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    Le Nom de la rose
    Anecdotes, potins, actus et secrets inavouables autour de la série "Le Nom de la rose" et de son tournage !

    Adaptation

    La série est adaptée du roman éponyme de l’écrivain italien Umberto Eco, vendu à 50 millions d’exemplaires à travers le monde depuis sa première publication en 1980. Celui-ci a notamment été porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud en 1986 et a remporté le César du Meilleur film étranger. Avant son décès en 2016, l’auteur a eu l’occasion de superviser cette nouvelle adaptation. "Eco a écrit la bible qui nous a servi de base et a approuvé les éléments inédits qui ne sont pas dans le roman, comme l'intrigue à Avignon et l'histoire des hérétiques.", déclare le créateur Giacomo Battiato.

    Se différencier du film de Jean-Jacques Annaud

    C’est la scénariste italienne Andrea Porporati qui est à l’origine de la première version du scénario destiné à la télévision. "L'idée est venue du fait que le film est magnifique, mais qu'il donne une vision très restreinte de l'histoire. Le roman est riche et possède largement la matière pour une série.", précise le producteur Matteo Levi. Lorsqu’on demande au créateur Giacomo Battiato si passer derrière le film de Jean-Jacques Annaud n’était pas trop difficile, ce dernier souligne que l’exercice n’est pas comparable : "Notre approche est complètement différente (…) Le film dure deux heures, la série raconte une histoire en huit heures. L’intrigue du film se concentre sur l’enquête, mais Le Nom de la Rose n’est pas qu’un roman policier où un serial killer sévit dans une abbaye qui ressemble à l’hôtel de Shining ! Ce n’est qu’une infime partie de cet immense et fantastique livre qui parle de politique, de religion, de philosophie, de la vie, et d’amour."

    Lieux de tournage

    A l’instar du long-métrage de Jean-Jacques Annaud, le tournage de la série s’est déroulé en grande partie dans les studios de Cinecittà, à Rome. Les équipes ont également posés leurs caméras dans des décors réels dans les régions des Abbruzzes et d’Ombrie (dont sa capitale, Pérouse).

    Des conditions de tournage difficiles

    Le tournage s’est avéré complexe, notamment en raison d’intempéries et de problèmes techniques. "On se demandait parfois si on nous avait pas jeté un mauvais sort.", admet le comédien Richard Sammel. "On a travaillé très vite avec peu de temps pour les prises.", explique son partenaire à l’écran, Rupert Everett. "Il y avait énormément de dialogues, ce qui est inhabituel. Il fallait rester concentré, vivant et alerte. On ne pouvait pas se permettre de flâner, d'improviser ou même de manger. Je ne pouvais pas déjeuner. Sinon, j'entrais dans une sorte de torpeur et j'oubliais tout."

    Un casting international

    Le casting principal compte de nombreuses nationalités différentes. En effet, on retrouve les italiens Fabrizio Bentivoglio et Greta Scarano, les allemands Richard Sammel et Damian Hardung, les britanniques Rupert Everett et James Cosmo, ou encore les américains Michael Emerson et John Turturro. Néanmoins, la série est exclusivement en langue anglaise. "A l'époque, les moines venaient de partout et parlaient en latin. Ici les gens viennent de partout et parlent en anglais avec un léger accent.", explique la productrice déléguée Patrizia Massa.

    John Turturro : le défenseur du texte original

    S’il tient le rôle principal de la série, John Turturro s’est également impliqué dans l’écriture et la production, en tant que coproducteur délégué. En fin connaisseur du roman original, le comédien a passé de nombreux mois à réécrire les épisodes aux côtés du créateur Giacomo Battiato. "Je n’ai pas signé mon contrat tant que je n’étais pas certain que le scénario contenait suffisamment d’Umberto Eco.", raconte-t-il. "Souvent, dans une adaptation, on ne retrouve pas ce qu’on a tant aimé du texte original, mais ici la philosophie, l’humour et l’amour des langues et des mots d’Umberto Eco sont intacts."

    Succéder à Sean Connery dans la peau de Guillaume de Baskerville

    John Turturro succède à Sean Connery dans le rôle du moine enquêteur Guillaume de Baskerville. Quant à savoir si cela l’impressionnait, le comédien est catégorique : "J’aime Sean Connery mais je n’ai jamais vu le film. Pour moi, le point de départ c'est le livre. Chaque lecteur a son interprétation du personnage et j'essaie d'apporter la mienne." En effet, son interprétation s’avère plus sherlockienne que celle, pince-sans-rire, de Sean Connery. "Je voulais que Baskerville soit plus intellectuel, plus obsessionnel. J'ai voulu accentuer sa vision du monde à la fois cynique et optimiste. C'est un homme qui a l'optimisme de la volonté mais aussi du pessimisme dans sa vision du monde.", confie l’acteur.

    Un Moyen-Âge coloré

    Contrairement au réalisateur Jean-Jacques Annaud, qui filmait des monstres dans une atmosphère obscure, le créateur Giacomo Battiato a fait le pari de la couleur, avec une palette vibrante à l’image des enluminures de l’époque. "Visuellement, j'ai voulu sortir du Moyen-Âge gris et sombre qu'on a l'habitude de dépeindre, alors que le Moyen-Âge c'était très coloré. La photographie sera, je l'espère, très contemporaine.", explique-t-il.

    Un look monastique

    Ainsi que le confirme la productrice déléguée Patrizia Massa, tous les acteurs ont accepté de se couper les cheveux et d’adopter la tonsure le temps du tournage. "Il faut s'y habituer ! J'ai un peu de calvitie mais la tonsure c'est quand même radical, ça vous met vraiment à nu. Quand je sortais me balader, je portais des bonnets.", témoigne l’acteur Richard Sammel.

    La révélation Damian Hardung

    Auréolé du succès de Club der roten Bänder, la version allemande des Bracelets rouges, où il interprétait l’équivalaient de Thomas (Audran Cattin) dans l’adaptation française de TF1, l’acteur allemand Damian Hardung intègre, à tout juste 20 ans, un projet d’envergure internationale avec Le Nom de la Rose. John Turturro, son partenaire à l’écran, avoue avoir autant appris de lui que l’inverse : "Au début, j’étais un peu intimidé, car je ne suis pas vraiment un homme de science. Damian Hardung est issu d’une famille de médecins. C’est un jeune homme brillant et très scientifique. J’ai pu l’aider à résoudre bon nombre de problèmes de jeu, peut-être, et il a été capable de m’aider à identifier les points manquants qui n’étaient pas assez précis. Nous avons donc trouvé un moyen de nous entraider."

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