Dommage. Dommage que les distributeurs et autres décideurs des chaines tv aient opté pour un aussi chiche battage autour de cette série qu’on a aimée, et même beaucoup. Même si mini, même au travers des épisodes de seulement (hélas) 25 min, elle nous a fait découvrir l’univers, le quotidien et les visages des protagonistes d’une guerre loin de chez nous.
Même si les périodes d’Opex sont maintenant courtes et petites dans le temps, elles n’en marquent pas moins irrémédiablement de leurs griffes ceux qui les ont vécues, militaires comme civils.
Séjours émaillés de peur, de mort, de trahison, de brèves étincelles de rire, d’émotion, de moments de grâce, de solidarité, de bain de mousse, de lapin, de Padre toujours à côté de la plaque, de Gueule d’ange, de Leila…
Les 3 épisodes finaux sont très forts, denses, intenses et les plus touchants. Les dernières minutes ont été traitées à la Sergio Leone, version « Il était une fois dans l’Est », dans les mêmes cadres de vastes plaines arides, de montagnes désertiques où chaque pierre met un voile sur les multiples visages de la mort. Conçu, écrit, réalisé et interprété par Fred Scotlande. Alors, béret bas, Fred ! Et bravo à toute l’équipe.