Cette série est une oeuvre de politique-fiction : ici, l'Humanité (et plus précisément le gouvernement américain), doit faire face à à sa prochaine disparition.
Dans un futur proche, plus personne ne peux enfanter. La série reprend intégralement le pitch de Children of Men, le côté "fin de monde" en moins.
Après des années de recherche, une équipe américaine arrive à féconder in vitro 100 embryons humains. Le politique décide d'utiliser cette opportunité.
La série alterne donc thriller autour de la chercheuse, qui devient une proie à d'éventuels enlèvements ainsi que la cible de certaines organisations qui ne seraient pas étrangers à cette perte de fertilité.
L'autre point de vue adopté est la traque et confrontation entre un électron libre, le père d'un des derniers enfants nés au Monde, et le Département de l'Humanité qui lui a confisqué son fils (ça rappelle The Event, non?).
Et enfin donc le point de vue du chef de cabinet du Président des USA, qui voit les manigances et tergiversations à propos de cette situation, et de tous les choix moraux à prendre.
La fiction met donc en mouvement des idéaux moraux, confrontent des idéalistes qui croient dans l'avenir et veulent donner l'espoir (les Gentils)
à des hommes de pouvoirs, réalistes, manipulateurs, qui souhaitent garder les embryons pour eux-même (comme si c'était des têtes nucléaires) au titre de la survie de l'humanité, quitte à violer la loi, faire des expériences secrètes de laboratoires sur des êtres humains et récupérer certaines prérogatives et libertés individuelles (les Méchants).
J'ai beaucoup de mal à accrocher à la série, car d'un côté elle met en exergue des choix moraux que les responsables politiques seront confrontés, et se mets dans la situation de parents vivants cette situation, mais fait également preuve d'un manichéisme qu'on ne retrouve que dans les fictions propre à la Guerre Froide.
N'ayez crainte, les scénaristes ne se sont pas abaissés à introduire dans le récit les Russes ou Al-Quaïda comme un certain The Last Ship (sic)...
Pas mauvais, mais pas convaincus par le sort des personnages ou des intrigues trop classiques, et sa ressemblance avec nombre de ses consœurs (Les 4400, Flashforward).