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CeeSnipes
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Critique de la saison 3
3,0
Publiée le 9 février 2014
Pour la troisième saison d’Eagleheart, il en est fini des one-shots. Les créateurs Michael Koman et Andrew Weinberg ont écrit une histoire cohérente de dix épisodes.
Clairement, cette bonne idée se retourne directement contre eux, dans la mesure où les personnages et la mythologie d’Eagleheart ne se marient absolument pas avec un scénario construit. Les gags semblent forcés et la durée des épisodes (10 minutes chacun, avec une ou deux pointes à 20 minutes) empêche toute création de suspense et d’intérêt. Cependant, il reste quand même des gags imparables, comme cette fin qui cite le chef d’œuvre All That Jazz de Bob Fosse ou l’épisode avec le frère de Martin Sheen, Joe Estevez. Le reste est franchement moins drôle, souvent pathétique et particulièrement inintéressant. C’est d’autant plus dommage que tout l’intérêt de la série résidait dans le fait d’enchaîner des carnages sans aucune conséquence. De plus, Brett Gelman était la plaque tournante de la série, le personnage le plus drôle depuis le début. La storyline fait qu’il n’apparaît que dans les derniers instants de la saison, dans une parodie plutôt efficace d’Angel Heart.
Eagleheart : Paradise Rising est une saison un peu loupée, mais qui a le mérite d’essayer de renouveler la série et de l’inscrire dans une continuité qui ne lui convient malheureusement pas.
Après une première saison très divertissante et très différente de ce qu’on peut voir d’habitude à la télévision, Eagleheart revenait pour une seconde saison un peu plus ambitieuse.
A quoi voit-on ça ? Les guests stars sont bien plus prestigieuses. C’est un peu réducteur mais c’est comme cela qu’on peut comparer les saisons les unes aux autres tant la série est courte et ne marche qu’en one-shot, sans jamais créer de continuité (si ce n’est la mort hilarante du personnage de Michael Gladis). Et en termes de guests, donc, on retrouve Ben Stiller (rien que ça) en excellent méchant, Dean Norris et Bud Cort dans deux épisodes particulièrement réussis (surtout celui de Bud Cort) et l’immense Basil Wallace dans un épisode parfaitement représentatif de la folie de la série, qui s’offre aussi de jolis effets spéciaux. Malheureusement, tout n’est pas rose. Le défaut avec ce genre de série, c’est qu’on peut passer clairement à côté d’un épisode si l’idée n’est pas bonne dès le départ. Ça arrive deux fois cette saison, dont le Season Finale, trop long et pas très drôle. De plus, la série semble avoir de plus en plus de mal à trouver des nouveaux concepts d’épisodes, ce qui pourrait être assez problématique.
Même si on s’amuse encore énormément, les limites d’Eagleheart s’affichent clairement sur cette saison et on ne peut que craindre un peu la troisième saison à venir. Attention…
Magnifique!!! C'est tellement poilant que ça en est jouissif!!! Chris Monsanto U.S Marshall... c'est tout... PS:Mention spécial a Brett, le Marshall le plus con de tout les temps spoiler: "What about my shoe ?-YES-And what about my other shoe ?- YES.- And my Marshall's badge ?-Marshall ???!!! Alarm!spoiler: