy est une grave erreur de casting. La série en souffre. Mais aussi il y a le problème du scénario et des dialogues. Et le manque total de crédibilité sur la situation dramatique. Eric Toledano a déclaré qu'il admirait Woody Allen, ça ne se voit pas dans ce téléfilm, qui n'a aucun humour, et quand le psy dit qu'il fait de blagues de psy, elle sont d'une nullité absolue, alors que Lacan ou Freud avaient beaucoup d'humour, et ils étaient plus drôles. Dommage! Très décevant par rapport à leurs autres films, notamment Intouchables...
L'idée est bonne. Ne pas s'arrêter aux deux premiers épisodes si comme moi vous les trouvez lourds. Tout repose sur le jeu d'acteur donc certains épisodes seront bien mieux que d'autres. Le psy est bien, c'est celui qui sauve l'ensemble.
Je n'ai pas vu Be Tipul mais j'ai vu l'adaptation américaine In Treatment. Difficile de succéder à la production HBO qui était beaucoup plus crédible par le jeu des acteurs ainsi que les dialogues, même si dans les deux adaptations on est loin d' une séance de psychanalyse. Disons pour résumer les premiers épisodes de la série française: "pas mal".
À fuire d'urgence, les personnages sont vides de sens et peu travaillé notamment le psy. On a un mal fou à s attacher à leurs problémes ou à éprouver de l'empathie pour eux car ils n'ont aucun fond ni direction d'acteur.