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Critiques presse
Votre avis sur Masters of Sex ?
Critique de la série
3,5
Publiée le 30 décembre 2017
Masters of sex est une série particulièrement singulière.
Singulière par son sujet : la sexualité.

Mais pas cette sexualité conforme pour attiser le téléspectateur et réduite à un simple spectacle insipide. Ici, le sexe est le fond mais aussi la forme de l'histoire. Le sexe EST l'histoire.
Bien entendu, certains moments sont torrides sans véritable enjeux , mais la plupart des moments sexuels sont dans un cadre médicalisé et analytique afin de servir le scénario.

Ce dernier raconte la vie et les travaux de deux chercheurs sur la sexualité dans les années 40. Période ou les rapports intimes furent tabou et sans études médicales.

Le sujet est original dans la manière dont il est traité. On parle de sexe ; dans les détails et à travers cela, on décrit une société prude. On dénonce la condition de la femme "moderne" dans un contexte plus que misogyne. On passera en revue le racisme, la maternité, le couple, le desir, l'homosexualité et j'en passe.

Pour résumer, le sexe n'est qu'un prisme révélant beaucoup d'aspects sociaux et permet d'en tirer un portrait juste de cette Amériques d’antan et de ses citoyens.
Masters of sex aurait pu sombrer dans des extravagances extrêmes en parlant de comportements sexuels plus originaux ( libertinage, sado masochisme etc ) mais la série n'en prendra pas le chemin et à raison. La série reste juste, fidèle à son sujet sans être vulgaire ; parler de sexe pour parler de ses personnages et de la société que ces derniers façonnent.

Les acteurs sont tous très bons et même certains personnages secondaires deviennent attachants dans des arcs narratifs troublant de tristesse. La série prend le temps de soigner ses personnages. Dommage que certains arcs narratifs soient par moment bâclés après être autant développés. La série bacle par moment certaines aventures rondement menées.

Comme pour l'ensemble des personnages, la série se concentre sur les rapports de ce couple de chercheurs qui se rapprochent et s'éloignent aux fils des saisons. Un fil rouge plus conventionnel mais tout de même intéressant au fil du temps.

Bien rythmée, passionnante, originale, malgré une mise en scène frileuse et une bande sonore timide, ces quatres saisons divertissent tout en nous faisant prendre conscience du chemin parcouru et de l'origine de nos connaissances dans le domaine de la sexualité.
Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 30 septembre 2018
Bonne série sur l'étude de la sexualité dans les années 50. Très bonne reconstitution temporelle et bon écriture notamment sur la psychologie des personnages. Je vais du coup me laisser tenter pour la saison 2 !
Critique de la saison 2
3,0
Publiée le 8 octobre 2018
Une deuxièmement saison assez différente de la précédente. Plus portée sur les fais sociaux politiques des années 60 que sur la société américaine de l'époque face à sa sexualité. Du coup le défaut de cette saison c'est que l'intrigue s'éparpille assez souvent sur des thèmes pour lesquels le sujet mériterait plus de profondeur.
Critique de la série
3,0
Publiée le 24 septembre 2013
Nouveau venu sur la chaîne américaine Showtime, Masters of Sex suit les recherches d’un médecin expert en comportements sexuels. Ainsi donc, à l’image de l’excellente comédie britannique Oh My God cette série rentre dans le sujet de manière frontale sans prendre de pincette mais parvient à éviter les grossièretés qui vont bien souvent de pair avec un tel sujet...
Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 29 août 2014
Cette première saison est assez longue à démarrer, les personnages tardent à se mettre en place et même à apparaître... J'ai persisté, et la seconde partie est très intéressante. Je vais suivre la deuxième saison, en espérant qu'elle soit aussi bien que la façon dont la première se termine.
Critique de la saison 1
3,0
Publiée le 6 août 2014
On aborde "Masters of Sex" avec enthousiasme, prêts à plonger dans une passionnante analyse des pratiques sexuelles américaines... pour déchanter progressivement au fil d'épisodes plutôt fastidieux : voici ni plus ni moins qu'un autre soap "de luxe", qui traite des habituels problèmes de couple et de relations professionnelles (en milieu hospitalier, qui plus est) dans un contexte rétro qui peut rappeler - en moins sophistiqué et moins subtil - celui de "Mad Men". Pire, la série est tirée vers le bas par deux personnages principaux pour le moins irritants, pour ne pas dire plus : l'impossibilité de communiquer du Dr. Masters cesse vite d'être amusante pour virer au pensum, d'autant que le personnage n'evolue pas au fil des épisodes ; quand à l'audace exagérée de Gini Johnson, elle est peu crédible dans le contexte historique, et fait du personnage un représentant artificiel du spectateur moderne et de sa pensée "évoluée". A l'inverse, et heureusement, la série propose quelques personnages secondaires intéressants, et en premier lieu celui du "dean", joliment incarné par un Beau Bridges qui a peut être bien trouvé là le rôle de sa vie... On sauvera ci et là quelques moments un peu plus forts, et un épisode final furieusement dépressif qui touche enfin juste, mais on déplorera surtout une mise en scène et un filmage du sexe qui ne réussit guère à sortir des habituels clichés propres au cinéma américain : avec plus de vraie audace, justement, il y avait là de quoi parler autrement de la sexualité. Mais il ne faut pas rêver, si la TV américaine a fait d'immenses progrès par rapport à la "représentation" hollywoodienne, le sexe reste "l'ultime frontière".
Critique de la saison 1
3,0
Publiée le 16 décembre 2013
Le premier épisode est très convaincant : parfaitement reconstitué, le service d'un professeur en gynécologie dans les années 50 aux Etats Unis, est le cadre superbe des recherches en sexologie. Si le sujet peut paraitre piquant et original, le scénario est plus long à nous intéresser. Les bases de la série semblent être posées pendant cette première heure, et que commence le spectacle...
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,5
Publiée le 22 septembre 2013
Comme d'habitude Showtime diffuse une série avec un sujet inatendu. Pilot tirant en longueur parfois. mais franchement content d'avoir eu la curiosité de regarder.Série à suivre!
Critique de la série
3,5
Publiée le 30 septembre 2014
Bonne surprise cette série, d'un médecin qui fait des recherches sur un pan de médecine très tabou à l'époque. Très bon casting, une histoire qui sort de l'ordinaire et des épisodes qui prennent leur temps pour raconter tout ça. Une série à part.

