Le projet de prolonger l’univers de 24 heures chrono avec de nouveaux personnages principaux a été présenté pour la première fois à la Fox en janvier 2015. L’idée de développer le projet avec un groupe de protagonistes plutôt qu’un héros central s’est imposé d’entrée de jeu. Ce qui ne veut pas dire que le lancement du programme a été simple. Notamment dans la partie narrative pure. Selon le producteur délégué Evan Katz, l’écriture du premier épisode a pris près de huit mois.
Pas facile de vieillir à Hollywood lorsque l’on est une femme. Une décision des producteurs de 24: Legacy l’a encore démontré avant le lancement de la série. Pour incarner le personnage de Margaret Donovan, la mère du sénateur John Donovan (Jimmy Smits), ces derniers se sont tournés vers Veronica Cartwright (Alien, X-Files). Or, la comédienne n’a seulement que six ans d’écart avec l’acteur censé interpréter son héritier…
Pour réaliser le premier épisode de 24: Legacy, les producteurs de la série se sont tournés vers un réalisateur qui connaît parfaitement l’univers de la franchise. Stephen Hopkins a effectivement la particularité d’avoir travaillé sur les épisodes de 24 Heures chrono… dont le pilote. Son implication se limite seulement à l’épisode inaugural, alors qu’il avait travaillé sur toute la saison 1 de la série avec Kiefer Sutherland.
De nombreuses personnes qui ont travaillé sur la série lancée en 2001 par Robert Cochran et Joel Surnow ont repris du service pour le lancement de 24: Legacy. Outre les producteurs délégués Howard Gordon, Manny Coto et Evan Katz, le compositeur Sean Callery est lui aussi de la partie. Autre fidèle parmi les fidèles à signer son retour : le réalisateur canadien Jon Cassar, qui a dirigé quatre épisodes de la saison 1.
C’est une case horaire très privilégiée: la diffusion du pilote de 24: Legacy a été programmée par la chaine Fox juste après la diffusion du Superbowl, la finale du championnat de football américain, suivie chaque année par des millions de téléspectateurs. Plusieurs séries qui ont marqué l’histoire de la télé ont eu cet insigne honneur avant le thriller en temps réel : Homicide, Les Griffin, mais également American Dad.
C’est son premier grand rôle à la télévision. Originaire de Washington DC, Corey Hawkins (Eric Carter) a enchaîné les rôles au cinéma avant de devenir l’acteur vedette de 24: Legacy. Il a notamment joué dans Iron Man 3, Romeo and Juliet (la version avec Orlando Bloom) et Straight Outta Compton. Avant de rejoindre la production diffusée sur la Fox, il a également incarné Heath dans The Walking Dead.
Choisie pour interpréter Rebecca Ingram, Miranda Otto n’arrivait pas en territoire inconnu en rejoignant la distribution de 24: Legacy. Avant d’apparaître dans cette série, la comédienne que les téléspectateurs ont notamment vu dans la première trilogie du Seigneur des anneaux (elle interprète Eowyn) a joué dans Homeland. Une série produite par Howard Gordon, qui occupe également une fonction de producteur délégué sur 24: Legacy.
Nilaa, le personnage interprété par Sheila Vand, est directement inspiré de Huma Abedin, un des membres de la garde rapprochée d’Hilary Clinton pendant la campagne pour l’élection présidentielle américaine. "Lorsque vous regardez Huma Abedin, elle est tout le temps en mode boulot. Vous ne pouvez jamais la lire. J'essaie de créer un personnage qui peut passer d’un état très émotif à un contrôle parfait dès son retour au travail", explique la comédienne.
Interprète de John Donovan, un sénateur en course pour l’élection présidentielle, Jimmy Smits connaît bien ce type de rôles. Avant d’être au générique de 24: Legacy, l’ancien acteur de NYPD Blue, La Loi de Los Angeles et Dexter a notamment joué dans A la Maison Blanche, où il incarnait déjà un candidat au même scrutin. Petite différence : dans les saisons 6 et 7 de la série créée par Aaron Sorkin, Smits interprétait un élu du Congrès.
Apparaîtra, apparaîtra pas ? L’interprète de l’ancien agent Jack Bauer a été interrogé à plusieurs reprises sur une éventuelle apparition de son personnage dans 24: Legacy. A chaque fois, il a indiqué qu’il n’en était pas question. Jusqu’à ce qu’en février 2016, il finisse par lâcher "Il ne faut jamais dire jamais". Après ça, sa situation contractuelle a cependant évolué, puisqu’il est devenu la tête d'affiche de Designated Survivor, une série diffusée sur une chaîne concurrente (ABC).