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Votre avis sur McMafia ?
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FaRem
Première série pour Hossein Amini et James Watkins. Le premier qui avait adapté en scénario le livre de "Drive" récidive avec l'adaptation du livre de Misha Glenny, mais uniquement de la partie sur la Russie qui sert de base à l'histoire. Watkins, lui, a également participé à l'écriture du scénario, mais surtout réalise tous les épisodes ce qui est une première comme je l'ai dit, car avant il avait surtout réalisé des films (Eden Lake, La dame en noir). "McMafia" raconte l'histoire d'Alex Godman, un banquier bien sûr tout rapport à la vie pleine et équilibrée qui va être mêlé à diverses histoires à cause du passé de sa famille. Il n'aura alors pas d'autre choix que d'agir pour protéger les siens et surtout réagir pour nuire à celui qui a commencé cette guerre. Dans cette série, il est question de personnes importantes ou alors de bonne famille donc personne ne se salit les mains. Il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action ou de violence malgré qu'il soit question d'organisations criminelles et de trafics, mais honnêtement, ça ne manque pas. Alex Godman n'est pas la personne le plus charismatique, mais son évolution est intéressante, car comme c'est indiqué, il va changer et voir ses convictions les plus profondes remises en cause. On le suit dans ces différents voyages pour faire des rencontres afin de mener à bien sa mission. L'intrigue n'a rien d'exceptionnelle, mais elle est bien ficelée et vraiment prenante grâce à d'excellents personnages. C'est le personnage qui veut ça, mais c'est rare que des personnages secondaires en imposent plus que le principal. Que ce soit Semiyon, Joseph, Vadim ou encore Benes et Mahmood qui est incarné par le très bon Nawazuddin Siddiqui, ils sont tous excellents et heureusement qu'ils sont là, car ils rendent les échanges plus vivants et surtout plus intenses. Comme je l'ai dit avant, il n'y a que des gros bonnets donc c'est surtout les dilemmes moraux et les décisions qui sont mis en avant bien plus que l'action. Tout est décidé aux quatre coins du monde ce qui est un point positif en plus. J'ai adoré les quelques passages en Inde, c'est une partie qui avait beaucoup de potentiel. Bref, une très bonne première saison qui va crescendo en terme d'intensité et de qualité, j'espère qu'il y aura une suite.
elriad
Une excellente série, poisseuse, entre Londres et Moscou, au travers d'une plongée dans la mafia russe. Suspense constant, addictif et ambitieux. Seul bémol, l'acteur principal, sans charisme et mono-expressif..
McMafia est autant une série sur le crime organisé que sur une tragédie familiale. Alex Godman, fils d’une famille russe immigré qui a choisi de se détacher de son histoire familiale pour mener une vie qui est qualifiée d’honnête en devenant gestionnaire de fonds d’investissement. L’histoire familiale le rattrape lorsque son oncle se fait tuer sous ses propres yeux et qu’il décide de se lancer dans une vendetta, quitte à mettre en péril tout ce qu’il a construit jusque-là. McMafia aborde de nombreux sujets : réflexion sur l’immigration, la délocalisation, la famille, la criminalité facilitée par le système bancaire… Les sujets sont nombreux, mais ne parviennent pas à susciter l’intérêt. Les acteurs semblent tous absents de leur personnage. Le scénario suit une route trop prévisible, avec une large palette de personnages dont une partie commence à peine à avoir des lignes de dialogues. Le tout retranscrit avec une certaine froideur, à l’image d’Alex qui maintient continuellement une façade, et qui ne facilite pas l’immersion.
