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Un visiteur
Critique de la série
1,0
Publiée le 13 avril 2022
série vraiment surestimée, c'est la psychanalyse pour les nuls ou comment confondre la psychanalyse avec une banale psychothérapie, en plus comme toutes séries françaises c'est artificiel et mal joué
Quelle formidable idée d'avoir cassé le secret du cabinet du psychiatre ! Il s'y dit des vérités que les personnages ne diraient pas ailleurs, et ces "dires" changent, bouleversent leur vie. Les personnages sont attachants à la longue et on certaines interprétations sont exceptionnelles, certains comédiens crèvent l'écran, se révèlent ou se confirment. La réalisation est excellente, ça n'a pas dû être facile d'avoir l'inventivité, la créativité pour éviter l'ennui alors que les scènes ne sont quasiment que des dialogues de deux personnages assis face à face.
Critique des saisons 1 et 2. L’intérêt de cette série n’est-il pas de proposer une vision enfin assez juste de ce qu’est la démarche psychothérapeutique ? On voit bien les conditions respectives dans lesquelles peuvent se trouver, en séance, le psy et le patient. Ce dernier dispose d’une liberté de s’exprimer sans équivalent ailleurs, avec l’assurance d’être écouté sans être jugé, quitte à être parfois un peu provocateur (dans la première saison…). Et pour le psy, qui voit défiler des personnes bien différentes, un professionnalisme particulier s’impose afin de mémoriser tout ce qu’il entend (le spectateur peut lui même s’y exercer…), arriver à mettre de côté ses propres soucis et paraître continuellement présent et serein. Ici, le psychothérapeute est avant tout un médecin-psychiatre, on le voit ainsi délivrer à la patiente Lydia une feuille de soins, c’est toujours bon à savoir vu le prix de la consultation...
C'est le retour de Dr Dayan, et la psychose des attentats de 2015 est remplacée par une nouvelle source de mal-être : celle du Covid et du confinement. 4 nouveaux patients et le docteur lui-même obligé de plonger dans ses souvenirs sous la houlette de son superviseur. La série est encore meilleure que la 1ère saison, elle est plus bouleversante, notamment avec ses deux jeunes protagonistes. Et toujours une qualité d'écriture et d'interprétation remarquable au service d'une mise en scène sans esbroufe mais exemplaire où le moindre mouvement de main, le moindre regard ont du sens. Quelle réussite de la part de Toledano, Nakache et Arte.
Saison 2 plus intéressante que la Saison 1. Peut être que le sujet est plus proche de moi: tout le monde a été concerné par la crise CoVid. C'est toujours un plaisir à regarder. Bien sur on décroche de temps en temps. Suivre un psy et son patient ca peut devenir un peu ennuyant. La musique est toujours aussi envoutante et le cabinet de Dayan toujours aussi chaleureux.
Série très intéressante, convaincante et très bien interprétée. Pour amateurs de psy-psychanalyse. Peut être l'occasion d'apprendre aussi des choses sur soi-même. Je recommande vivement.
Ce psychiatre ce super héros il sauve des personnes d eux mêmes... Une vraie nouvelle réussite cette seconde saison, toujours aussi bien écrit avec ces nouveaux patients, sensibles et touchants.
Cette série post attentat du Bataclan est une vraie réussite ; intelligemment écrit, bien joué, et touchant. Des intrigues qui s entremêlent de manière brillantes au point d en faire une série très prenante.
Cette série qui suit les séances d'un psychanalyste (Frédéric Pierrot excellent comme d'habitude) avec ses patients est finement juste. Ce sont des scènes de théâtre auxquelles nous assistons. Les dialogues sont bien interprétés. Le casting est parfait. Les épisodes changent de réalisateurs - réalisatrices et cela ne perd pas en qualité.
Saison 1 : dommage que cela tourne trop autour des histoires de coucheries
Saison 2 : la différenciation des thèmes des histoires des patients augmente la qualité de cette série.
De plus, des épisodes courts permettent un suivi plus facile de la série.
Le pari de réussir cette seconde saison est gagné. Je ne m'étendrai pas trop car tellement d'articles déjà ont été écrits . J'appréhendais de ne pas m'attacher à ces nouveaux personnages tant j'avais aimé ceux de la saison un . J'ai hésité puis je me suis assise auprès de chacun d'eux sur le canapé pour mieux les entendre et écouter Dayan et regarder Dayan . J'ai versé des larmes avec eux , j'ai cru me trouver mal et parfois j'ai souri . J'ai adoré les échanges de Claire et Philippe dans le cadre de la supervision. Les quelques ouvertures vers l'extérieur sont des plus et donnent encore plus de densité au récit . Chaque entretien est précis et juste , c'est vraiment très bien écrit.
Les scénaristes ont sans doute planché assidûment pour nous donner à de la psychanalyse une vision documentée, que ce soit pour ce qui concerne ses ascendances historiques et ses différentes écoles que pour sa méthodologie et la puissance de ses effets. On prend conscience de ce qu'elle induit de connaissance de soi et du monde des hommes qui nous façonne. Les acteurs sont tous bien choisis et excellents, chacun dans leur registre. Des relations fortes se nouent, dénouent la trame des drames intérieurs avec ses noeuds de souffrance, jusqu'à leur issue vers plus de lucidité. Frédéric Pierrot est impressionnant en Philippe Dayan, thérapeute au bout d'un rouleau qui met et se met à nu sans esquiver la souffrance, pas plus pour lui que pour ses patients. Comme acteur il est magnifique, comme personnage, poignant. Mes préférés chez les patients sont Reda Kateb (Adel) et la jeune Céleste Brunnquell (Camille), autant pour leur prestation d'acteur que pour l'intensité de leur parcours de vie. Mais tous sont remarquables et c'est vraiment une bonne série, avec beaucoup de fond !
J'adore , une belle série au scenario hyper juste hyper bien jouée par des superbes acteurs .... Melanie THIERRY saison 1 Lt Suzanne LINDON saison 2 sont époustouflantes
Série de science poétique géniale alternativement profonde et altière (l'esprit n'est pas dans l'espace mais la symbolique et les métaphores restent les éléments de son langage mystérieux) riche de variance humaine et pourtant humble, à l'envers des socio cultures industrielles actuelles gavé du marketing de l'agitation débile. Décidément, le paradigme de la thérapie par l'expression verbale aura tout de même toujours une place pertinente dans la quête de l'équilibre (c'est le vrai sens du mot médecine au fait). Ici les vies victimes des intensités existentielles défilent et se profilent telles qu'elles, paradoxalement. De quoi avons nous besoin ? D'intégrer la possibilité de l'horreur sans perdre le fil de la merveille. En thérapie, la douleur prosaïque rejoint la saveur du cosmique et le meilleur des médicaments, le fil de la guérison, c'est forcément la compréhension.
J’ai préféré la première saison, plus forte en émotions. La seconde est un peu plus tranquille, même si certaines situations engendrent le doute du téléspectateur. J’ai aimé qu’Arte propose un court document sur les différents réalisateurs, me permettant de percevoir la particularité de chacun.