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Caine78
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3,0
Publiée le 28 septembre 2015
Si la note est identique à celle de la saison précédente, ce second volet s'avère toutefois inférieur. Scénarii moins originaux, nouveaux personnages secondaires moins réussis (Joshua excepté) au détriment des « historiques », enjeux moins excitants, aspect (presque) seule contre tous un peu laissé de côté au profit d'une communauté de « freaks » solidaire... On finit par se dire que l'arrêt de la série était en définitive logique et même plutôt préférable. Cela dit, il serait malhonnête d'écrire que l'on s'ennuie, le savoir-faire de James Cameron et Charles H. Eglee se démontrant une fois de plus à travers des épisodes efficaces, souvent bien menés et un minimum capables de nous tenir en haleine. De plus, le discours a beau ne pas être très subtil et les symboles parfois appuyés, une petite leçon de tolérance ancrée dans un contexte plutôt réaliste et loin d'être très flatteuse concernant la « bonté » humaine, cela ne peut faire de mal à personne. La série fait d'ailleurs des choix forts dans le dernier quart en s'éloignant assez brutalement de la ligne directrice qu'avait été celle de la saison jusque-là, permettant de relancer une machine jusqu'alors plaisante mais ronronnante, Cameron se chargeant « himself » du dernier épisode pour un résultat réussi. Et puis Jessica Alba... Son nom se suffit à lui-même, sa beauté et sa présence justifiant presque à elles-seules le visionnage de l'œuvre... D'ailleurs, que ce soit cette conclusion vraiment séduisante ou cette fin (très) ouverte, on en revient presque à revenir sur notre première impression et se dire qu'une nouvelle saison aurait pu offrir de belles et intéressantes perspectives concernant cet univers singulier, m'enfin... Bref, sans être la série du siècle, « Dark Angel », malgré des faiblesses, restera de ces séries emblématiques des années 2000, plaisante, dynamique et sans doute (un peu) plus subtil qu'elle n'en a l'air : le James Cameron de la belle époque, quoi.