James Norton semble être le benêt de service, coincé entre son métier de banquier bon chic bon genre souhaitant envers et contre tous rester honnête dans ce monde de mafieux russe dans lequel il a grandi. Il est intéressant de suivre son évolution au fil des épisodes , idem pour Rebecca laquelle sembles t'il deviendra la copie de la mère et Alex qui glissera même s'il tente de se raccrocher aux branches , sur la pente savonneuse de la succession paternelle même si sous son règne sera en apparence plus sophistiqué . Si le fait de passer en permanence du russe à l'anglais ne vous gènes pas , allez y franco.. la série se laisse voir
Les rouages tentaculaire de plusieurs mafia, au travers de financement établi par un boursier de haut vol d'origine russe, lui même fils d'un ancien mafieux russe exilé en Angleterre .....pointu mais sympa à suivre .
Le Parrain version russe. Ça fonctionne, un peu lent au départ, l'acteur, James Norton, est guère expressif et surjoue le gangster malgré lui, l'agneau parmi les loups, les larmes aux yeux alors qu'il traite avec les cartels. Mais ça fonctionne : on est pris. C'est parfois un peu simpliste, mais il y a une montée en puissance à la fin de la Saison 1. Je regarderai la Saison 2. Bonne série.
Une série originale et passionnante sur la puissance de l'engrenage ou comment un jeune banquier "bien sous tous rapports" évolue inexorablement vers le crime organisé.
L'interprétation est à la hauteur.
Le final de la saison est parfait et n'appelle pas une suite.
L'interprétation est à la hauteur.
Le final de la saison est parfait et n'appelle pas une suite.
Des russes mafieux sur le retour ... une intrigue originale ou ce n est pas que la raison du plus fort physique qui gagne ? Une série qui passe rapidement sur cette première saison, vivement une suite.
Très bon thriller criminel et financier produit par la BBC. Alex Godman, d’origine russe, est le créateur et le dirigeant d’un fond d’investissement basé à Londres, irréprochable quant à sa probité. Mais un drame touchant sa famille vont fatalement le plonger dans la criminalité financière internationale.
Même si la série n’a rien d’original et est au demeurant assez classique dans sa narration, elle n’en demeure pas moins très bonne : on sent les moyens importants engagés derrière, avec un récit se déroulant à travers le monde, entre Londres, Moscou, Tel Aviv, le Caire, Prague.
Pour autant, même si l’histoire suscite un intérêt indéniable, l’ensemble des personnages manque d’aspérités et sont peu attachants : le scénariste a privilégié le thriller criminel et financier où l’on voit que chaque décision prise en un clic peut avoir des conséquences dramatiques, au détriment de l’ambivalence que pourraient avoir les protagonistes. Et la question de savoir si l’on peut échapper à son passé n’est pas assez soulignée.
Les trois derniers épisodes, entre course poursuite et engrenages de prises de décisions pas toujours fortuites, sont sous haute tension.
« McMafia » tient la route : à défaut d’être une grande série, elle n’en demeure pas moins très bonne.
Même si la série n’a rien d’original et est au demeurant assez classique dans sa narration, elle n’en demeure pas moins très bonne : on sent les moyens importants engagés derrière, avec un récit se déroulant à travers le monde, entre Londres, Moscou, Tel Aviv, le Caire, Prague.
Pour autant, même si l’histoire suscite un intérêt indéniable, l’ensemble des personnages manque d’aspérités et sont peu attachants : le scénariste a privilégié le thriller criminel et financier où l’on voit que chaque décision prise en un clic peut avoir des conséquences dramatiques, au détriment de l’ambivalence que pourraient avoir les protagonistes. Et la question de savoir si l’on peut échapper à son passé n’est pas assez soulignée.
Les trois derniers épisodes, entre course poursuite et engrenages de prises de décisions pas toujours fortuites, sont sous haute tension.
« McMafia » tient la route : à défaut d’être une grande série, elle n’en demeure pas moins très bonne.
Franchement mitigé au tout début, c'est le réalisme qui m'a fait m'accrocher. Et au fur et à mesure que les épisode passaient, j'ai vu monter la tension et surtout un attachement grandissant pour les personnages. L'épisode final m'a finalement décidé à trépigner d'impatience pour la suite ! C'était magistralement simple et percutant. Et le personnage interprèté par Merab Ninidze est tout simplement parfait ! Je recommande.
