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Muja75
7 abonnés
25 critiques
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Critique de la série
4,5
Publiée le 14 mai 2021
Série addictive. Des acteurs puissants . Une petite merveille qui nous plonge dans le monde de la psychanalyse et dans l'intimité des protagonistes à la fois tendres, tristes, graves, parfois détestables et tellement touchants . La claque de ce début d'année.
Big fan. Entrée sans conviction m'attendant à une mixture psy truffée de sentiments complexes et compliqués. Et en fait, on plonge directement dans l'univers de chacun, chaque seconde compte, les silences comptent. Parfois on se surprend à être le psy qui regarde le psy en séance, on a un avis, un ressenti. Bref. A voir absolument et selon les sensibilités et les parcours de chacun, on est touché pile ici ou là, selon. Un casting impeccable, ils sont tous parfaits.
Que dire ? C'est terriblement mal interprété... Et les dialogues...?!! On croirait assister à une (mauvaise) pièce de théâtre. Les deux premiers épisodes m'ont suffi, voire irritée.
Psy c'est mon métier, ma critique sera donc subjective. Après 15 épisodes je suis dubitatif. Certains aspects du travail thérapeutique sont bien vus, d'autres passent à côté de ce qui est commun aux thérapeutes. En particulier la relation avec la Superviseur, l'erreur est d'y avoir mis une relation transférentielle abusive des deux côtés. Seconde erreur, la relation thérapeutique avec le couple n'est pas crédible, le thérapeute ne se présente pas comme un amateur ni un débutant, la projection transférentielle qu'il fait avec sa propre problématique de couple relève de la faute professionnelle. Une troisième erreur avec la jeune fille, le thérapeute aide à son intrusion dans son couple, sa femme n'a aucune retenue ordinaire. On dirait que les auteurs ont voulu en rajouter pour attacher le spectateur. Le récit de la vie et du vécu des patients est très souvent poignant, dépasse tout ce que l'on peut imaginer en fiction. L'étude est davantage du transfert entre les patients et le thérapeute. Il manque la mise en évidence de l'amélioration des patients, c'est quand même pour cela qu'ils sont là et qu'ils reviennent. Les scénaristes ont pris des éléments de cure, si un vrai psy l'avait écrit comme une monographie, bien des incohérences auraient été évitées. Je regarderai jusqu'à la fin de la série.
Le jeu des acteurs est époustouflant ! Chaque épisode est un condensé d'émotions. Les dialogues sont très intelligents. Impossible de détacher ses yeux de l'écran : une série comme on n'en voit que trop rarement. Personnellement, j'ai beaucoup ri sur certains épisodes, tellement les situations devenaient cocasses. Certes, on a en toile de fond la souffrance psychique mais cette série n'a rien d'anxiogène, bien au contraire ! Elle gratte là où ça dérange, elle souffle sur les petits bobos de l'âme et puis petit à petit, ça cicatrise...
Serie divisée en plusieurs séquences :d’où un sentiment mitigé quant à la qualité...Les psychanalyses d’Adel (Reda Ketab) et Camillle (Céleste Brunnquel) sont pour moi les plus intéressantes et les plus touchantes de part la qualité des interprètes et de part leur thématique .. Les personnages de la médecin chirurgien amoureusspoiler: e de son psy et du couple bobo sont assez ennuyeux ainsi que la séquence finale où le psy consulte une consœur et amie... Peut mieux faire...
