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christophe D10
17 abonnés
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Critique de la série
3,5
Publiée le 15 janvier 2024
Un téléfilm en 2 parties, très efficace et complètement glaçant sur l’histoire vraie d’un couple infernal en angleterre, qui aurait commis près d’une vingtaine de meurtres. Le récit n’est pas sans rappeler le couple fourniret en france. Sans être exceptionnel, c’est prenant et interessant du debut a la fin.
Une mini série british de qualité portée à bout de bras par Emily Watson. On découvre que les Anglais avaient mis en place , dans les années 90, ce rôle de « appropriate adult », une sorte de psychologue destiné à accompagner les suspects de crimes pour les protéger, ainsi que leur entourage, des pérégrinations un peu trop poussées de la police. Ces personnes n’avaient pas le droit de divulguer leurs informations à la police, un peu comme les avocats. Ici, on assiste à la lente dégradation psychologique du personnage qui a conquis la sympathie d’un tueur en série, une sorte de Fourniret local ayant vraiment existé. On est tout de même étonné de ce rôle qui, pour nous Français, semble vraiment décalé. Bien entendu, le syndrôme de Stockholm finit par atteindre le personnage joué, à la perfection, par Emily Watson. Une curiosité.
Une petite série un peu molle basée sur un fait divers qui avait défrayé la chronique en Angleterre , d'un tueur en série qui avait tué plus d'une dizaine de jeunes filles ,souvent après les avoir violées, avec l'aide de son épouse. Ici le fait divers est vu sous le prisme d'une assistante sociale qui accompagne le tueur , pour l'aider à avouer. Mais cela n'apporte pas grand choses, et le rythme de la série est trop lent , bien peu captivant , on s'ennuie presque.
En Angleterre, dans les années 1990, il existe une fonction d'adulte référent pour les inculpés. Une jeune travailleuse social accepte ce rôle au risque de se faire emporter par la personnalité très forte du tueur en série qu'elle doit accompagner. Sans s'en rendre compte, elle va être transformée, sorte de syndrome de Stockholm. Nous assistons à cette descente aux enfers alors que le meurtrier livre avec banalité ses "exploits". Basée sur une histoire vraie, un couple de tueur en série.
pas top il s'agit d'une confrontation entre deux personnages une femme au départ fragile (emily watson) qui devient (une clé du scénario) forte et efficace dans son rôle de référente et un type interprété par un dominic west fade (il était mieux dans the wire) qui déballe platement ses crimes les uns après les autresspoiler: en incriminant parfois sa femme l'ensemble est long et répétitif
Le Téléfilm (mini-série) offre un point de vue intéressant de « l’affaire Fred et Rosemary West » (tueurs en série), en prenant le parti d’explorer la psyché du tueur à travers la relation spoiler: (malsaine) qu’il noue avec « la femme de confiance », sorte d’assistante sociale, totalement impréparé à cette fonction Emily Watson, toute en nuances joue cette « femme de référence » que les anglais avaient mis en place dans les années 90, pour les protéger d’une police « trop pressante ».On voit peu à peu cette femme devenant elle-même « sous emprise » de cet homme (Domenic West plus vrai que de nature, dira-on) dont on ne sait en final s’il est psychotique, psychopathe ou éternel perverse. Fascinant pour ceux qui aiment le genre.
Bonne série british avec notre séducteur Dominic West (The Affair) qui campe un rôle d'un tout autre registre. C'est très bien joué et ça tient franchement en haleine. J'aurais aimé un autre final mais comme c'est inspiré de faits réels, ils n'allaient pas réécrire l'histoire. Je vous la conseille les yeux fermés