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Serge M
6 abonnés
37 critiques
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Critique de la série
2,5
Publiée le 1 mai 2020
"Tout le monde a un prix" pourrait être le titre de cette série mais trop d'invraisemblances et quelques facilités racoleuses affaiblissent le scenario. La plupart des personnages sont incohérents sauf le jeune prodige de la banque (Marc Benjamin) qui tire son épingle du jeu. Le fonctionnement d'une petite banque privée suisse, prise entre exigence de rentabilité et pressions éthiques, qui a de plus en plus de mal à gagner sa vie avec ses clients européens, est assez bien vu même si caricatural.
Excellente série dans le monde aride de la banque. Suspense maintenu jusqu'à la fin, des rebondissements, des personnages bien incarnés Parfait en deux épisodes de 1h30. Je recommande.
Les comédiens sont bons et les caractères des personnages bien dessinés, le sujet très intéressant, à savoir le fonctionnement des banques suisses pour recycler l'argent sale et faciliter la fraude fiscale. Quelques invraisemblances psychologiques gâchent néanmoins cette mini série. On ne parvient en effet pas à comprendre pourquoi l'héroïne se mettrait sur le dos la corvée de la gestion d'une banque, alors qu'elle ne semble avoir de goût ni pour le pouvoir ni pour l'argent. "Sauver l'oeuvre de son père" (qu'elle ne voyait jamais) n'apparait pas comme une motivation crédible et son comportement final, s'il constitue un assez bon rebondissement, ne correspond pas du tout à sa personnalité. Dommage, car les deux épisodes se laissent voir agréablement en dépit de quelques délayages.
L'idée est intéressante : une banque suisse en crise, suite au malaise de son dirigeant et la prise en mains par sa fille. Mais les personnages se font corrompre trop facilement, et la fin est décevante. Et je ne suis pas sûr que les acteurs soient vraiment convaincus par leur propre rôle.
C’est un peu long, on n’arrive pas à croire à ce personnage principal d’ex-junkie parachutée directrice de banque, ni aux personnages secondaires très caricaturaux. On peut néanmoins porter au crédit de la série une description à peu près plausible du fonctionnement de cet établissement financier suisse et du contrôle mis en place par l’État. Fonctionnement décrit de façon assez superficiele mais crédible. Le récit n’est ni trop linéaire ni trop manichéen et ne ménage aucun personnage. Finalement c’est un récit déjà vu, qui n’apporte pas grand chose de nouveau, et finit par un dernier acte d’une nullité invraisemblable.