Saison 2 : dans la continuité, même si la saison fut plutôt longue à lancer vraiment, mais les 4 épisodes finaux sont vraiment excellents.
Critique de la saison 2
3,0
Publiée le 31 juillet 2015
Réalisation impeccable, acteurs principaux géniaux, sujet sulfureux, que manque-t-il donc à cette deuxième saison de Masters of Sex pour rivaliser avec la première, excellente? Eh bien à priori du rythme couplé avec une recentralisation vers l’étude en elle-même. En effet, après avoir résolument axé sa série sur le thème de la recherche sulfureuse sur la sexualité par le docteur Bill Masters et son assistance, Virginia Johnson, Showtime s’égare quelque peu dans les méandres des amourettes extraconjugales, des conflits raciaux de l’Amérique des années 60, référence faite au combat mené par Martin Luther King et les siens. En définitive, cette seconde saison, s’appuyant sur la base solide initiée précédemment, se permet d’avantage de chemins détournés, de sous-thèmes plutôt maladroits, toujours cette lutte raciale impliquant la brave Libby. Au surplus, le visionnage de l’intégralité de la saison est particulièrement aléatoire du fait d’une coupure nette entre sa première et sa seconde moitié. Le saut temporel amorcé lors du septième épisode, certes nécessaire à l’avancement du récit, paraît tout de même brutal.

Oui, Showtime, voulant élargir les horizons de ses protagonistes, évoluant jusqu’alors en huis clos dans les couloirs d’une maternité universitaire, propulse chacun d’entre eux dans des univers variables souvent bien distants les uns des autres. La première partie de la saison est à ce titre partiellement chaotique, l’étude du bon docteur passant d’un hôpital à un autre sans que le personnage de Virginia puisse s’y fixer. La seconde partie, plus homogène, permet de découvrir le cabinet privé du docteur et de sa muse, mais souffre d’un trop plein de scènes d’amour plutôt osées, scènes extraconjugales qui plombent l’avancée des recherches, le centre d’intérêt de la série, de nos deux lascars. Bien d’avantage encore que par le passé, la construction des épisodes se résument à une succession de longues séquences de dialogues entre des protagonistes pas toujours très intéressant, je pense là à Libby et son nouveau partenaire professionnel, et l’on s’en doute, intime, Robert.

