C'est plutôt bien joué, les décors sont parfaits, le personnel de l'hôpital est bien choisi, c'est souvent gore... Mais le ton humoristique est trop léger et le personnage principal est trop excentrique, fatigant. Les discussions entre le jeune docteur et le docteur expérimenté manquent d'explications. Le docteur des années 30 peut-il réellement influencer son "jeune" lui ? On ne sait pas bien où ils vont... Il y a de bonnes touches d'humour presque à chaque épisode, mais les obsessions des personnages sont rapidement étouffantes et la série devient un grand fourre-tout assez vite, finalement.
Mini-série avec Jon Hamm de Mad Men et Daniel Radcliffe d’Harry Potter. On rigole beaucoup grâce à un humour noir complètement décalé. Le duo surprend au début mais on s’attache très vite à eux. L’image est vraiment soignée et les dialogues étonnamment ficelés. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Âmes sensibles s'abstenir. Très bonne mini-série (2 saisons de 4 épisodes durant 20 minutes, en moins de 3h vous en avez fait le tour), qui mêle l'humour de ses personnages atypiques, à la noirceur de ce qu'il raconte (la déchéance d'un médecin en rase campagne russe en 1917) et des scènes assez sanglantes (on s'amuse à nous montrer en gros plan une trachéotomie, une amputation...). Répétons-le : il y a beau y avoir "Harry Potter", les enfants, ça n'est pas pour vous. La très bonne idée du scénario a été d'ajouter un peu de folie dans cet univers macabre (pour compenser le côté sombre) avec le fantôme du précédent médecin, Léopold, que le jeune est le seul à voir, et se dispute avec lui régulièrement comme un vieux couple. La musique du générique est impeccable, la mise en scène de qualité, les costumes soignés, le jeu d'acteurs (Daniel Radcliffe en tête) très convaincante. Peu de choses à reprocher, si ce n'est que la seconde saison est nettement moins enthousiasmante que la première (elle n'existe que pour expliquer la phrase mystérieuse prononcée à la fin du dernier épisode de la saison 1). Dernier reproche : le tout dernier épisode de la série lance une énigme à résoudre (le tableau qui a changé au retour du médecin en 1935), dont on n'a pas la solution (je n'y ai rien compris). Autrement, l'humour "so british" est très drôle, les situations mêlent souvent cynisme et macabre, avec une pointe de sang... Vraiment une réussite.
La saison 2 de la mini-série britannique prolonge les bases fixées par les précédents épisodes, mais avec un peu moins d’hémoglobine. On y retrouve la même ambiance décalée, les personnages là où on les avait laissés. Les quatre nouveaux épisodes s’aventurent plus dans les sentiments que peut ressentir Vladimir, le héros interprété par Daniel Radcliffe. Les relations entre les deux docteurs et le docteur jeune et sa sage-femme Pelageya sont développées pour notre plus grand plaisir. On finit par s’attacher à la bizarrerie de ces personnages, en particulier à celle de Feldsher, interprété par Adam Godley, qui hilarant et absurde à souhait. Cette nouvelle saison voit débarquer quelques nouveaux personnages réguliers. L’arrivée de Natasha dans le deuxième épisode est rafraîchissante. Une saison un chouia meilleure que la première, du fait du développement des liens entre le personnel du petit hôpital russe.
Soyons clairs. Au moins 90% des personnes ayant visionné cette très courte série l’ont fait pour son charmant duo d’acteurs. Daniel Radcliffe d’une part, Jon Hamm (que je ne connaissais pas) de l’autre. Et effectivement, les deux hommes forment le duo gagnant nécessaire pour faire de ce petit show de qualité moyenne une série digne d’intérêt. Déjà, l’idée de base est très originale, excellente même. Un jeune docteur russe, envoyé dans un petit hôpital trop loin de sa chère ville de Moscou, fait face à son lui du futur. Ce dernier lui donne des conseils, et jette des regards critiques sur celui qu’il était auparavant. Comment le docteur est devenu ce qu’il est dans le futur, c’est un mystère. Le début est jouissif. Le gore, le sanglant présent dans chaque épisode fait face à un humour ravageur, vraiment tordant. Ne passez pas à côté du potentiel comique insoupçonné de Daniel Radcliffe. La série vaut le coup d’œil, rien que pour sa performance. De plus, le format est tellement court (une saison : 4 fois 20 minutes), qu’il serait dommage de ne pas laisser sa chance à cette petite série britannique. Concernant l’histoire qui nous est présentée, je suis un peu mitigée. L’intrigue est faite de plusieurs petits éléments insignifiants. Il est difficile de cerner où l’on cherche à nous amener. Le problème majeur étant qu’à la fin de la saison, on se retrouve avec la forte impression de s’être fait avoir. Le final semble bâclé, trop rapide. Est-ce dû au format ? Des acteurs géniaux, un humour noir maîtrisé n’ont malheureusement pas suffit à combler le vide scénaristique. Un bon scénario est pourtant nécessaire pour accrocher le spectateur.