Adaptée de la série israélienne BeTipul, En Thérapie est une série française de qualité, qui traite d'identité de soi, du rapport aux autres, et principalement du rapport psy/patient mais qui n'évite pas quelques clichés sur le sujet. La série ancre son récit à Paris, en Automne 2015, au lendemain des attentats du Bataclan et nous suivons le travail analytique d'un psychiatre avec cinq patients de divers horizons. Très ambitieuse dans sa recherche de l'intime, minimaliste dans son concept, la série convainc lorsqu'elle creuse la psyché tourmentée de ses personnages, nettement moins quand elle tente d'expliquer des concepts de psychanalyse où les idées reçues sont persistantes et l'aspect didactique trop appuyée. La vision donnée du métier de psychanalyste, sorte de réceptacle de l'agressivité commune de ses patients, incapable de maîtriser ses propres émotions ne correspond pas à la réalité. La tension extrême naît du huis-clos et des récits dévoilés est contrebalancée par le format très courts et rafraîchissants des épisodes et la performance globale des acteurs est plutôt convaincante. J'ai apprécié la grande liberté laissée aux acteurs dans des plans séquences assez longs mais, dans l'ensemble, la réalisation reste trop simpliste, un peu plate et redondante (champs/contrechamps) malgré quelques fulgurances. Au final, la déception est douce, l'ensemble reste convaincant et addictif et questionne à la fois notre rapport aux autres, à soi et à la société. Note 14/20
Cette série est une réalisation très justement applaudie. MAIS C'EST UNE FICTION. En tant que psychothérapeute, je peux témoigner qu'aucun de mes confères ni consoeurs ni moi-même ne serions capables d'absorber l'agressivité de six ou sept patients par jour tels qu'ils se déchaînent sur leur psy avec la violence que la série nous montre. UN PSY N'EST PAS UN PUTCHING BALL. Les invectives, les hurlements, les bottes sur le canapé, et bien non, ce n'est pas possible en cabinet. A l'inverse, la convention de respect mutuel permet de poser le cadre du travail. Et ce respect n'empêche ni l'expression des conflits, ni les phénomènes transférentiels qui en découlent. En des termes plus simples, il n'est aucunement thérapeutique de piétiner quelqu'un, même si c'est ton psy et le travail n'avancera pas plus vite, au contraire, il risquera de s'arrêter net. Ce que la série nous montre, c'est le dévoilement d'un transfert négatif tel qu'il pourrait se manifester sans la convention de respect. On peut douter que Frédéric Pierrot, merveilleux acteur et connaisseur de la thérapie analytique dans la vie, serait probablement le premier à dire qu'il n'a jamais invectivé son thérapeute.
On frise le chef d'oeuvre. Maintenir le spectateur en haleine juste avec un dialogue entre un psy et ses patients, au départ, c'était juste improbable. Les acteurs sont tous plus talentueux les uns que les autres. Les yeux du psy sont tellement expressifs... Un regard remplace un dialogue de 10 mn. Incroyable. En bonus, on obtient des clefs pour nos vies modernes. A savourer.
une étude un peu casse gueule , avec un sujet et des histoires post Bataclan et des attentats pas évident au niveau du synopsis , malgré tout une réussite avec des comédiens superbes, ce qui sauve l'ensemble, les jeux d'acteurs très maitriser ...A voir pour son originalité
Une série addictive qui parlera à tous ceux qui ont un intérêt pour la psychologie et la psychanalyse. Les personnages sont tous différents, on peut tous se retrouver dans les histoires qui sont racontées dans le cabinet d'une certaine manière. Les acteurs sont exceptionnels, Frédéric Pierrot en tête, mais aussi Mélanie Thierry, surprenante. Que dire de la révélation Céleste Brunnquell dont on a tant parlé après cette série ! Ce fut très dur quand la saison s'est terminée tant on s'attache à tout ce petit monde. Je reproche simplement un peu de caricature par moments surtout lors des séances avec le couple, et quant à la relation patient / thérapeute.
Série intéressante. Le casting est pour moi un peu inégal. Le psy Frédéric Pierrot (Philippe Dayan) parfait. Les patients : Reda Kateb (Adel Chibane), excellent comme toujours ; Mélanie Thierry (Ariane) agaçante, trop sûre de sa beauté et passant son temps à se caresser les lèvres pour vérifier que le botox ne s'est pas fait la malle ; Céleste Brunnquell (Camille) me donne l'impression de réciter ; le couple Clémence Poésy (Leonora) et Pio Marmai (Damien) me laisse complètement indifférente. En conclusion série plutôt pas mal mais j'aurais aimé voir l'originale israëlienne. Pourquoi toujours faire des remake de séries étangères
La psychothérapie ne m'est pas étrangère ce qui me prédestinait à être à l'écoute si l'on parle du sujet. Pour autant, son traitement dans une fiction, quand on sait les clichés et les méconnaissances qu'il génère , était éminemment "casse-gueules"...Mais que dire là ? Je suis ressorti de ce voyage viscéralement, émotionnellement et psychiquement bouleversé. Alors que nombre de moments sont verbaux, les auteurs réussissent à faire du verbe une émotion pure, parfois déchirante sans déversement de sentiments artificiels ou dégoulinants. Et l’œuvre devient renversante lorsque cette écriture, merveille de justesse, est personnifiée de manière magistrale envoutante, ensorcelante par chacune et chacun des comédiennes et comédiens. La prouesse était tellement hallucinante qu'il serait inconvenant de mettre en avant une personne ou une autre parmi toutes celles, fort nombreuses j'imagine, qui ont permis de créer une œuvre pareille.