Série, calquée sur le modèle de « The Vampire Diaries », « Roswell » se veut très « engagé ». Les extra-Terrestres, ici, remplacent les buveurs de sang. Non seulement, ils ne sont pas plus méchants que les humains, ils sont même très gentils. Ils constituent en fait une allégorie de l’immigration «hispanic ». Le fond socio-politique est donc dépeint sans ambiguïté, voire même sans le moindre souci d’impartialité. Les gentils humains, sont majoritairement issus de l’immigration Mexicaine, et les méchants sont les « pur souche » Américains. En outre, malgré la réussite sociale, et la parfaite intégration de plusieurs protagonistes d’origine mexicaine, aucun acte de racisme quotidien ne leur est pas épargné. Ce parti pris idéologique racialiste, occulte évidemment le vrai problème : l’immigration massive et exponentielle, venant d’Amérique du Sud, avec ses hordes de délinquants, planquées parmi des convois de familles aux abois, fuyant le crime et la misère. Ce background totalement biaisé de la série serait supportable, si au moins, son scénario tenait la route. Hélas, l’intrigue amoureuse est une resucée d’intrigues romanesques pour lycéens, et le côté sci-fi est basé sur des rebondissements, mille fois déjà vus, et archi tiré par les cheveux. Absolument lourdingue.