Je vais vous dire pourquoi je n'aime pas cette série. Prenez en compte que mon avis est parfois humoristique et constructif. Chacun dispose de son propre avis. Je vais résumer en 5 points.
1. La redondance
Au bout de 6 saisons, on tourne toujours en rond. Même les fans doivent le reconnaître : c’est du copier-coller d’épisodes. Transformation → monologue du méchant → baston expédiée → retour à zéro. C’est comme manger la même soupe tiède tous les jours en espérant qu’elle ait un goût différent. Et l’excuse “oui mais c’est pour les enfants” ? Tom & Jerry et Bob l’Éponge ont su se renouveler tout en restant accessibles. Donc non.
2. Zéro humour, zéro sérieux
C’est là qu’on ne sait plus où se placer : ce n’est ni drôle, ni vraiment profond. Ici, on alterne entre gênance et soupirs. On dirait une série qui hésite constamment entre “drame lycéen sans budget” et “Marvel de centre commercial”.
3. Musique qui ne marquent pas
Prenez Shrek. Entendre "All Stars", et tout le monde pense immédiatement à la franchise. C’est iconique, puissant, et ça reste en tête. Dans Miraculous, malheureusement, les musiques ont du mal à se démarquer. Le générique peut être sympathique pour les plus jeunes, mais l’ensemble manque d’identité sonore forte. Plutôt que de sublimer les scènes, on a parfois l’impression d’assister à une playlist de karaoké pour enfants un peu trop enthousiaste. C’est mignon, mais pas vraiment marquant. Et c'est sans parler du film. Même les fans de la série le disent : la musique n'est pas captivante, voire ennuyeuse et gênante à l'extrême.
4. De mauvais antagonistes
Un bon méchant, c'est quoi ? Un bon antagoniste, c’est celui qui force les héros à se surpasser, qui crée du doute, de la tension. Dans Miraculous, les méchants akumatisés durent 2 minutes chrono, comme des mini-boss de jeu mobile. Même le Papillon semble s’ennuyer de ses propres plans. Où est la menace ? Où est le frisson ? Où est le méchant qui fait peur un minimum ?
5. Une série sans morale
Même Grizzy et les Lemmings, une série où un ours et des lemmings se tapent dessus, finit avec une leçon explicite : la bagarre ne mène à rien, et personne ne gagne. Ici ? Des ados se battent chaque jour, pour tout oublier le lendemain. Aucun progrès émotionnel. Aucune réflexion. Juste un reset permanent, comme si la série elle-même refusait de mûrir.
Conclusion (salée mais sincère)
C’est une série avec des relations aussi profondes qu’une flaque, un amour aussi sincère qu’une feuille de papier, des scénarios aussi originaux qu’une baguette dans une boulangerie, saupoudrée de méchants sans épaisseur et servie sur un plateau déjà trop chargé d’histoires de super-héros. Et au final… Miraculous n’apporte rien de nouveau à la table, à part une nappe rose bonbon et deux trois chansons un peu gênante.