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Archas A.
5 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 16 juin 2020
Une mini série très qualitative signé HBO. Les acteurs sont fantastiques, je pense bien sur à l'excellent Mark Ruffalo, qui joue deux rôles pas évident, mais c'est extrêmement convaincant et bien joué. Et ce que j'aime, c'est qu'il y a pas de surjeu, comme dans beaucoup trop de série américaine. Il y a une vraie justesse dans les jeux des acteurs. Je pense aussi à Rosie O'Donnell qui transperce l'écran, elle aussi de façon implacable. Bref je vais pas tous les lister, mais excellent casting, ce qui rend le tout très convaincant à l'image. Je dirais que la série est pourtant assez laborieuse, torturée, lente et difficile.... Laborieuse dans le sens où, c'est continuellement des enchaînements scenaristiques difficiles. On est pas du tout sur une série grand public. Et on est loin des séries qu'on voit partout de sexe/drogue/argent/narcos/dark/ado/fantaisy/SF etc.... Et ca fait justement du bien. La réalisation est bonne, le scénario est original et prenant, l'ambiance visuelle est réussie, les musiques sont excellentes, la psychologie des personnages très bien fichu, un casting de dingue, de vrais émotions..... Bref allez voir cette série, ca vaut clairement le coup. ( j'ai baissé la note d'un point car j'ai été déçu de l'epsiode final sur quelques points, notamment sur le dénouement)
Superbe série, d'une noirceur certaine mais d'où surgissent quelques beaux et lumineux moments. Mark Ruffalo est impressionnant dans ces 2 rôles très différents, le reste du casting est à l'avenant. Exigeant mais gratifiant!
A l’aide d’une émotion au diapason, tant dans l’écriture, la mise en scène et le jeu de ses acteurs incroyables, I know this much is true résonne comme un incontournable drame intimiste à voir absolument. On n’est pas toujours sûr de nous, mais ça, au moins, on le sait.
« I know that much is true » le roman de Willy Lamb est paru en 1998. La 20th Century Fox envisage la même année d’en faire un film réalisé par Jonathan Demme. Deux ans plus tard c’est Jim Sheridan qui est annoncé à la réalisation avec Matt Damon dans le rôle principal (en réalité un double rôle, le roman narrant le parcours dramatique de deux frères jumeaux dont un est atteint de schizophrénie). L’affaire traîne en longueur et les droits finissent par revenir à Willy Lamb qui estime alors que la densité de son roman nécessite une adaptation en mini-série. Il envisage Mark Ruffalo pour le rôle principal. Les deux hommes finissent par tomber d’accord une fois que l’acteur a lu le livre. HBO entre alors dans le jeu ainsi que Derek Cianfrance, le réalisateur/scénariste fétiche de Ryan Gosling. Willy Lamb donne carte blanche pour l’adaptation de son œuvre. Le résultat est largement convaincant en grande partie grâce à l'interprétation particulièrement habitée de Mark Ruffalo . L’acteur dont l’accès à la notoriété a été plutôt tardif suite à sa prestation dans « Zodiac » de David Fincher en 2007 est connu pour son éclectisme et son goût pour alterner grosses productions Marvel et films intimistes. Dans l’Amérique des années 50, Dominick et Thomas, frères jumeaux nés à quelques minutes d’intervalles entre le 31 décembre 1949 et le 1er janvier 1950, spoiler: grandissent entre une mère (Melissa Leo) traumatisée par son enfance et un beau-père protestant plutôt rigoriste . A l’adolescence, Thomas commence à révéler les premiers signes d’une schizophrénie. L’intrigue débute à la fin des années 1980 alors que devenus adultes, Dominick et Thomas ont suivi des trajectoires certes très différentes mais forcément teintées de l’impact de la maladie de Thomas qui pèse sur les épaules de Dominick et influence ses choix de vie. Derek Cianfrance examine tous les aspects d’une gémellité tortueuse, empreinte de sentiments aussi contradictoires que la culpabilité, la rancoeur ou la jalousie quand l’un des deux jumeaux est gravement entravé dans son développement. Le droit au bonheur est-il accessible quand tant de handicaps affectifs assombrissent l’horizon ? C’est la question centrale à laquelle est confronté Dominick qui doit trouver son chemin malgré les semelles de plomb qui lui donnent souvent l’impression de marche à rebours. Il a pourtant de nombreux alliés qu’il ne sait pas toujours identifier spoiler: comme son ex-femme (Kathryn Hahn) , son meilleur ami (Rob Huebel) ou encore l’assistance sociale (Rosie O’Donnell) et la psychiatre (Archie Panjabi) de l’asile ou est enfermé son frère . A l’aide de flashbacks et de retournements de situation qui aident à mieux comprendre la construction psychologique des deux frères, Derek Cianfrance équilibre parfaitement intérêt narratif et questionnement sur la maîtrise possible des parcours individuels par-delà les traumas de l’enfance et les aléas de la vie. Seul petit bémol, on pourra peut-être trouver à certains moments que la barque du pauvre Dominick est un peu trop chargée mais la remarquable performance de Mark Ruffalo parvient à faire oublier ce tropisme un peu trop visible du scénario.