Passons le titre grotesque qui a sans doute sa raison d'être pour l'essai qui inspire la série, mais qui ici illustre surtout l'aspect américanisé de la réalisation. Un fast trafic peu consistant. Un titre presque comique qui contraste avec la posture excessivement sérieuse des personnages, si bien incarnée par le personnage placide principal. L'excuse de l'origine russe, comme le cliché de l'alcoolisme à la petite eau (vodka) du père, Moscou plus froid que Londres en été…
L'ambition de faire une série dans la veine de Traffic de Soderbergh, de suivre l'action en réseau en plusieurs lieux, est un sujet approprié pour une série. Mais vouloir y mêler le plan intime et les conséquences familiales, est une fausse bonne idée censée être justifiée par le passage du genre documentaire au récit de fiction (et parce que Le Parrain le faisait excellemment)... Le résultat est qu'on sacrifie la complexité du réseau mafieux international pour des scènes de ménage.
Les codes de découpage et construction du storytelling scolaire américain type 24H Chrono sont maîtrisés, les ficelles en corde large. Les ressorts dramatiques sont invraisemblables et l'on tombe dans le mélodrame abracadabrant. À force d'enjamber les étages d'architecture mafieuse pour rendre la série grand public, les affaires mafieuses finissent par relever du fantasme plus que de la documentation. Les grands chefs mafieux qui se déplacent partout en personne pour mener l'action plutôt que d'envoyer des hommes de main, c'est plus glamour. La violence XXL surenchère pour faire mieux que les Américains ? La jeune femme trafiquée dont on ignore le pourquoi de sa présence sinon pour un petit côté women in cage… Le banquier qui semble ne jamais travailler (vraisemblable vous me direz)... Les rencontres et les dialogues sont sans doute la partie la moins élaborée : d'une banalité terne.
Sans expression nous dit on, il cache son beau jeu ce menton modèle de riche bad boy, ou sans caractère ? Les personnages sont tous des baudruches sans noyau psychologique, sans cohérence. À l'opposé de personnages dostoïevskiens ou tarantinesques, ils n'ont aucune existence hors-champ, aucune folie entraînante dans leur discours. Leurs acteurs agitent des pancartes de gangster, malgré les petites séquences les montrant dans l'intime, ils sonnent creux, juste là pour faire leur rôle dans le récit. Présentés comme des requins parmi les requins, ils font les cerveaux pendant une scène et tombent dans des pièges enfantins à la scène suivante, pour les besoins de rebondissements incessants qui tiennent en haleine les spectateurs dissipés d'aujourd'hui…
https://leluronum.art.blog/2024/10/08/tombee-du-canap-mcmafia/
L'ambition de faire une série dans la veine de Traffic de Soderbergh, de suivre l'action en réseau en plusieurs lieux, est un sujet approprié pour une série. Mais vouloir y mêler le plan intime et les conséquences familiales, est une fausse bonne idée censée être justifiée par le passage du genre documentaire au récit de fiction (et parce que Le Parrain le faisait excellemment)... Le résultat est qu'on sacrifie la complexité du réseau mafieux international pour des scènes de ménage.
Les codes de découpage et construction du storytelling scolaire américain type 24H Chrono sont maîtrisés, les ficelles en corde large. Les ressorts dramatiques sont invraisemblables et l'on tombe dans le mélodrame abracadabrant. À force d'enjamber les étages d'architecture mafieuse pour rendre la série grand public, les affaires mafieuses finissent par relever du fantasme plus que de la documentation. Les grands chefs mafieux qui se déplacent partout en personne pour mener l'action plutôt que d'envoyer des hommes de main, c'est plus glamour. La violence XXL surenchère pour faire mieux que les Américains ? La jeune femme trafiquée dont on ignore le pourquoi de sa présence sinon pour un petit côté women in cage… Le banquier qui semble ne jamais travailler (vraisemblable vous me direz)... Les rencontres et les dialogues sont sans doute la partie la moins élaborée : d'une banalité terne.
