Cette série est assommante, pourtant le titre était prometteur, le synopsis également. Je m’attendais à une intrigue bien ficelée, à des personnages attachants et profonds, à une mère célibataire déchirée entre sa volonté de subvenir aux besoins de sa famille après le départ inexpliqué de son mari et sa morale. La série n’offre rien de tout ça, son univers est plat, ses personnages n'ont aucune profondeur, ils changent constamment de position, ils sont toujours tristes et heureux à la fois et ça les rend barbants à la longue, sans même qu'on ait besoin d'entrer dans des considérations techniques de jeux d'acteurs, parce qu'il n'y a presque rien à jouer.
Et si on s'intéresse au jeu des acteurs, on ne peut que repérer le jeu horrible et amateur de Hewwit, soucieuse la plupart du temps de comment elle va paraître à l'écran, de son sourire, de sa grimace, de son maquillage parfait, de son allure, de ses formes, beaucoup plus qu'elle se soucierait de la crédibilité de son jeu, on dirait une pub d'un produit de lessive.
Les autres acteurs sont soit plus ou moins nuls, à l'image de l'actrice principale ou alors ils n'ont tout simplement rien à jouer. Une certaine Elisabeth Röhm, dans le rôle de Taylor Berkhalter froisse le ridicule, avec son look très blond et très constipé et ses allures coincée, pour le classique de la fille jalouse et méchante du coin, Rebecca Field, dans le rôle de Lacey Jean est là elle, pour le classique de la grosse copine du second rôle, toujours présente et prête à s'effacer pour la jolie mince meilleure ceci installe un décor de film de lycée et le reste des personnages sans âmes et sans histoires ne font qu'enfoncer le clou.
Bref, une série pour pré pubères, surtout les garçons qui aiment les fortes poitrines, si vous cherchez une intrigue, un scénario, passez votre chemin.