« The Gilded Age » n’est pas sans rappeler « Downton Abbey » du même réalisateur Julian Fellowes. Sa saison 2 ne déroge pas à la règle. On pourra donc reprocher le côté « amourettes », «midinette » et « soap » de « The Gilded Age », mais soyons vraiment indulgents, parfois nous avons tous nos plaisirs coupables. La retranscription en termes de décors de cette époque la fin du 19ème siècle à New York, époque trop peu abordée, est pour le moins toujours époustouflante. Le spectateur s’en trouve totalement immergé.
Une dédicace spéciale à Carrie Coon, actrice trop méconnue mais que l’on a pu retrouver dans «The Leftovers », « The Sinner », « Fargo », écrasante de beauté et de justesse de jeu dans son rôle de femme ambitieuse souhaitant trouver sa place dans l’aristocratie New Yorkaise.
Au-delà des intrigues romantiques qui est le cœur de « The Gilded Age », on retrouve les grandes problématiques naissantes de l’époque, comme la revendication des droits des travailleurs se confrontant à un capitalisme pur et dur, et la naissante du Met. Aussi, ce que l’on peut découvrir, ce sont les secrets de la construction du pont de Brooklyn, finalisée par une femme, ce qui n’était pas une mince affaire au regard du contexte de l’époque.
La saison 2 confirme que « The Gilded Age », dans son genre, est une vraie pépite.