Un film dure, difficile pas à la portée de tous le monde. on est dans l'introspection l'intime la sueur la douleur aussi. le real et acteur font un taffe de ouf on comprends les enjeux rien ne nous est caché. les dialogues sont réalistes on dirait un film amateur du Cassavetche. on sort fatigué éreintée par cette expérience cette plongée dans la vie du héros tout ce qu'il porte sur son dos. tres beau film
A l’aide d’une émotion au diapason, tant dans l’écriture, la mise en scène et le jeu de ses acteurs incroyables, I know this much is true résonne comme un incontournable drame intimiste à voir absolument. On n’est pas toujours sûr de nous, mais ça, au moins, on le sait.
Cette série courte mais intense n’épargne pas le téléspectateur, tellement le parcours de vie de ces frères jumeaux est d’une noirçeur quasi absolue. Dominick, frère aidant au-delà du possible, homme marqué par les accidents de la vie et son jumeau Thomas, psychologiquement déséquilibré sont interprétés par Mark Ruffalo, quasi omniprésent à l’écran et qui livre une performance époustouflante. Nés de père inconnu, élevés par un beau-père maltraitant, Dominick et Thomas vont être malmenés dés leur plus jeune âge. Dominick ne laissera jamais tomber son frère au détriment bien sur de sa vie personnelle. La quête du père biologique va être un des sujets de la série et le scenario va nous orienter longtemps vers une piste qui s’avérera fausse. Un certain apaisement s’installera à la toute fin au terme de six épisodes d’une grande violence psychologique bien menés par Derek Cianfrance. Servie par un bon casting (excellent choix des acteurs pour le rôle des jumeaux enfants puis étudiants et un gros coup de cœur pour Rosie O’Donnell, l’assistante sociale), cette exigeante série est une réussite.
Encore une mini série de qualité produite par HBO. Elle me fait penser à la mini série Olive Kitteridge (qui est plus légère) de par sa réalisation et son casting exceptionnels. Marc Ruffalo crève l'écran en interprétant les jumeaux mais les autres acteurs s'en sortent aussi très bien. Par contre hormis le message positif de la série c'est drame sur drame et le show dure environs 6 heures ce qui en fait une œuvre loin d’être tout publique. Donc âmes sensibles prévoyaient vos mouchoirs et personnes dépressives s'abstenir.
La performance de Mark Ruffalo ne fait aucun doute... Mais la série en elle même est décevante. Tout est dramatique... Le rythme est cassé par la déferlante d'événements sombres...C'est trop, ça manque de nuances... Dommage car il y a quelques scènes qui sont de toute beauté et fortes en émotion comme les échanges de Dominick avec la psy... Une série de qualité, mais qui déprime plus qu'elle émeut
La performance de Ruffalo est à tomber par terre. Une série cinématographique, un film plus qu'une série. La noirceur et la magie des images des films indépendants. Une leçon de vie. Hors mis quelques longueurs éparses le réalisateur nous tiens du début à la fin. Bref j'ai adoré.
Une mini-série HBO que j'ai regardé pour son scénariste , co- producteur et réalisateur Derek Cianfrance dont le seul film que j'ai vu de lui était "The Place Beyond the Pines" dont j'avais beaucoup apprécié son travail, c'est le cas ici avec "I know This Much is True" dans un style différent plus psychanalytique mais intéressant !! On y suit deux frères jumeaux dont l'un d'eux se coupe le bras dans une bibliothèque en priant et interné dans un autre hopital que celui habituel, son frère essaye de l'aider et tout le restant de la série, on essaye de comprendre pourquoi ils sont comme ça, surement avec des problèmes familiaux passés ou l'on voit des flashbacks de leurs enfances, adolescences jusqu'à mème leurs grands parents immigrés Siciliens. Cette série comporte de belles images de l'Amérique profonde accès surtout dans les années 80 (on reconnait les tubes de l'époque). Une très bonne histoire très bien écrite et de remarquables comédiens avec en tète Mark Ruffalo dans un double role de jumeaux (je me demande comment ils ont fait les trucages à l'écran mais chapeau). On reconnait dans un second role Rosie O' Donnell , star des années 90 autrefois, qui a vieillit. Je le recommande cette série.
Une énorme claque inattendue. Un sujet a priori pas très aguicheur sur 2 jumeaux dont l'un est schizophrène, de lourdes histoires de famille...Mais l'interprétation de Mark Ruffalo et de l'ensemble du casting également (comme l'assistante sociale) nous prend à la gorge sans nous lâcher du début à la fin.
Une série réellement dramatique. Ruffalo offre une superbe prestation. Ce qui est vraiment intéressant reste ce travail fait sur la question de la crypte familiale, du pacte denegatif... Brillamment illustré. Le bemol de cette série reste le rythme. Dommage. Un film aurait peut-être été plus percutant.
Une série réellement dramatique. Ruffalo offre une superbe prestation. Ce qui est vraiment intéressant reste ce travail fait sur la question de la crypte familiale, du pacte denegatif... Brillamment illustré. Le bemol de cette série reste le rythme. Dommage. Un film aurait peut-être été plus percutant.