Nous voici avec le classique de la série B qui se prend au sérieux : la conspiration mondialiste religieuse et/ou politique.
On a droit à tous stéréotypes du genre : généralement une héroïne journaliste, un ancien flic ou agent du FBI qui a perdu la foi et généralement sa femme, un vieux prêtre d'une rare gentillesse suit se fait assassiner comme si c'était le directeur de la CIA, qui lâche dans un dernier souffle à sa fille spirituelle une bribe de secret/conspiration.
Et nos héros vont parcourir le monde à la recherche d'indices laissés par les Gentils de l'Antiquité/Moyen-âge ou autre, restés intacts depuis des millénaires. Et si les méchants les trouvent les premiers, ce sera la fin du Monde, ou pire, le retour des syndicalistes aux USA et l'obligation de payer les heures supplémentaires.
Qu'à cela n'y tienne, nos héros américains vont une nouvelle fois sauver le monde et le libéralisme économique, laissant les indigènes du coin se sacrifier à chaque pays visité!
Petite variante ici, la conspiration religieuse est mélangée avec les recherches occultes du IIIème Reich (les Nazis font toujours de bons méchants!).
Toutes les séries se ressemblent, dans la veine de The Event, Flashforward, mais surtout le téléfilm The Last Templar, tout en étant ouvertement pompé sur Da Vinci Code.
La mise en scène est feuilletonnante, les acteurs n'y croient pas un instant, et le ridicule tue tout crédibilité de la série : des Nazis exécutant des prêtres (il faudra rappeler aux scénaristes leurs leçons sur la 2nde GM), un méchant aux yeux diaboliques façon film d'horreur cheap, une radio du FBI qui capte à travers le Cercle Arctique, l'étudiant qui bosse pour le héros type garbage qui lit comme par hasard l'allemand (que le monde est petit!), ou des Hindous qui restent de marbre devant l'assassinat de la réincarnation de Krishna.
À réserver aux horlophiles, le pitch étant que les secrets sont cachés dans de vieilles horloges ou montres.