Sans expression nous dit on, il cache son beau jeu ce menton modèle de riche bad boy, ou sans caractère ? Les personnages sont tous des baudruches sans noyau psychologique, sans cohérence. À l'opposé de personnages dostoïevskiens ou tarantinesques, ils n'ont aucune existence hors-champ, aucune folie entraînante dans leur discours. Leurs acteurs agitent des pancartes de gangster, malgré les petites séquences les montrant dans l'intime, ils sonnent creux, juste là pour faire leur rôle dans le récit. Présentés comme des requins parmi les requins, ils font les cerveaux pendant une scène et tombent dans des pièges enfantins à la scène suivante, pour les besoins de rebondissements incessants qui tiennent en haleine les spectateurs dissipés d'aujourd'hui…
https://leluronum.art.blog/2024/10/08/tombee-du-canap-mcmafia/
Une vraie plongée dans le quotidien malheureusement réaliste de la mafia russe. Scénario sobre. Même si les acteurs ne sont pas attachants, on finit par se laisser embarquer dans l'histoire. Seul bémol : l'acteur principal est inexpressif au possible et a toujours l'air éberlué. Vraiment dommage
McMafia, la série est meilleure que son titre même si il est explicite. donc ne vous fiez pas au titre si vous ne l'aimez pas comme moi
On s'attache finalement à ce personnage principal pour suivre son évolution.
spoiler: on est même étonné de son comportement ou de son action c'est cela qui est un peu perturbant
ce qui est un peu bizarre finalement c'est qu'à travers tous ses pays on ne voyage pas trop en fait. spoiler: C'est là qu'on comprend le business illégal et organisé au niveau mondial, il n'y a plus de frontières.
L'intrigue n'est pas vraiment complexe mais un peu confuse et on a parfois du mal à suivre totalement l'histoire et pourtant c'est peut être paradoxal le scénario est bon sinon j'aurais abandonné avant la fin de la saison 1.
ah oui un truc aussi je trouve que Juliet Rylance n'est pas très en forme.... mais cela n'engage que moi !!
On s'attache finalement à ce personnage principal pour suivre son évolution.
spoiler: on est même étonné de son comportement ou de son action c'est cela qui est un peu perturbant
ce qui est un peu bizarre finalement c'est qu'à travers tous ses pays on ne voyage pas trop en fait. spoiler: C'est là qu'on comprend le business illégal et organisé au niveau mondial, il n'y a plus de frontières.
L'intrigue n'est pas vraiment complexe mais un peu confuse et on a parfois du mal à suivre totalement l'histoire et pourtant c'est peut être paradoxal le scénario est bon sinon j'aurais abandonné avant la fin de la saison 1.
ah oui un truc aussi je trouve que Juliet Rylance n'est pas très en forme.... mais cela n'engage que moi !!
J'ai accroché dès le 1er épisode sans lacher jusqu'à la fin du 8ème !
Pour ceux qui aiment, ils vont adoré !
Dans le genre de Underbelly ou même Gomorra
Bref, du très bon dans le genre, je n'imagine même pas qu'il n"y ait pas une suite
Pour ceux qui aiment, ils vont adoré !
Dans le genre de Underbelly ou même Gomorra
Bref, du très bon dans le genre, je n'imagine même pas qu'il n"y ait pas une suite
Encore une série avec un scénario invraisemblable : le beau banquier à la carrure de déménageur sanglé dans un costume Armani tourne mafieux par altruisme !! (pour sauver sa famille). James Norton dispose de 3 expressions : celle de base à demi endormi, la même plus les sourcils froncés, la même plus le front plissé. Les séquences émotion carrément surjouées (surtout le père). On n'y croit pas une seconde