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Un visiteur
Critique de la série
3,0
Publiée le 13 février 2014
Série politique dans la lignée de Borgen et House of Cards... mais un petit cran en dessous, malgré une tête d'affiche que j'adore : l'excellent Gabriel Byrne.
Ce qui me gêne le plus en fait, c'est l'inauthenticité des rapports humains; sans doute trop caricaturaux ici. Je doute fort qu'on parle de cette manière au premier ministre de la Grande-Bretagne. A l'image de cette scène spoiler: où le premier ministre appelle une journaliste, laquelle l'envoie presque bouler parce qu'un taxi l'attend en bas de chez elle. Par expérience (j'ai travaillé quinze ans dans la presse écrite), ce n'est pas vraiment comme cela que ça se passe... :-) La plupart des journalistes seront au contraire tout émoustillés dans cette situation...
Même remarque pour le big boss d'une multinationale ou celui d'une banque, si arrogants, suffisants, méprisants et presque insultants envers le prime minister d'une grande nation, lorsqu'ils se voient en tête-à-tête. Ces homme là ne sont certes pas des enfants de coeur, mais les rapports entre eux dans cette série ne me semble pas correspondre à la réalité. Disons qu'il y a un peu plus d'hypocrisie et de bienséance dans la vraie vie... :-)
Secret State n'est pas une série très passionnante à suivre, elle reprend des thèmes et des situations déjà vus ailleurs, multinationale sans âme, gouvernement à leurs bottes qui ne peut ou veut pas se mettre au service de sa population. Cette série est brève avec 4 épisodes là ou d'autres séries tirent trop sur la corde ici 2 épisodes de plus n'auraient pas été négligeables de plus ça manque de rythme, il n'y a pas de tourbillon tumultueux qui nous entraîne dans les coulisses de la politique. Niveau acteurs, leur jeu est bon et Gabriel Byrne convainc en prime minister humaniste toutefois Secret State n'a rien de bien marquant.
Une petite merveille de mini-série anglaise comme ils savent si bien les faire. La corruption, les manipulations, la politique sous son jour le plus cru, le lobbying et le cynisme économique, les saletés policières… tout y est mais sans tomber dans un fourre-tout brouillon, même si les affaires sont bien enchevêtrées. Le tempo est un peu invraisemblable mais donne un rythme palpitant, le jeu des acteurs est remarquable et tous sont au meilleur niveau, Gabriel Byrne étant au-dessus du lot avec son masque tragique de “poor lonesome cowboy“ intègre, modeste mais déterminé. C’est captivant, nauséeux et réaliste à pleurer. Pauvres citoyens que nous sommes ! En plus c’est court (4 épisodes) mais bien dense.
Rien à voir en qualité avec la série « Borgen » ou « House of Cards » si ce n'est qu'il s'agit d'imbroglios touchant des hauts politiciens et des décisions qu'ils doivent prendre. L'histoire est assez complexe, plus confuse et moins fascinante. En terme de crédibilité, c'est peu probable que l'on puisse s'adresser au premier ministre britannique comme cela est présenté. Le dernier épisode m'a fait remonter un peu la note globale en particulier le discours du premier ministre à la chambre des communes, joué par l'excellent acteur Gabriel Byrne.
Une fiction politique vraiment passionnante au scénario complexe mais pas compliqué à suivre. A la tête d'un casting remarquable, un Gabriel Byrne magistral en premier ministre comme les anglais n'auront jamais (nous non plus d'ailleurs!). Apres les "Dr Who", les "Sherlock", les "Broadchurch" ou "The hours", encore une super série extrêmement soignée produite par les britanniques. Wonderful !
Série qui se regarde facilement. Mais quelques incongruités. Du genre spoiler: une journaliste se permet de dire f*ck you au premier ministre. Les british sont un peu plus flegmatiques et respectueux de leurs institutions... Et le spoiler: PM qui prend la décision unilatérale de nationaliser une banque , just like that... Mini série toutefois trop courte, qui aurait mérité quelques épisodes de plus.
Une série qui tente de montrer les dessous du pouvoir. Cette fois-ci il s'agit du Premier Ministre britannique. On voit les rapports houleux entre le pouvoir élu (parlementaires, 1er Ministre) et les services secrets qui protègent des accords industriels parfois contraires aux intérêts des populations et des électeurs.
Le rôle des journalistes est traité d'une manière secondaire. Un peu comme la série française « Les Hommes de L'ombre » qui traite essentiellement du rôle des spin doctors (les attachés de presse du pouvoir) il s'agit d'une vision parcellaire du pouvoir.
Les rapports entre les différents ministres du gouvernement sont parfois conflictuels et parfois bienveillants. Dommage que la série soit un peu manichéenne (le bon Premier Ministre contre les méchants industriels et les intérêts politiques contraires aux intérêts des populations). Borgen (série danoise) donne une vision plus complète et plus intime du chef d'Etat (campagne électorale, relations entre les différents contre-pouvoirs, vie familiale, etc).
La surveillance électronique par les services secrets est omniprésente dans cette saison 1. Les individus (y compris quelques conversations du Premier Ministre) se font facilement écouter et géolocaliser d'une manière très organisée par le MI5 ou le MI6 ou etc.
La mini-série n'est pas trop mal mais les interactions entre les personnages sont un peu capillotractés : exemple, spoiler: une journaliste se permet de dire f*ck you au premier ministre . Les british ont un peu plus de flegme et de savoir-être, surtout envers les symboles d'autorité. De plus, spoiler: nationaliser une banque sur un coup de tête semble assez peu probable . On part parfois dans le grand-guignolesque et le monde des Bisounours mais ça se regarde facilement.