On cherche en vain des qualités à cette série qui aurait pu être valable si l’écriture scénaristique avait été plus rigoureuse. Mais voilà, les créateurs ont bâclé le travail et à l’arrivée, le résultat est décevant. Les gags sont expédiés en quatrième vitesse, ce qui en dit long sur leur qualité intrinsèque. Ils sont plutôt gras et souvent situés en dessous de la ceinture. Sans compter, que l’on éprouve un étrange sentiment de « déjà-vu » en visionnant le show.
La série nous propose une galerie de portraits composée de personnages gentiment « loufdingues » mais pas très originaux et surtout bien typés. Le grand benêt délirant (le frère de Sam), la grande blonde sexy et pas très futée, la petite brune mignonne, genre « meilleure copine » (zappées toutes les deux pour la saison 2). Le protagoniste, Sam Sullivan, quant à lui, est un petit gars brun bien sympathique avec une bonne bouille. Les quatre amis partagent un appartement en dépit du fait que Sam, étant donné le poste important qu’il occupe au sein de sa société de transports aériens, aurait largement les moyens de vivre seul.
D’ailleurs, la deuxième saison se focalise davantage sur sa vie professionnelle. Ses colocataires se sont révélés décevants sur le plan narratif. Son vieux grigou de patron et son associée Meryl, une prédatrice sexuelle toujours sur le dos de l’infortuné petit brun, sont beaucoup plus attrayants. Sans évoquer le personnage de Darcy, l’assistante personnelle de Sam, totalement bizarre et… Coréenne.
« The Loop » est une série pour « ados » crétins, style « American Pie »
et consorts. Le genre de productions dans lesquelles figure toujours un morceau du groupe Green Day dans la B.O. Sauf qu’ici la musique du générique est signée James Kochalka - le dessinateur de B.D. U.S. - et le groupe the Zambonis (avec le titre « Hockey Monkey »).
Je suis sûr que dans le genre de séries, on peut trouver mieux. Quelqu’un me susurre « Scrubs ». Voilà, un bon exemple !