En définitive, le sujet central semble donner l’impression d’avoir été survolé pour mieux s’égarer aux quatre vents, faisant évoluer les personnages dans de curieuses directions qui trouveront leurs justifications, on l’espère, à l’avenir. Pour autant, tout n’est pas si maussade dans le cadre de cette saison, les acteurs principaux faisant leurs boulots on ne peut plus sérieusement. Michael Sheen, somptueux roublard à la tête dure, illumine de sa présence chacun des épisodes, sans compter sur l’extraordinaire vivacité de sa comparse, l’attachante Lizzy Caplan. L’actrice semble avoir trouvé le rôle de sa carrière en cette femme libérée mais torturée, joviale mais sans cesse blessée par les évènements. La relation intime, complexe car perverse sur le plan moral, entre Bill et Virginia compose sans doute le véritable atout de cette saison, chacune de leurs rencontres étant légitimement intéressante sur tous les plans. Oui, si cette seconde volée n’est certes pas optimale, les deux protagonistes principaux y sont excellents et y développent une relation pour le moins captivante.

Dans une démarche finalement risquée qui n’aura que partiellement porté ses fruits, la preuve en est avec l’exclusion abrupte des personnages du doyen Scully ou encre d’Ethan, Showtime, entendant donner un nouveau souffle à sa sulfureuse série dramatique, ne parvient pas à convaincre un public jusqu’alors complètement acquis. On ne peut alors qu’espérer une troisième saison aux enjeux plus marqués, présentant une évolution plus tranchante dans les recherches menées, notamment pour celles initiées au profit du soin des indispositions sexuelles de certains de patients. Attendons de voir. 12/20
Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 16 août 2014
la série est assez lente, et les histoires tournent un peu en rond, mais les acteurs sont supers, et l'ambiance 50's est carrément géniale. Un bon moment, qui change de ce que l'on a l'habitude de voir, ce n'est pas too much.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,0
Publiée le 4 décembre 2014
Une série qui aurait dû s'arrêter après sa magistrale première saison. Tout avait été dit. Je conseille donc de se limiter aux douze premiers épisodes !
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,0
Publiée le 20 septembre 2014
l'histoire compte autant que le voyeurisme. On aurait aimé une histoire plus dynamique
Critique de la série
3,5
Publiée le 10 janvier 2015
Une série audacieuse, qui n'a pas peur d'assumer son nom du début à la fin !

Je la voie comme la série qui prendra la relève de "Nip/Tuck". Certes elle est bien moins trash et percutante que cette dernière mais on a tout comme cette dernière, un excellent duo.

Un duo homme/femme, le duo Sheen/Caplan.

La première saison est fortement orienté sur l'étude. Et comme toutes les séries qui sont de bon crû et quasi-addictives, la première saison place les bases pour une saison encore plus puissante en terme d'intrigue pour la seconde.
Le cadre de l'époque des années 50-60 est bien retranscrit.
Au fil des épisodes / saisons, la vie du duo sera bouleversé sentimentalement et professionnellement dans une époque enclin à de multiples changements (racisme, éthique, la crise de 69).

Le grand Master sera-t-il encore "maître" de lui même ou bien ... la déviance sera-t-elle de plus en plus synonyme dans cette série qu'est "Master of sex" ?

Bref, à voir.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,5
Publiée le 28 janvier 2014
Nouveauté très attendue de Showtime, qui a l’habitude de nous régaler, Masters of Sex traite de l’histoire de la première étude scientifique jamais conduite sur le sexe. Le docteur William Masters, à la réputation parfaite, s’intéresse en effet à ce qui se passe dans le corps pendant le rapport. Il va devoir affronter l’opposition du directeur de l’hôpital, les moeurs de la fin des années 50, le désir de sa femme d’avoir un enfant alors que lui est un refoulé de première ou encore sa totale ignorance sur le sujet. Les décors sont bien faits, les costumes dignes de l’époque, les dialogues bien tournés, l’ambiance est vraisemblable et le tout est bien filmé, on a vraiment l’impression d’y être. On retrouve bien la qualité à laquelle Showtime nous a habitué depuis tout ce temps et la balade est agréable.

Le problème c’est que justement, ce n’est qu’agréable. Mais c’est tout, on se fait un peu chié pour être honnête. On se lasse assez vite de la froideur de Bill et le tout évolue assez lentement. Il n’y a pas vraiment d’enjeu, pas de suspense. Il y a plusieurs intrigues, plusieurs personnages attachants (paradoxalement le héros n’en fait pas partie) et plusieurs éléments qui nous font aimé la série. Mais les épisodes sont tout simplement trop longs. Une heure pour une série de ce type c’est trop, il aurait fallu s’arrêter à 40 min. La série remplit les attentes mais n’arrive pas à nous accrocher. J’espère que Masters of Sex va me surprendre et qu’elle va me faire attendre avec impatience le Lundi matin, que je redoute plus qu’autre chose en ce moment.