Une série courte sans prétention qui a sa place parmi les grands.
On suit un jeune médecin russe dans un hôpital de campagne. Là où la série se démarque grandement, c'est par son réalisme à l'image (très gore), mais aussi réaliste de la médecine de l'époque. Beaucoup d'humour noir également ce qui aide à apprécier la série, et à comprendre les personnages (très attachants d'ailleurs). Les messages que l'on peut retenir ici concernent surtout la volonté de bien faire d'un jeune docteur, puis rapidement exposé à la réalité du terrain, la nécessité de s'adapter, tant dans sa pratique, que sa manière d'être. Techniquement parlant rien à redire, de belles images, une bonne bande-son, un jeu d'acteur au top.
Une série très courte, mais qui vaut le détour pour le dépaysement total qu'elle propose, et l'histoire qu'elle raconte.
Je vous trouve très gentil avec cette série, ce n'est pas un show de mauvaise qualité, loin là, mais ce n'est pas non plus une révolution. C'est glauque, froid, grinçant, drôle, sanglant et psychologique. Les acteurs sont bons, les décors cosy, et la réalisation fait mouche. Cependant c'est trop court. La première saison dure une heure vingt, comment nous donner des personnages attachants et une intrigue passionnante en si peu de temps ? Un petit show sympathique, mais rien de vraiment innovant. Pas mal.
J'écris peu de critiques, mais là, je ne peux pas laisser passer ça. Cette mini-série est un petit bijou décalé, tour à tour grinçant, gore, grave et hilarant. Le duo Radcliff/Hamm est juste parfait, et c'est tellement bien, qu'on aimerait que cela ne s'arrête jamais. Heureusement qu'il y a une saison 2 et dommage qu'il faille attendre aussi longtemps avant de la savourer!
Série qui se distingue par sa singularité: le lieu, les personnages, les sujets mis en avant. Cependant le déroulement des événements est souvent lent et "téléphoné".
Pour faire vite et bien : Je me suis éclaté ! Surtout la saison 1 (la deux un peu moins drôle, traîne trop autour de certains problèmes... spoiler: La dépendance du docteur
Attention c'est de l’humour noir et absurde, ça plait pas toujours ! Pour ce qui concerne les acteurs, comment ne pas les prendre au sérieux ?
Si vous cherchez une série franchement drôle et qui change de l'ordinaire allez y, essayez au pire vous aurez perdu 20min, au mieux vous allez vous marrer pendant de bonnes heures !
Adapté du superbe Carnets d'un jeune médecin de Boulgakov, cette mini-série a su imposer son style sans difficultés. Avec un humour cinglant et décalé, on y retrouve les difficultés d'un jeune médecin tout juste diplômé qui doit faire face aux difficultés du métier au début du XXe en plein milieu rural russe : moyens manquants, patients inconscients, il doit aussi faire face aux difficultés d'intégration et à l'isolement. Le tout sur un fond (ou plutôt, un écho) de guerre civile entre les blancs et les rouges...
Le réalisateur a su particulièrement bien adapté l’œuvre, en intégrant le point de vue du futur écrivain face aux actions du tout jeune médecin qu'il a été. Une véritable comédie dramatique, qui a révélé le vrai talent des acteurs, qui tiennent un jeu très théâtral à l'écran (et qui renforce l'absurdité de bien des situations !).
Avec des saisons courtes (2 de 4x20min), la trame scénaristique semble cependant trainer des pieds. Après avoir savouré l'atmosphère particulière que cette série dégage, on regrettera de sa fin précipitée. A peine commencée qu'elle est déjà terminée... Dommage, elle était à deux doigts d'être propulsée au rang de chef d'oeuvre. Ce qui devient presque une habitude pour les mini-séries britanniques à gros potentiel...