Je viens de finir cette série.
En fait, tous les thèmes de notre monde contemporain sont là….. depuis 2010 je dirais….
Tout y passe,
Ah si, on voit Boston, une ville que j’ai adoré visiter l’été dernier, mais en fait on n’en voit rien, à part des quartiers résidentiels qui se ressemblent tous, des bars qui se ressemblent tous…. Et quand même l’équipe des Bruins.
Si on veut avoir un portrait de l’Amérique, classe sociale A, A+ et A-, c’est LA série. J’ai tout regardé et je m’en étonne encore. Mais c’est efficace, comme les Américains savent le faire.
Les acteurs sont tous très bien campés, un astucieux mélange noirs/blancs, pardon, POC (persons of color), et même un hispanique qui a « renié » son prénom (pour mieux s’assimiler ??) … vaste sujet un peu partout en ce moment…
La série tient pas mal sur le personnage de Gary, qui ne lâche rien, et surtout pas son amoureuse… Il y a aussi un petit garçon absolument horripilant, à qui on a collé des paroles de grande personne et c’est tout sauf crédible, on a envie de le renvoyer jouer dans son bac à sable pour rester politically correct. Après un temps, on s’y fait puisqu’on comprend bien qu’il est là pour rester. Les autres enfants, ou plutôt ados que l’on voit grandir sont bien campés et presque plus intéressants dans leur évolution que les adultes qui trainent leur mal-être et bons sentiments de façade, tel un sparadrap impossible à décoller. Les éléments dramatiques sont là, les va et vient entre les histoires et les personnages sont parfois fatiguants, mais il fallait bien faire les 80 épisodes.
Bref, j’ai tout regardé et j’en ai même été pour quelques larmes… mais je vous dirai pas quand.